Messagepar Lorange » 12 oct. 2017, 08:56
Génial !
On apprend donc que Canal, Bein et SFR perdent beaucoup, beaucoup d'argent pour acheter les droits TV du foot : un milliard pour le seul Bein en 4 ans !
Donc, nous avons :
- Des chaines de télé qui achètent des droits de retransmission avec de l'argent qu'elle n'ont pas.
- Cet argent servira à des clubs dont la quasi totalité est endettée (les actionnaires ou les collectivités mettent la main à la poche) à acheter beaucoup plus cher exactement les mêmes joueurs qu'auparavant (ce qui s'est passé cette année) avec de l'argent qu'ils n'ont pas.
- Tout système financier qui vit avec de l'argent qu'il n'a pas finit par exploser parce qu'un jour ou l'autre les banques refusent de prêter de l'argent pour des systèmes qui n'en produisent pas. On appelle ça Krach, Bulle ou Crise des subprimes.
Pendant ce temps le merveilleux Marney, son agent, son entourage, les intermédiaires dans les clubs, les dirigeants parait-il, touchent du vrai argent devant les yeux tout mouillés de bonheur de supporters qui trouvent que leur petit club à eux est radin, pingre et ne comprennent pas qu'on ne soit pas capable aussi de lâcher plusieurs millions, dizaine de millions, centaines de millions pour acheter la petite merveille qui fera vibrer leur petit cœur.
Ah oui, on n'a pas précisé : lorsque les banques refusent de jouer au petit jeu des entreprises surendettées, ces dernières sont tout proche de crever. Sauf que tout bon gouvernement, qui n'a pourtant jamais eu l'idée de faire cesser ce système délirant, a la généreuse idée de ne pas laisser crever la magnifique entreprise de télé ou de téléphonie et ces malheureux salariés.
Alors le bon gouvernement fait passer les dizaines de milliards de dettes qui ont servi à payer les droits télé, qui ont servi à payer les transferts, les familles, les agents, les intermédiaires, les dirigeants dans le déficit de l'état pour sauver le fantastique fleuron de la télé ou de la téléphonie de notre beau pays.
Et les dizaines de milliards tu te retrouves à les payer avec tes impôts de gentil supporter, en plus du maillot de Marney. Bon, là, j'avoue, je suis un peu excédé et je pense que si je te croise avec ton maillot de Marney sur le dos, je te tape...