RL du 09/02/16 : FC Metz, tête de mue

[Grenat 1985]

Un peu plus d’un mois après la nomination de Philippe Hinschberger sur le banc messin à la place de José Riga, qu’est-ce qui a vraiment changé du côté de Saint-Symphorien ? Éléments de réponse.

Le classement

Le FC Metz avait basculé en 2015 à la sixième place du classement après un funeste mois de décembre, conclu par trois défaites d’affilée en championnat. Une situation qui a précipité la chute de José Riga. La veille de Noël, le technicien belge cédait officiellement sa place sur le banc à Philippe Hinschberger. Depuis, le club à la Croix de Lorraine a retrouvé des couleurs en même temps que le podium (3e ), grâce à des résultats plus conformes au costume de candidat à la montée qui est censé être le sien : 4 victoires, 1 nul, 1 défaite depuis janvier. Mieux, les Messins restent sur une série de quatre matches sans la moindre défaite (3 victoires, 1 nul). Si leur marge de manœuvre reste étroite face à la meute de poursuivants (le Red Star, 4e , ne compte qu’un point de retard par exemple), les Lorrains ont à nouveau toutes les cartes en main pour atteindre leur objectif.

Livraison à domicile

Petite annonce en date du 10 janvier : « Refaire de Saint-Symphorien ce qu’il doit être : un terrain où l’adversaire souffre. » Le vœu de Philippe Hinschberger est, pour l’heure, exaucé. Loin d’avoir été la forteresse inviolable espérée sous l’ère Riga (4 victoires, 3 nuls, 3 défaites), l’enceinte messine est à nouveau un théâtre dédié aux victoires (3 en autant de matches depuis janvier). Prochaine victime, Le Havre ?

Un collectif qui s’affirme

Dégager rapidement une ossature et s’y tenir. Tel était le chantier prioritaire de Philippe Hinschberger lors de sa prise de fonctions. Malgré encore des difficultés à maîtriser l’ensemble de ses partitions, le FC Metz semble, là aussi, sur la bonne voie. « Je n’ai pas envie de répa rer quelque chose qui n’est pas cassé », a déclaré l’entraîneur messin avant le derby. Certes, quelques réajustements sont inévitables en fonction de l’état de forme des uns et des autres, des blessures ou suspensions, mais il n’est plus question de changements intempestifs. Les carences collectives longtemps dissimulées par les gains comptables ont laissé place à un ensemble plus stable et à un changement de caractère, à l’image de ce point arraché chez les voisins nancéiens vendredi dernier. Et ça, pour la confiance…

Des individualités au rendez-vous

Après la crise, voici donc venu le temps de la prise de confiance. La nomination de Philippe Hinschberger a permis à certaines têtes de sortir de l’eau. Romain Métanire ou Georges Mandjeck entrent dans cette catégorie. D’autres ont eu leur chance mais l’ont peut-être laissée s’échapper (Kehli, Krivets). Toujours est-il que le départ de certains s’apparentant à des erreurs de casting (Baldé, Özmen, Mayuka) a resserré le groupe messin au sein duquel Yeni Ngbakoto a pris un peu plus d’importance (tout comme Daniel Candeias, même si ce dernier doit encore soigner ses stats) et qui peut s’appuyer sur une défense aux vertus retrouvées malgré une performance mitigée à Nancy (2-2). Reste enfin la (très) bonne pioche du mercato d’hiver : Christian Bekamenga, qui pèse déjà quatre buts (et demi) en autant d’apparition avec le FC Metz.

Jean-Sébastien GALLOIS.

[Guitz57]

Merci pour l'article

[Actaris]

Pour moi JSG s'entête dans son amour inconditionné pour Candeias et à défaut discrédite déjà Krivets (qui rappelons le a les même statistiques pures à proprement parlé à savoir une passe décisive chacun sauf que le second à eu beaucoup moins de temps de jeu) ce qui rend ses derniers articles non journalistiquement neutres et "objectifs" d'après moi. Mais bon comme ici c'est Candeias qui est mis en avant, je sens qu'il va faire débat

[bialbo]

Où on apprend que Krivets à laissé passer sa chance, donc on ne le verra plus...

[Actaris]

Où on apprend que Krivets à laissé passer sa chance, donc on ne le verra plus...

Il dit "peut-être" donc il en sait rien du tout! Mais cela ne l'empêche pas d'y balancer des joueurs (qu'il ne doit pas apprécier...?).
Enfin bon je me rends compte que je n'aime pas cet article et je m'y agace vite, donc je n'y reviendrai plus

[bialbo]

Disons que l'erreur est peut-être de mettre dans le même sac Kehli et Krivets. Si Kehli n'a rien montré, on ne peut pas retirer la très bonne entrée du second contre Créteil, par exemple.

De plus, et au regard de sa carrière, Krivets a certainement une forme d'aura ou de crédibilité vis à vis de ses partenaires que n'a franchement pas le pauvre Samy (à qui je souhaite néanmoins de briller).

Enfin, tout le monde (et les techniciens en premier lieu) s'accordent à dire que Krivets a du talent. Nous, on ne l'a pas vu des masses encore. Mais à force de répéter les matchs, plus régulièrement, il devrait retrouver la pleine possession de ses moyens.

C'est clair qu'après avoir été mis au placard durant plus d'un an, il doit manquer de rythme aussi...

[Nestor la Foudre]

Où on apprend que Krivets à laissé passer sa chance, donc on ne le verra plus...

pourquoi tu l'as déja vu ?

[ZZED90]

C'est clair qu'après avoir été mis au placard durant plus d'un an, il doit manquer de rythme aussi...

C'est quand même son 6ème match d'affilée pour 8 au total (+ 27 fois dans le groupe sur 38 matchs de L1 l'an dernier) et le seul où il a brillé cette année est celui où il est rentré à la mi-temps. Plus qu'un mnque de rythme, je pense que c'est vraiment un problème pour lui de rentrer dans les matchs car déjà l'an dernier, je le trouvais plus saignant quand il rentrait en cours de match.

[alain0157]

Où on apprend que Krivets à laissé passer sa chance, donc on ne le verra plus...

Ah ? ... et t'apprends çà où ?

[Titou]

La solution Krivets est de lui proposer un contrat à mi-temps.