C'est vrai, et les garants de ce genre d'émotions, Diabate et Saar baaah, on les fait pas rester. Si Saar était reste Falette serait reste et o aurait été moins en galère en défense.aliosha a écrit :+10000roke a écrit : Ce qui est dingue c'est de voir qu'à priori, certains sont plus passionnés par la comptabilité d'une équipe que par ses résultats. Certains vibrent plus devant une bonne gestion financière qu'au stade suite à un but marqué.
Je ne sais pas vous, mais moi (et 99% de notre entourage), ce qui nous fait vibrer, c'est pas que Micheline de la compta soit contente en fin de mois, mais c'est les émotions que l'on peut vivre en supportant notre club. J'en veux pour preuve l'une des meilleures dernières saisons vécues par les supporters, à savoir celle passée en National (et dans la continuité, la suivante en ligue 2).
Supporter un club de football, et de sport en général, c'est s'échapper de son quotidien parfois redondant et monotone.
Supporter un club de football, c'est aller au stade et vibrer suite aux performances de son équipe, de notre équipe, et ce quelque soit le niveau - pourvu qu'elle nous transporte.
Supporter un club de football, c'est avoir la chair de poule quand son équipe, quand notre équipe, se défonce sur le terrain, quand un joueur fait un exploit énorme pour éliminer plusieurs adversaires et marquer un but d'anthologie, quand tu repars avec un résultat que tu n'imaginais pas avant la rencontre grâce à la pugnacité des 11 (ou 14) mecs qui ont joué ce jour.
Supporter un club de football, c'est de la tristesse, de la colère, de la joie en fonction des aléas SUR le terrain.
Supporter un club de football, cela ne sera jamais se satisfaire d'un bon bilan comptable, de la vente de ta pépite quelques mois après sa découverte, des petits fours dont se gavent des mecs qui n'étaient pas là 2 ou 3 saisons auparavant.
Ce qu'on veut, pour la plupart, c'est vivre des p*tains d'émotions, repartir de St Symphorien avec des frissons. On veut voir les yeux des gamins briller, on veut voir un stade entier qui pousse son équipe, on veut des discours qui nous fasse rêver.
Sur tous ces points, Serin s'est totalement planté. N'en déplaise aux passionnés de gestion comptable.
La question est : était ce si urgent que ça de faire partir Saar ?
Et était il vraiment économiquement utile de remplacer Diabate par Rivière?