RL du 13/11/2009 : Un bon plan s’éteint, un autre sommeille

Ici, partagez votre passion du F.C.Metz: matches, presse, informations, reportages du site officiel, échanges et débats autour du club et de la saison en cours.
Séb

RL du 13/11/2009 : Un bon plan s’éteint, un autre sommeille

Messagepar Séb » 13 nov. 2009, 06:20

Rayé de la carte de l’Euro 2016, le FC Metz n’a pas perdu son désir d’avenir : le projet de rénovation du stade Saint-Symphorien « reste le même », a encore assuré, hier, le président Bernard Serin.

Image
Pour Bernard Serin, la décision de la FFF ne change rien au projet messin : la maquette du nouveau Saint-Symphorien reste d’actualité.



J’ espère qu’une fois la déception digérée, nous pourrons continuer à avancer à la vitesse nécessaire pour mener notre objectif dans les temps. Tout continue. C’était la particularité de notre projet : il était antérieur à notre candidature à l’Euro 2 016. » Mercredi après-midi, la copie dudit projet présenté par la ville de Metz a fini dans la corbeille à papiers de la Fédération française de football. L’original, lui, est resté sauf. Bernard Serin, patron du FC Metz, l’a gravé dans un coin de sa tête.

Sonné, peut-être, pour avoir longtemps cru que le club à la Croix de Lorraine avait « toutes » ses chances de figurer dans la liste des douze heureux présélectionnés, le successeur de Carlo Molinari à la présidence a visiblement vite retrouvé ses esprits. Et les sens des priorités. « Nous ne devons pas perdre de temps à analyser les raisons qui ont amené au rejet de notre dossier. Aujourd’hui, le plus important est de nous remettre au travail. Le sujet d’actualité, c’est de boucler le financement de la rénovation, de régler les formalités administratives, etc. Et de veiller à ce que les délais nécessités nous permettent de répondre à notre objectif, qui est de livrer le nouveau Saint-Symphorien pour la fin de l’année 2 012. »

Présenté au mois de juillet dernier – dans une formule qui avait alors enterré l’idée de construction d’un nouveau stade – le projet messin vise à « porter la capacité d’accueil à 35 000 places en améliorant les espaces de réception, le tout pour un coût prévisionnel de quarante-cinq millions d’euros. » De ce côté-là, la fin du rêve européen ne change rien. C’est en tout cas ce que se permet d’espérer Bernard Serin.

Reste à savoir comment – et quand, surtout – l’ensemble des autres parties prenantes au dossier aura digéré la décision prise avant-hier par les têtes pensantes de la FFF. Les réactions, parfois électriques, déclenchées par l’échec messin laissent, en effet, supposer qu’il faudra un peu de temps avant que les uns et les autres se remettent à parler d’avenir, et qu’ils le fassent ensemble ( lire par ailleurs). Pour le FC Metz, Le plus tôt serait évidemment le mieux…

« Fierté et orgueil »

« Il faut se retrousser les manches, poursuit de son côté, Joël Muller, le directeur sportif du FC Metz. Notre projet n’était pas lié à la seule perspective de l’Euro 2 016. Il visait et vise plus que jamais à doter le club d’un stade capable d’accueillir des formations de Ligue 1. On ne peut pas laisser Nancy et Strasbourg développer des structures de qualité sans rien faire de notre côté. Il faut mettre un peu d’orgueil et de fierté. »

Cédric BROUT.

Séb

Belkir Belhaddad : « Il y a un devoir de solidarité entre le

Messagepar Séb » 13 nov. 2009, 06:23

L’adjoint aux sports de Metz cristallise de nombreuses critiques. Facile de faire porter le chapeau à un seul homme ?

Image
Belkir Belhaddad. Photo Karim SIARI

Il est en première ligne, Belkir Belhaddad ! Et l’élimination de Metz dans la course aux grands stades, est plus qu’un pavé dans sa mare. Faut-il donc jeter la pierre à l’adjoint aux sports ? Faut-il abattre celui qui cristallise critiques plus ou moins fondées et peaux de bananes politiciennes sur un terrain de jeu sinon dangereux, tout du moins peu glorieux ?

• Votre ressenti après cette annonce négative ?

« La colère. Comme beaucoup de personnes. »

• On vous accuse d’avoir mal reçu Jean-Pierre Escalettes, le président de la fédération !

« Il a été accueilli par le directeur de cabinet et moi-même. Nous avons déjeuné ensemble et nous l’avons accompagné au FC Metz. Ce qui est vrai, c’est que le maire, pour des raisons d’agenda, était absent ce jour-là. Bien sûr, comme d’autres municipalités, on aurait pu mettre de la poudre aux yeux… »

• A qui attribuez-vous cet échec ?

« Pour moi, ce n’est pas un échec. Nous sommes partis de très loin, la concurrence était féroce et tous les partenaires n’étaient pas à l’unisson. Cette décision ne contrarie pas nos projets. L’important était déjà de faire acte de candidature. Celle-ci n’est pas une fin en soi par rapport au stade rénové du FC Metz. »

• Vos évoquez vos partenaires. Comment analysez-vous leurs comportements ?

« Si nous continuons à nous tirer dans les pattes de la sorte, on n’y arrivera jamais. Je rappelle simplement qu’il y a un devoir de solidarité entre les collectivités. »

• La Ville de Metz n’a-t-elle donc rien à se reprocher ?

« La volonté d’investir, voilà comment on voit si les gens ont envie ou pas. Nous avons répondu au cahier des charges d’une façon explicite et claire. Le maire s’est lui-même porté garant en conseil municipal. »

• Vous auriez pu mettre davantage d’argent sur la table.

« On aurait pu faire comme Lille ou Bordeaux, inclure 45 ou 50 millions comme aide de l’Etat, histoire de se défausser à la dernière minute si cette aide n’est pas obtenue. »

• Les collectivités se déchirent au lieu de travailler ensemble. A quand un Grand Metz comme il existe un Grand Nancy ?

« Il faut préparer les esprits. J’en ai discuté avec le maire. Nous nous sommes rapprochés du conseil général et j’entretiens des relations cordiales avec Jean François (vice-président chargé des sports). La même démarche existe avec la Région (lorraine) quand il s‘agit de monter des événements importants. »

• Mais au niveau de la politique sportive au sein d’une agglomération, vous avez vingt ans de retard !

« Oui mais on y pense. Je vous donne un exemple concret, celui du futur marathon : j’ai vu une dizaine de maires, ils m’ont dit : on y va. Et à mon initiative, une première réunion aura lieu début décembre afin que les municipalités travaillent en réseau. Hagondange, Montigny, Forbach, Thionville et d’autres sont intéressés. »

Alain THIÉBAUT.

Séb

Le conseil général plaide non coupable

Messagepar Séb » 13 nov. 2009, 06:25

Exaspéré par le reproche que lui fait la municipalité messine, le président du conseil général de la Moselle, Philippe Leroy, contre-attaque : « Je n’allais pas m’engager financièrement alors qu’on ne m’a jamais présenté aucun projet. »

Image
Philippe Leroy. Photo Julio PELAEZ



« Un jour, je lis que le stade coûtera 35 millions, la semaine dernière, Serin me dit 45 millions… C’est pas sérieux. » Le président du conseil général de la Moselle, Philippe Leroy, plante le décor. Il n’a pas vraiment apprécié que Thierry Jean, adjoint au maire de Metz chargé des affaires économiques, mette en cause le conseil général, dont l’engagement financier sur la rénovation du stade aurait « fait défaut ». « Je regrette que Metz ait perdu ce match, mais il est malhonnête de dire que c’est à cause de nous ! », martèle Philippe Leroy.

Il s’explique : « Nous avions été les premiers à nous intéresser au projet de rénovation du stade Saint-Symphorien. Entre-temps, il a évolué. Mais à l’heure actuelle, la seule chose que nous savons de ce projet, c’est ce que nous en avons lu dans la presse. Nous n’avons jamais reçu le moindre document technique. Il n’y a rien. Nous ne savons pas du tout ce qu’ils ont présenté à Paris. Ils sont simplement venus nous trouver pour nous réclamer de l’argent. »
Dix millions réclamés

Dix millions exactement, soit une participation à la même hauteur que celle de la ville de Metz. Dans le montage imaginé par les porteurs du projet, les 25 m€ restants devaient être à la charge du FC Metz. « Je ne peux pas jouer avec l’argent des Mosellans, tempête Philippe Leroy. Je ne lance jamais 10 millions sur la table, comme ça, sans connaître les détails du projet que je finance. »

Pressé par Bernard Serin qui lui demandait un engagement écrit, Philippe Leroy avait finalement écrit au président du FC Metz le 30 octobre, la veille de la date limite de remise du dossier technique à la fédération. Mais tout ce que Serin a obtenu, c’est cette formule : « Je suis prêt à m’engager dans cette opération dès lors que le propriétaire de l’équipement, en l’occurrence la ville de Metz, aura pu m’indiquer dans un document complet et motivé, les conditions et les modalités juridiques et financières précises des engagements des uns et des autres. »

« Je ne pouvais pas m’engager davantage, se défend Philippe Leroy. Et je ne m’engage jamais sans avoir consulté mes conseillers généraux, c’est ça la démocratie. »

Le Conseil général n’insulte pas l’avenir pour autant. « Nous avons toujours été des partenaires du football et du FC Metz, rappelle Philippe Leroy. Si les conseillers généraux estiment que la rénovation du stade trouve sa place dans la politique générale que nous menons, alors nous en serons. Mais pour l’instant, j’attends des éléments. »

Anthony VILLENEUVE.

Séb

FC METZ EXPRESS

Messagepar Séb » 13 nov. 2009, 06:27

Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : match amical à Mayence, contre le FSV Mainz (1 re division allemande). Demain et dimanche : repos.

D’un match à l’autre. Dernier match : Sedan - Metz (15 e journée de Ligue 2), vendredi 6 novembre : 1-1. Prochain match : AS Jura Dolois (Division d’honneur) - FC Metz (7 e tour de Coupe de France), samedi 21 novembre à 14h. A suivre : Metz - Clermont (16 e journée de L2), jeudi 26 novembre à 20h45.

A l’infirmerie. Stéphane Borbiconi (ischio-jambiers), Christophe Marichez (genou) et Nuno Frechaut (cheville) ont tous repris l’entraînement normalement.

Suspendu. Averti pour la troisième fois en dix matches à l’occasion du déplacement à Sedan, Jérémy Pied a écopé d’un match ferme de suspension. Le milieu de terrain manquera donc à l’appel la semaine prochaine, en Coupe de France.

En sélection. Mario Mutsch (Luxembourg), Razak Omotoyossi (Bénin).

Séb

Thierry Jean : « Allons de l’avant »

Messagepar Séb » 13 nov. 2009, 06:39

Celui qui avait allumé la mèche, l’adjoint aux affaires économiques Thierry Jean, reste dubitatif devant les explications de Philippe Leroy : « Il est clair que nous avions laissé la main à Bernard Serin pour négocier avec le Conseil général. Il a rencontré Philippe Leroy. Donc le Conseil général s’est fait forcément présenter le projet. Je pense plutôt que dans ce dossier, le Département a soigneusement évité le contact. Mais je crois qu’aujourd’hui, il faut tourner la page de cette candidature et aller de l’avant, pour que le projet aboutisse. Il nous faut réunir 45 millions d’euros. Si le Conseil général nous suit, tant mieux. Et si j’ai provoqué quelque émotion par mes déclarations, ça aura été salutaire. »

Avatar de l’utilisateur
Laurent
Messages : 3089
Inscription : 27 août 2009, 09:00

Re: RL du 13/11/2009 : Un bon plan s’éteint, un autre sommeille

Messagepar Laurent » 13 nov. 2009, 07:54

Je suis persuadé que si on avait proposé un projet de grand stade sur le sectuer d'Amnéville on aurait été selectionné.
Nul doute que Kieffer se serait bougé lui.

bref on a perdu pour des raisons politiques et je trouve ça dommage

Avatar de l’utilisateur
get_up_kids
Messages : 16430
Inscription : 27 août 2009, 08:18
Localisation : Entre Metz et Thionville

Re: Belkir Belhaddad : « Il y a un devoir de solidarité entre le

Messagepar get_up_kids » 13 nov. 2009, 08:27

Belkir Belhaddad a écrit : « Il a été accueilli par le directeur de cabinet et moi-même. Nous avons déjeuné ensemble et nous l’avons accompagné au FC Metz. Ce qui est vrai, c’est que le maire, pour des raisons d’agenda, était absent ce jour-là. Bien sûr, comme d’autres municipalités, on aurait pu mettre de la poudre aux yeux… »
Il résume parfaitement ce qu'il fallait faire pour gagner!
Plutôt que prévoir un projet raisonnable et faisable, mieux valait présenter un truc immense, cher et pas forcément faisable, quitte à réclamer de la thune à l'Etat une fois choisi, et se retirer si on obtenait pas gain de cause!

Bref il fallait être un requin peu honnête, plutôt que naif et raisonnable!

Avatar de l’utilisateur
hatchayak
Messages : 1241
Inscription : 27 août 2009, 13:49

Re: RL du 13/11/2009 : Un bon plan s’éteint, un autre sommeille

Messagepar hatchayak » 13 nov. 2009, 08:32

voir un projet dont toutes les collectivités pourraient se montrer fier, capoter ou retarder, à cause, encore une fois, de différences politiques, c'est vraiment désolant!!!

mais on est fort en lorraine pour ça! après l'A4, le TGV et sa/ses gares, on fait vraiment du n'importe quoi!

que l'ensemble de nos élus fassent preuvent d'un peu de cohésion pour un projet commun pour une fois noudediou!!!

ps: marrant de constater que le projet ait augmenté de 10 milllions juste après notre éviction...

Avatar de l’utilisateur
olis57
Messages : 1967
Inscription : 27 août 2009, 07:53

Re: RL du 13/11/2009 : Un bon plan s’éteint, un autre sommeille

Messagepar olis57 » 13 nov. 2009, 09:03

melon57 a écrit :... Le RL n'y va pas avec le dos de la cuillière avec Belkir Belhaddad !
Il n'est pas vraiment responsable. Je crois que la tâche était trop grande pour lui.
Il va falloir des éclaircissements rapides concernant ces 45M€. Pourquoi le journaliste du RL n'a pas posé la question?

Impérial
Messages : 17
Inscription : 09 nov. 2009, 07:55

Re: Belkir Belhaddad : « Il y a un devoir de solidarité entre le

Messagepar Impérial » 13 nov. 2009, 09:06

get_up_kids a écrit :
Belkir Belhaddad a écrit : « Il a été accueilli par le directeur de cabinet et moi-même. Nous avons déjeuné ensemble et nous l’avons accompagné au FC Metz. Ce qui est vrai, c’est que le maire, pour des raisons d’agenda, était absent ce jour-là. Bien sûr, comme d’autres municipalités, on aurait pu mettre de la poudre aux yeux… »
Il résume parfaitement ce qu'il fallait faire pour gagner!
Plutôt que prévoir un projet raisonnable et faisable, mieux valait présenter un truc immense, cher et pas forcément faisable, quitte à réclamer de la thune à l'Etat une fois choisi, et se retirer si on obtenait pas gain de cause!

Bref il fallait être un requin peu honnête, plutôt que naif et raisonnable!
Bienvenue au XXI ème siècle mon cher GUK ...


Revenir à « Passion Grenat »