Ginger...

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Amos
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Re: Ginger...

Messagepar Amos » 13 oct. 2011, 18:11

Hooper a écrit :Oui rien à voir c'était l'effet recherché, une excuse pour parler de Sin City et de me moquer d'Amos par la même occasion. J'avoue c'est assez déplacé de parler de Sin City dans ce sujet, une sorte d'oxymore (?) cinématographique. :mrgreen:
Te moquer de moua tu oses? Voyou ! :-P

Rassure toi j’ai rien contre les films en noir et blanc sauf les deux orphelines peut-être :-D et
Frankenstein. ( viewtopic.php?p=38402#p38402 ) Image :mrgreen:
Je suis même pas trop chaud pour la colorisation des vieux films, même s’ils ne touchent pas à l’original.
Mais faut dire qu’un Laurel & Hardy colorisé passe mieux chez les enfants que s’il était en N & B.

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Cactus
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Re: Ginger...

Messagepar Cactus » 13 oct. 2011, 22:04

Oxymore ? oxymore ?
est-ce qu' Amos a une gueule d'oxymore ?
:mrgreen:

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Palinodie
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Re: Ginger...

Messagepar Palinodie » 16 oct. 2011, 14:20

Je poursuis ma cure de Ginger Rogers :

Une déception "Lune de miel mouvementée" (once upon a time a honeymoon) et pourtant, il y a un bon metteur en scène Léo Mc Carey, et Ginger a comme partenaire Cary Grant, donc normalement...
L'histoire se passe en 1938/39, Ginger se marie à un comte autrichien, en fait un agent nazi et Cary Grant va lui ouvrir les yeux sur les activités malfaisantes de son mari. Bref, c'est un espèce de "To Be or no to be" avec une ridiculisation (ça existe, ce mot ?) des nazis, mais nettement moins bon, c'est un film de 42, donc de propagande, peut-être même un film de commande, en tout cas, ça ne fonctionne pas, Cary Grant en fait des tonnes (de trop sans doute) en pure perte, je viens de lire que Mac Carey détestait ce film. Next !

Le suivant, c'est "Double chance" (Lucky partners, que des titres "correctement" traduits cette fois) de 1940 (en ce temps là, une star tourne 3 films par an...) et là, la magie est présente. L'histoire est adaptée d'une pièce de Sacha Guitry et malgré le fait que le partenaire de Gingers soit un espèce de pale réplique d'Errol Flynn (Ronald Colman), ça fonctionne.
A noter que le film se termine par une longue scène au tribunal (probablement le 3ème acte de la pièce originelle, le second se passe dans un hotel à Niagara Falls, le 1er à NY) et que le juge, c'est Harry Davenport, qui excelle dans le type du personnage du magistrat intègre et bienveillant, quasi complice des accusés quand ils le sont à tort (entre autre, c'est lui qui joue le juge dans "vous ne l'emporterez pas avec vous" -you can't take it with it- un Capra à ne pas louper, même si Ginger n'est pas dedans...). Et évidemment Ginger est accusée à tort, tous les membres de la cour fondent devant elle, donc happy end.

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Re: Ginger...

Messagepar Cactus » 18 oct. 2011, 15:07

Palinodie a écrit :
(entre autre, c'est lui qui joue le juge dans "vous ne l'emporterez pas avec vous" -you can't take it with it- un Capra à ne pas louper, même si Ginger n'est pas dedans...).

...pas de Ginger non plus dans celui-ci, mais là, c'est le vent qui emportera tout !
( et pour le coup les titre anglais et français correspondent )

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Palinodie
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Re: Ginger...

Messagepar Palinodie » 25 oct. 2011, 15:56

Je complète ma filmographie about Ginger Rogers :

Un film très représentatif de ce qu'est la comédie américaine de la fin des années 30, "Vivacious lady" (pour 1 fois, le titre français est plus parlant "Mariage incognito) avec James Stewart dans le rôle du bénêt amoureux qu'il reprendra dans "you can't take with it", c'est même à se demander si Capra ne s'est pas inspiré de ce film tourné quelques mois avant pour le sien, puisqu'il est question dans les 2 films d'une fille qui doit "s'insérer" par son mariage dans une famile très bon chic bon genre, dans le cas de ce film Ginger, danseuse, se marie à un prof de fac qui la ramène dans sa petite ville et qui ne sait comment présenter sa femme à ses parents.
Le père, c'est Charles Coburn, que vous avez forcément jouer dans un rôle secondaire, ce mec a joué dans 4/5 films par an de 1938 à 1960, excellent dans ce rôle du pater familias qui tyrannise sa famille.
Beaucoup d'humour dans ce film, à qui il ne manque pas grand chose pour être devenu un classique, un peu plus de rythme peut-etre, parce que pas mal d'idées sont bonnes.
On voit 2 acteurs noirs dans ce film de 1938, Hattie McDaniel, la mama de "Autant en emporte le vent" qui joue évidemment une servante (faut avoir l'oeil, ele ne fait qu'une courte apparition) et un second qui est serveur dans un wagon restaurant, ça aussi, c'est le cinéma américain de ces années là (ça va durer jusque vers le milieu des sixties).

1 musical "Follow the Fleet" ("en suivant la flotte", si, si...) de 1936, ah enfin un musical, diront certains, avec Fred Astaire, voilà, enfin du connu, mais bon finalement, ce n'est pas ce que je préfère avec Ginger.
D'abord figurez vous qu'on voit Ginger en short, ce qui est inhabituel, et on comprend pourquoi quand on voit cette séquence de Follow the Fleet, elle a des "grosses" jambes, je veux dire des jambes musclées, genre cycliste féminin, ce qui parait logique, la danse, c'est un vrai sport.
Mais rassurez vous, la plupart du temps, elle est en robe longue !
Et puis, si Astaire est un super danseur, excusez moi, dans le rôle du tombeur, il y a mieux.
Bref, Ginger et Astaire se quittent, lui s'engage dans la marine, revient, retombe amoureux de Ginger, c'est évidemment réciproque, mais il va multiplier les maldresses, ce qu fait que le baiser final attendra un peu.
Il y a une super séquence de danse, quand le 2 répètent et qu'ils se plantent régulièrement, c'est nettement plus interéssant que les séquences où ils chantent chacun leur tour. Par contre, très belle chanson de départ des marins, très drôle.

Dans un second rôle, Randolph Scott plus connu par ici pour ces rôle de shériffs, outlaws et autre cow-boys.

Un policier, "Star of Midnight", là aussi le titre français "Monsieur Sherlock et Madame Holmes" s'il parait fantaisiste est plutôt pertinent puisque Ginger qui a 25 ans mène 1 enquête avec William Powell qui en a 43 et la presse dans le film les appelle Sherlock et Holmes.
Bon petit film, même si le couple Powell/Ginger n'est pas forcément crédible de prime abord, ça fonctionne pas mal, tout dans le régistre insolence/réplique qui font mouche, faut dire que Powell est un habitué des duos, il en a composé un fameux avec Mirna Loy sur pas mal de films.

L'intrigue ? Une femme disparait, un journaliste est assassiné, les 2 éléments sont liés sans qu'on comprenne pourquoi au début, et Powell soupconné du meurtre va enquêter.

Ca reste du classique, le metteur en scène appuie lourdement sur certains effets pour que le spectateur soupçonne les uns après les autres tous les characters, même le majordome, il y a un duo de flics, un gentil intelligen et 1 agressif/gros balourd mais quand même sympa et puis évidemment hors de question que Ginger et Powell sur le point de se marier passent la nuit ensemble avant la cérémonie, ce qui va donner tout son sel à la dernière séquence.


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