Re: [RL] 14/10 On blame les ultras par manque de culture.d’un foot populaire
Publié : 15 oct. 2018, 09:29
L'image qui accompagne cette interview est une merveilleuse et parfaite illustration de l'incohérence centrale de fond qui détruit toute l'argumentation de ce monsieur et qu'il n'évoque étonnement pas : comment peux-tu te déclarer ultra, prétendre défendre un football "populaire", un football non régi par la financiarisation et dans le même temps t'exhiber à poil dans les tribunes du Parc des Princes pour y encourager une équipe montée à coup de milliards, financée par un pognon opaque et dirigée par des ressortissants d'un état dictatorial ?
Ce qui est valable pour le PSG l'étant pour la majorité des clubs les plus puissants de la planète.
L'année dernière les ultras lillois envahissaient la pelouse, menaçant le président Lopez : "Si on descend, on vous descend". Cette année, avec une direction identique, ces mêmes ultras à la mémoire bien courte ont tout oublié et dansent de bonheur parce que les résultats sont excellents. Bientôt une haie d'honneur pour le bon président Lopez ?
L'hypocrisie dans le football est sûrement généralisée, chacun vit avec ses contradictions, mais il faudra bien que les ultras assument leur propre incohérence et cessent de se voir comme les chevaliers blancs d'un football pur et vertueux. Ils sont juste les animateurs - pour preuve, la problématique obsessionnelle du fumigène - d'un spectacle embourbé dans le fric.
Ce qui est valable pour le PSG l'étant pour la majorité des clubs les plus puissants de la planète.
L'année dernière les ultras lillois envahissaient la pelouse, menaçant le président Lopez : "Si on descend, on vous descend". Cette année, avec une direction identique, ces mêmes ultras à la mémoire bien courte ont tout oublié et dansent de bonheur parce que les résultats sont excellents. Bientôt une haie d'honneur pour le bon président Lopez ?
L'hypocrisie dans le football est sûrement généralisée, chacun vit avec ses contradictions, mais il faudra bien que les ultras assument leur propre incohérence et cessent de se voir comme les chevaliers blancs d'un football pur et vertueux. Ils sont juste les animateurs - pour preuve, la problématique obsessionnelle du fumigène - d'un spectacle embourbé dans le fric.