Messagepar Lorange » 16 janv. 2018, 08:47
(Attention aux âmes sensibles : il n'est pas impossible que dans ce post j'utilise le terme prévisible.)
La prévisible interview de bilan annuel d'un président dont le discours est finalement prévisible.
Prévisible de fait les réactions des supporters.
Le plus grand tort de Serin est de ne pas avoir pigé la part freudienne induite par sa fonction et l'image paternelle qu'elle dégage. Le tort aussi de ne pas avoir saisi que le supporter de football est en demande de reconnaissance et que cette reconnaissance n'est pas si difficile que ça à offrir. Un peu de poudre de perlimpinpin suffit.
Prends le Choplin. Pas le joueur le plus brillant du Fc Metz, loin de là. Pourtant, une ou deux apparitions en tribune au sein de la Horda, quelques tweets opportuns et le mec est devenu l'icône éternelle de tout un "peuple". Tandis que Robert Pirès qui a sportivement apporté infiniment plus mais n'a jamais pris la peine d'aller crier "Ici c'est Metz" dans les tribunes - enfin, dans la tribune de la Horda, les tribunes VIP ça compte pas - est tout juste toléré à Saint-Symphorien.
Le Bernard il te ferait juste une mi-temps torse poil parmi les vrais de vrais qu'on lui bâtirait une statue pour l'éternité. Le (bon) peuple n'est finalement pas si difficile que ça à séduire, un petit effort monsieur Serin...
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Lorange le 16 janv. 2018, 09:05, modifié 1 fois.