La semaine.fr : Pas désespéré, mais presque

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Séb

La semaine.fr : Pas désespéré, mais presque

Messagepar Séb » 27 avr. 2012, 09:41

Pas désespéré, mais presque

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Quand la poisse s'en mêle ! En ce vendredi 13, le rafiot messin, malgré l'une de ses meilleures sorties à Saint-Symphorien depuis trois mois, est tombé sur un équipage monégasque royal, solide et d'un réalisme tout italien à l'image de son entraîneur Marco Simone (0-2). Pour la deuxième fois de la
Quand la poisse s'en mêle ! En ce vendredi 13, le rafiot messin, malgré l'une de ses meilleures sorties à Saint-Symphorien depuis trois mois, est tombé sur un équipage monégasque royal, solide et d'un réalisme tout italien à l'image de son entraîneur Marco Simone (0-2). Pour la deuxième fois de la saison, le FC Metz plonge dans la zone rouge et n'a plus que six rencontres pour éviter de sombrer dans les eaux marécageuses du National.

Paraskevidékatriaphobie. Un nom barbare pour désigner la peur irraisonnée du vendredi 13. Les joueurs du FC Metz en ont désormais quelques symptômes. Ils espéraient toucher le jackpot face à l'AS Monaco. C'est finalement une septième banqueroute à domicile qui résulte de cette confrontation face à la bande de Ludovic Giuly. Celle-ci n'a peut-être pas dit son dernier mot pour la montée en Ligue 1 même si elle part de très très loin (8 points de retard sur Troyes, 3e). Les Grenats ont eux d’autres préoccupations bien moins réjouissantes. Comme l’an dernier, ils vont devoir ramer sévère pour sauver leur peau en Ligue 2. Malgré l’avis pour le moins tranché de Ludovic Guerriero – « on l’a déjà fait la saison passée, on va le refaire » – tous les indicateurs ou presque sont cette fois au rouge.

Contexte extérieur

Ce qui laissait craindre le pire chez les 13 753 spectateurs présents à Saint-Symphorien, la meilleure affluence au passage du présent exercice. Il flottait d’ailleurs dans l’enceinte mosellane un certain pessimisme, voire même de la résignation. La blague potache et pas forcément de bon goût du jour était la comparaison entre le club de Bernard Serin et l’anniversaire du moment, célébré en grande pompe un peu partout. Celui du Titanic. Au-delà de cette nouvelle contre-performance, qui ne scelle pas du tout le destin de Mathieu Duhamel et consorts, c’est surtout le comportement des moussaillons de Dominique Bijotat qui interpelle. On savait que Ludovic Guerriero et Oumar Sissoko avaient le sang (un peu trop) chaud. Ils en ont fait une nouvelle fois la spectaculaire démonstration. Le capitaine messin s’est fendu d’une sortie médiatique à la limite de la psychose en conférence de presse, s’en prenant « au contexte extérieur », aux médias, qui souhaiteraient selon lui la descente de l’équipe. N’a-t-il pas d’autres choses à ressasser quelques minutes après une énième désillusion ? Ne doit-il pas au contraire rameuter les troupes et décréter l’union sacrée ? Le portier malien, parti à la pêche à la grenouille sur la premier but monégasque, est lui sorti de ses gonds à juste titre semble-t-il suite à des propos racistes de personnes venus l’invectiver à la fin de la rencontre. La nervosité et la tension sont palpables à tous les étages. Pas anormal vu la situation, mais sans doute pas du meilleur effet non plus.


Coaching perdant


D’autant plus, et c’est ce qui est paradoxal, le FC Metz n’a pas grand chose à se reprocher sur cette rencontre. Autant contre Le Mans (0-1), les Grenats n’avaient pas été à la hauteur de l’événement, autant contre les Asémistes ils auraient mérité de ne pas rentrer bredouilles. Mais en ce moment rien ne tourne rond pour eux. Les montants sont sortants comme sur les tentatives lointaines de Pierre Bouby et Sadio Mané alors que de l’autre côté tout sourit ou presque. Marco Simone a lui même reconnu que son équipe avait été chanceuse sur ce coup : « On a eu beaucoup de chance, il faut le dire. Je crois que le 1-0 était mérité sur les 35 premières minutes. Après on a eu 10 minutes difficiles où Metz aurait pu égaliser. Sur une grande part de la seconde période, on était en difficulté sur la maîtrise du ballon. Metz ne méritait pas de perdre ». C’est incontestablement vrai. Seulement l’équipe de Dominique Bijotat reste désespérément défectueuse, déficiente et inefficace dans les deux zones de vérité. Et contre une équipe de Monaco réaliste, ça ne pardonne pas. « Sur l'ensemble du match on se crée bien plus d'occasions qu'eux. On a vu une équipe agencée avec des joueurs venant de grands championnats, elle a beaucoup d'expérience. Et on leur a donné l'ouverture du score, on manque de rigueur dans les surfaces de réparation et c'est là que se font les résultats en football », avoue le coach messin. Ce dernier n’a pas été heureux dans ses choix. En l’absence de Stéphane Besle, suspendu et de Kalidou Koulibaly, out jusqu’à la fin de la saison, il a décidé de titulariser en charnière centrale aux côtés de Bruce Abdoulaye le jeune Mamadou Wagué plutôt que de faire redescendre d’un cran Ludovic Guerriero. Le défenseur de 21 ans, arrivé cet hiver en provenance du Mans, a souffert le martyre face à Ibrahima Touré et surtout le remuant Valère Germain. Pas vraiment étonnant pour un joueur qui n’avait plus évolué à ce niveau depuis un deuxième tour de Coupe de la Ligue avec les Sarthois à Istres en août dernier!

Vers un mano à mano avec Le Havre

Les Manceaux, vainqueurs au courage dans le même temps d’Amiens (3-2), ont justement laissé leur place dans la charrette à des Messins, devancés simplement par Le Havre à cause d’un moins bon goal-average. Le dernier ticket, peu enviable pour le National, devrait d’ailleurs se jouer entre deux équipes historiques du football français. Si les Grenats ne mettent pas un pied devant l’autre depuis la phase retour, les Normands sont logés à la même enseigne. Ils n’ont gagné eux aussi qu’une fois face à Guingamp (3-1), fin février et restent sur une série de 4 défaites et 4 matchs nuls. Sauf que les hommes de Cédric Daury visaient clairement la montée et n’ont pas connu pareille situation l’an dernier. Dans les têtes, ça doit cogiter encore plus dur ! C’est peut-être le seul point positif à l’heure actuelle pour les partenaires de Yohan Betsch.

Une victoire à l'extérieur sinon rien !

En termes de calendrier, Metz n’est pas forcément le mieux loti avec des déplacements à Bastia, qui voudra fêter sa montée, à Arles-Avignon, qui revient de l’enfer à l’instar de Monaco et dès ce vendredi à Lens, qui n’est pas encore sauvé. Il serait pourtant opportun de réussir un braquage à l’extérieur car avec seulement cinq petites victoires à domicile avant les réceptions d’Angers, Guingamp et Tours, le péril n’a jamais été aussi proche.


Par Arnaud DEMMERLé • Journaliste La Semaine • 20/04/2012 à 14h52





http://www.lasemaine.fr/2012/04/19/pas- ... is-presque

rand57
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Re: La semaine.fr : Pas désespéré, mais presque

Messagepar rand57 » 27 avr. 2012, 09:56

C'est sympa de mettre cet article, mais il est un poil dépassé....

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DCD
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Re: La semaine.fr : Pas désespéré, mais presque

Messagepar DCD » 27 avr. 2012, 10:08

Wagué avait souffert le martyr ?


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