Afin de ne pas être HS, je reporte ici une conversation commencée sur le fil du RCS.
Couleur d'hiver a écrit :
Encore une fois, il est ironique de souligner que ceux qui sont obnubilés par la VAR sont ceux qui la soutiennent mordicus, quitte à appliquer un miroir déformant face aux arguments des "opposants". Mais bon, ça rentre dans la logique de mutation entre le sport et le spectacle : on veut des arrêts, on veut des retours, on veut des mélodrames (quel sera le geste de l'arbitre après les 40s a minima de visionnage ?), on veut des renversements de situations...
Et lorsqu'il sera établi que l'arbitre est toujours aussi indécis (ou presque, ne soyons pas mesquins) et soumis aux pressions annexes et sous-jacentes (les différences de traitements entre les clubs et les joueurs), on se dira que ça serait pas mal d'apporter une touche démocratique à ce sport populaire. Par exemple, en faisant voter aux téléspectateurs les décisions suivant un arrêt VAR via une application payante. Après, on suit la logique bien ancrée au sein de nos sociétés où l'innovation est forcément bénéfique. Pourquoi changerait-on si cela n'apporte pas d’améliorations ?
Au final, bravo Atlantis, ta pensée est claire, argumentée et elle a le merveilleux intérêt de ne pas être péremptoire.
Edit : Pour rester dans le sujet, je redis que j'adore Mothiba, vous avez la chance d'avoir un très bel attaquant.
Je vois une ironie certaine aussi dans le fait que l'opposant obnubilé par la VAR que tu es ne trouve intelligents uniquement que les arguments d'un...opposant à la VAR !
Et ironique également que quelqu'un qui accuse les autres de déformer les propos, imagine, pour discréditer la VAR, un futur façon science-fiction où il suppose que la prochaine étape sera de trancher les actions litigieuses par un vote du public. C'est sûr, ça fait peur...! Miroir déformant ?
Je note en tous cas que l'argument majeur des opposants à la VAR - c'est çà dire les temps d'arrêt de jeu qui étaient censés "tuer le football" - n'est plus du tout exprimé depuis la coupe du monde. Il faut dire que les arbitres se sont vite adaptés et que c'est un argument qui n'a aujourd'hui plus aucune validité. C'est déjà ça.