D'accord avec ça. Du parcage, il n'y a que dans les dernières minutes qu'on a senti tout le stade pousser (et qu'on s'est du coup sentis un peu inutiles ). Avant, en latérales et à côté de nous, on ne constatait pas vraiment de soutien, mais plutôt une espèce de tension, fébrilité, hostilité, qui s'est par exemple manifestée dans le projectile lancé à Rivierez (Anthony Lopes se roulerait encore par terre si ça lui était arrivé) : ce sont d'ailleurs les joueurs strasbourgeois eux-mêmes qui sont venus demander au public de se calmer.atlantis973 a écrit :Bah, et je te garantis que je te parle à 100% d'honnêteté, j'ai pas trouvé l'ambiance particulièrement énorme du tout jusqu'au rouge de Selimovic et surtout après le 2-2 où là tout le monde était debout à pousser (et le péno de Rivière, tout le stade sifflait, limite ça pétait les oreilles). Pour le reste, j'ai trouvé le stade hyper crispé et nerveux en fait et globalement plus dans la râlerie que le soutien. Et cette impression d'un stade un peu en dessous de d'habitude, 2-3 stras m'ont confirmé.Bhoys a écrit :Un ami présent au match, originaire du pays de Bitche, supporter du FC Metz, et cela depuis de très longue date, m'a dit que les Messins présents avaient une attitude détestable et ingérable.
Bizarre aussi que personne ne parle de l'ambiance et du soutient sans faille du public Alsacien.
Pour en revenir au match, dans l'ensemble Metz avait un jeu plus fluide que Strasbourg, où aujourd'hui trop de joueurs n'étaient pas au niveau.
N'dour faible avec une exclusion stupide, Aholou je savais même pas qu'il jouait, Blayac malgré sa combativité pas dans un bon jour, Bahoken dangereux mais trop seul. Terrier invisible, sauf sur une action où il croque,Il est clair que le retour prochain de Da Costa et de Lalla feront le plus grand bien.
J'arrive toujours pas à comprendre comment que l'arbitre a pu siffler penalty :marteau:
J'étais en sud, plus côté tribune Est, à part vite fait 2-3 chants, pas un bruit et beaucoup de mouvements d'humeur, beaucoup de blancs aussi, de chants lancés par le kop pas repris ce qui donnait beaucoup une impression de flottement. Du coup j'ai très bien entendu le parcage messin qui a très bien fait le taf niveau sonore pendant 70-75 minutes avant d'être couvert (puis je faisais plus trop gaffe).
Alors tu vois, j'ai vu les images à l'entraînement assez impressionnantes avec 1000 supporters et tout, beaucoup ont annoncé l'enfer, je suis arrivé en ville dans la matinée et j'avais vu pas mal de gens avec maillot/écharpe, le kop était déjà en place à l'échauffement, y'avait eu l'espèce de tract un peu ridicule du kop en mode "ça sera la guerre" et je m'attendais à avoir déjà beaucoup de chants avant le match, un truc limite hostile alors que pas vraiment à part quelques "Messin on t'******" mais bon. Et dès le début de match, c'était un peu mou et crispé.
Très beau tifo par contre, vraiment. Faut le dire.
Concernant le comportement du parcage, Bhoys, tu fais évidemment une généralisation qui n'a pas lieu d'être. Comme d'habitude, la grande majorité a chanté, soutenu l'équipe, chambré, fait son boulot en somme, et l'ambiance était vraiment très bonne ; et puis il y avait effectivement quelques mecs "détestables et ingérables", comme tu le dis. Perso, j'ai eu juste le temps de partir d'un secteur avant que ça commence à chauffer : bon, ce n'était pas trop dur de deviner qu'une dizaine de mecs habillés tout en noir avec une cagoule ne laissant paraître que les yeux, risquaient à un moment ou un autre de mettre le b*rdel... On avait été bien fouillés (avec reniflement des roubignoles par les chiens policiers et tout et tout), pourtant certains se sont assis bien discrètement derrière ceux qui chantaient debout et ont sorti fumis, pétards, etc. Ça a provoqué une première grosse échauffourée ; puis, plus tard dans le match, des tensions ou échange de coups dans le même périmètre, quand des mecs escaladaient trop les grillages ou jetaient des pétards (dont l'un est retombé juste de l'autre côté de la grille, au milieu des spectateurs strasbourgeois). Et, soit dit en passant, ces types en noir n'étaient ni messins ni mosellans (ni français d'ailleurs).