Le monde du Western

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Palinodie
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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 02 nov. 2015, 09:20

Lis moins vite... et tu cliqueras sur un lien qui te renseignera !

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Re: Le monde du Western

Messagepar DCD » 02 nov. 2015, 09:52

Ah OK ! De Carlo donc !

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 06 nov. 2015, 10:34

DCD a écrit :Ah OK ! De Carlo donc !

Ce qui peut porter à confusion sur le site du FC Metz...

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 10 nov. 2015, 11:04

Un petit mot en passant, cette semaine sur Canal +, la semaine du new western dont voici la présentation sur le site de Canal :

Western britannique (SLOW WEST), danois (THE SALVATION), autrichien (THE DARK VALLEY), mexicain (ARDOR), japonais (UNFORGIVEN) ou produit par Luc Besson (THE HOMESMAN), voire féministe (SHÉRIF JACKSON) : sept films, dont quatre inédits en salle, et le documentaire exclusif « Western : nouvelles frontières », redessinent la carte du territoire d'un genre inépuisable et en constant renouvellement...

Ils ont oublié le western Kurde qui est évoqué dans le doc diffusé hier soir « Western : nouvelles frontières ».
Evidemment je vais regarder tout çà, d'ailleurs j'ai commencé avec "The Homesman" de et avec Tommy Lee Jones, j'en dirai un mot (ou deux) à l'occase...

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 11 nov. 2015, 00:20

Palinodie a écrit :Un petit mot en passant, cette semaine sur Canal +, la semaine du new western dont voici la présentation sur le site de Canal :

Western britannique (SLOW WEST), danois (THE SALVATION), autrichien (THE DARK VALLEY), mexicain (ARDOR), japonais (UNFORGIVEN) ou produit par Luc Besson (THE HOMESMAN), voire féministe (SHÉRIF JACKSON) :
Waouh, "Shérif Jackson" (en fait c'est "Sweetwater" , le titre original), un western féministe ?
Que nenni, c'est simplement un avatar des film de Tarantino qu'ont voulu faire les frangins Miller, probablement des jumeaux exaltés (vus dans le doc cité précédemment) dont l'un finit la phrase que l'autre a commencé. Donc énormément de morts (violentes), un peu de sexe et pas mal de dérision, il manque juste une bonne histoire pour que ce soit une totale réussite.
Parce que le scénar', il tient sur une feuille de papier à cigarette, nous sommes au Nouveau Mexique après la guerre de Secession (le shérif est un ex-bushwacker), dans une petite ville sous l'emprise d'un prêcheur totalement too much qui a monté sa propre église et qui tient sous sa coupe tous les notables, un couple mixte (un mexicain et une white girl, qui plus est ex-prostituée) qui heurte les convictions du prêcheur (pas de mélange...) essaie de survivre en cultivant la terre. Un shérif envoyé par le gouverneur mène une enquête sur 2 disparitions (le saint homme les a expédiés en enfer), le mari mex est tué par le fou de Dieu et sa femme (après avoir été violée) se venge en exterminant l'un après l'autre tous les complices du Prêcheur, ça se termine par un duel à 3 dans un corral rempli de moutons, seule survivra la femme, ça n'en fait pas pour autant une oeuvre approuvée par le MLF !

Heureusement restent les acteurs, le prêcheur, c'est Jason Isaacs, comme je pressens que ce nom ne vous dit rien, c'est Lucius Malefoy de la saga Harry Potter, le mec avec les cheveux blancs, ça y est, vous remettez ? En Charles Manson (tout y est, les abus sexuels, les meurtres, la domination et la démesure totale) du 19ème siècle, il assure un max, de même Ed Harris (qu'on ne présente plus, 65 ans à la fin du mois) en shérif farfelu, limite cinglé (quelle entrée en ville !) mais tendance Sherlock Holmes.
Quant à l'héroïne principale, le hasard a fait que je venais de la voir (et de la remarquer) très récemment dans un épisode de Law and order de 2008 (saison 18, épisode 7, rediffusé sur 13ème rue), c'est January Jones, belle plante qui a explosé dans "Mad Men".

Les frère Miller n'y ont pas été avec le dos de la cuillère avec la caricature, par exemple les notables sont en général des crétins, doublés éventuellement de pourris et/ou d'obsédés sexuels, on ne peut pas dire qu'on est dans la nuance...

Ce n'est pas ma tasse de thé, mais bon, j'ai pu le regarder jusqu'au bout, ce n'est pas toujours le cas, loin de là.

Rien à voir avec le film diffusé lundi, "The Homesman" (2013) qui lui pourrait être qualifié de féministe, on pourrait même y voir un hommage rendu aux femmes "pionnières" du 19ème siècle dans l'Ouest américain.
Pour le coup, alors que les morts violentes se comptent sur les doigts d'une main, l'histoire est forte, hyper réaliste, tellement qu'elle nous met parfois mal à l'aise, particulièrement dans les premières séquences (celles après le repas entre l'héroïne et un voisin) qui décrivent, à la fois de façon elliptiques et effrayantes les conditions de vie de ces gens qui sont venus, depuis l'Est, dans les Grandes Plaines (ici le Nebraska central, des plaines à n'en plus finir, aucun arbre, un climat de chien) tenter de survivre dans un milieu ô combien hostile.

Tellement hostile et difficile que 3 femmes perdent la raison et que la seule solution, c'est de les convoyer vers la civilisation, à savoir l'Iowa, de l'autre côté du Missouri, un voyage de 3/4 semaines.
C'est Mary Bee Cuddy, une vieille fille (de 31 ans !) en apparence forte et indépendante qui va s'y coller et dont le chemin va croiser celui de George Briggs, un ex-soldat devenu un claim jumper, sur le point d'être pendu qui va devenir son Partner dans l'aventure.

Un quoi ?

Un claim jumper, c'est à dire quelqu'un qui attend qu'un propriétaire quitte sa propriété (une mine, une maison) pour une raison quelconque, et qui s'approprie le bien d'autrui, ce qui, on s'en doute, ne passait pas trop bien.

De toute façon, je n'ai pas l'intention d'en dire de trop, c'est un film qui se doit d'être vu, à la fois pour sa qualité dramatique, mais aussi pour son réalisme.
Dans ma bibliothèque, figure un bouquin de photos prises au moment du "Far West" (pas un truc de luxe ou de collectionneur, un bon vieux "Le grand Livre de" acheté dans une brocante) et c'est frappant comme Tommy Lee Jones a reproduit la réalité.
Si on veut chipoter, il y a un peu trop de maisons en bois dans le film, alors que dans le Nebraska central, les arbres sont si rares qu'on se chauffe, en 1850, avec du crottin de bison et qu'on construit avec des mottes de terre séchée. Ca s'explique parce que les extérieurs ont été tournés au Nouveau Mexique.

Par ailleurs, la façon dont c'est filmé ainsi que la musique (très réussie, perso, c'est très rare que j'évoque la musique) sont raccords avec l'ambiance générale du film qui, vous l'avez compris, même les plus demeurés (qui n'ont pas atteint cette ligne, de toute façon), n'ont rien à voir avec celui précédemment chroniqué.

De plus, les acteurs principaux sont formidables, Tommy Lee donc et Hillary Swank que tu croirais qu'elle a vécu toute sa vie avec ces fringues et qui donne sa pleine mesure dans ce rôle, comme elle l'avait fait, dans un tout autre registre, dans "Million dollar baby".

Eh ben dis donc, on t'a connu moins enthousiaste, tu cries au chef d'œuvre ?

Pas forcément, c'est un film mémorable, ce qui est tout de même important, mais qui, à mon sens, comporte des faiblesses, dont une est la..., non je ne peux pas le dire, j'attends que quelqu'un le regarde pour qu'on en discute !

.

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Re: Le monde du Western

Messagepar DCD » 11 nov. 2015, 13:56

Ben pour ça, il faudrait qu'il soit diffusé sur la TNT.

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Re: Le monde du Western

Messagepar Brunette » 12 nov. 2015, 19:41

Palinodie a écrit :
Rien à voir avec le film diffusé lundi, "The Homesman" (2013) qui lui pourrait être qualifié de féministe, on pourrait même y voir un hommage rendu aux femmes "pionnières" du 19ème siècle dans l'Ouest américain.
Pour le coup, alors que les morts violentes se comptent sur les doigts d'une main, l'histoire est forte, hyper réaliste, tellement qu'elle nous met parfois mal à l'aise, particulièrement dans les premières séquences (celles après le repas entre l'héroïne et un voisin) qui décrivent, à la fois de façon elliptiques et effrayantes les conditions de vie de ces gens qui sont venus, depuis l'Est, dans les Grandes Plaines (ici le Nebraska central, des plaines à n'en plus finir, aucun arbre, un climat de chien) tenter de survivre dans un milieu ô combien hostile.

Tellement hostile et difficile que 3 femmes perdent la raison et que la seule solution, c'est de les convoyer vers la civilisation, à savoir l'Iowa, de l'autre côté du Missouri, un voyage de 3/4 semaines.
C'est Mary Bee Cuddy, une vieille fille (de 31 ans !) en apparence forte et indépendante qui va s'y coller et dont le chemin va croiser celui de George Briggs, un ex-soldat devenu un claim jumper, sur le point d'être pendu qui va devenir son Partner dans l'aventure.

Un quoi ?

Un claim jumper, c'est à dire quelqu'un qui attend qu'un propriétaire quitte sa propriété (une mine, une maison) pour une raison quelconque, et qui s'approprie le bien d'autrui, ce qui, on s'en doute, ne passait pas trop bien.

De toute façon, je n'ai pas l'intention d'en dire de trop, c'est un film qui se doit d'être vu, à la fois pour sa qualité dramatique, mais aussi pour son réalisme.
Dans ma bibliothèque, figure un bouquin de photos prises au moment du "Far West" (pas un truc de luxe ou de collectionneur, un bon vieux "Le grand Livre de" acheté dans une brocante) et c'est frappant comme Tommy Lee Jones a reproduit la réalité.
Si on veut chipoter, il y a un peu trop de maisons en bois dans le film, alors que dans le Nebraska central, les arbres sont si rares qu'on se chauffe, en 1850, avec du crottin de bison et qu'on construit avec des mottes de terre séchée. Ca s'explique parce que les extérieurs ont été tournés au Nouveau Mexique.

Par ailleurs, la façon dont c'est filmé ainsi que la musique (très réussie, perso, c'est très rare que j'évoque la musique) sont raccords avec l'ambiance générale du film qui, vous l'avez compris, même les plus demeurés (qui n'ont pas atteint cette ligne, de toute façon), n'ont rien à voir avec celui précédemment chroniqué.

De plus, les acteurs principaux sont formidables, Tommy Lee donc et Hillary Swank que tu croirais qu'elle a vécu toute sa vie avec ces fringues et qui donne sa pleine mesure dans ce rôle, comme elle l'avait fait, dans un tout autre registre, dans "Million dollar baby".

Eh ben dis donc, on t'a connu moins enthousiaste, tu cries au chef d'œuvre ?

Pas forcément, c'est un film mémorable, ce qui est tout de même important, mais qui, à mon sens, comporte des faiblesses, dont une est la..., non je ne peux pas le dire, j'attends que quelqu'un le regarde pour qu'on en discute !

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Tu as été déçu par la fin ?

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 12 nov. 2015, 21:32

La fin "finale" ne m'a pas dérangé, après ce bref intermède où il a fait preuve d'humanité et d'altruisme, Georges Briggs va, je dirais logiquement, puisque Mary Bee n'est plus là pour le "contrôler", reprendre sa vie errante, dans l'Ouest encore sauvage, donc avec une certaine liberté, mais aussi sans vouloir aucune responsabilité, comme au début du film, et également limite clodo et alcoolo.


Par contre, "faire" se suicider Hillary Swank aux 2/3 du film est certes surprenant, mais surtout un peu à contre-sens de la personnalité du personnage, qui est très très religieux, je veux dire qui essaie de coller le plus possible, par conviction, aux préceptes de la Bible, dans ce cadre, son suicide par pendaison ne se justifie guère...
C'est même à la limite un peu "facile", j'eus aimé voir l'évolution du personnage de Mary Bee. Enfin, bon, sur ce coup, Tommy Lee Jones n'a fait que suivre le roman originel (que je n'ai pas lu).

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Re: Le monde du Western

Messagepar Brunette » 14 nov. 2015, 13:33

Le suicide de Mary Bee est surprenant car il arrive au moment où l'on ne s'y attend pas du tout ! Les deux personnages s'étaient rapprochés au fil de leur "mission", et ce suicide intervient comme un acte de désespoir total, dans le sens où elle avait proposé à cet homme de changer et qu'il l'a rejetée (de la même manière qu'elle a été rejetée par d'autres hommes auparavant).

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Re: Le monde du Western

Messagepar Palinodie » 09 déc. 2015, 17:02

En ce moment, « the wild bunch » (La horde sauvage), de Sam Pecpinpah (1969), un des westerns qui a révolutionné le genre, passe sur Ciné Classic, mais plutôt que d’évoquer ce film, je vais m’attaquer au 1er film de Peckinpah sorti en 1961 « The deadly companions» (qui passe lui sur TCM), ce qui donne en vf « New Mexico » , sans doute que dans le cinoche frenchie, les compagnons ne peuvent être que joyeux comme dans Robin des Bois.

Autant le dire de suite, ce film dont l’action se déroule dans l’état du Nouveau-Mexique (et le tournage en Arizona) n’est pas franchement un chef d’œuvre, c’est même carrément le moins connu et probablement moins apprécié des films de SP.
Sans doute, parce que le script lui a été imposé et que ce dernier contient un certain nombre d’invraisemblances, voire d’aberration.

A commencer par le début du film, dans lequel un ancien soldat nordiste (il en porte toujours la culotte d’uniforme avec la bande jaune, d’où son surnom de Yellow Leg) sauve de la pendaison le type qui l’a balafré à un point tel qu’il n’ôte plus son chapeau, parce que ce qu’il veut avant tout, on va l’apprendre plus tard, c’est tuer le type de ses propres mains.
Une fois le type sauvé, il lui propose, ainsi qu’à son acolyte, tous les deux, des anciens sudistes, d’aller cambrioler une banque, comme stratégie pour se venger, on a déjà vu mieux et plus direct, par exemple laisser la pendaison suivre son cours ou au hasard, le provoquer en duel et l’abattre.
Un peu plus loin dans l’histoire, Yellow Leg et l’héroïne, poursuivis par des Indiens, enterrent l’attelage pour ne plus laisser de traces, et ensuite poursuivent leur route avec un travois portant un cercueil qui laisse 2 belles traces parallèles ????.

Bref, l’histoire tient plus ou moins debout, restent donc les acteurs.

Manque de bol, Yellow Leg, c’est Brian Keith, un acteur quelquefois présenté comme un double de John Wayne, OK, alors mais sans le charisme que pouvait posséder le Duke.

L’héroïne, c’est Maureen O’Hara, justement une des partenaires du Duke dans quelques films importants, »The quiet man » (L’homme tranquille par exemple) et c’est elle qui a permis ce tournage en le finançant en partie, elle le regrettera, du fait que le film a eu très peu de succès et aussi parce qu’elle était embarrassée par le fait que le Sam, il se grattait les bollocks en permanence. Là, elle a 40 ans, pour jouer le rôle d’une entraineuse, c’est un peu limite.

Restent les 2 seconds rôles, à commencer par le type que poursuit Yellow Leg, c’est Chill Wills, plutôt un habitué des seconds rôles « sympas », le toubib dans « Rio Grande » et un pote dans » Mc Lintock » (ces 2 films déjà avec Maureen et le Duke), un compagnon de Davy Crockett dans « Alamo » (toujours avec John Wayne), là il est très crédible dans ce mélange de type débile, halluciné et dangereux.

L’associé de Chill Wills, je suis persuadé que vous ne le connaissez pas, pourtant c’est sans doute un des plus gros queutards qu’ait connu Hollywood, j’ai nommé Steve Cochran, un peu un physique à la Dean Martin, je n’ai pas le temps d’énumérer toutes ses conquêtes, ce post ferait 2 pages de plus.
Si vous voulez en savoir plus, procurez vous la biographie de Mamie Van Doren (tapez ce nom dans Google Images, elle n’a de Mamie que son prénom, du moins à cette époque –elle vit toujours-), qui a décrit en détail sa relation avec Steve et comment qu’il la schmiblickait sur un fauteuil entre 2 prises, quand il n’allait pas « voir » une autre actrice…

En tout cas , là il est raccord avec son rôle, celui d’un type obsédé par les femmes, ici en l’occurrence Maureen O’Hara, qu’il n’hésiterait pas à violer à côté du cercueil de son fils (ça fait 2 fois que je parle de cercueil, je vous expliquerai plus tard) à elle, si l’occasion se présentait.

Et bien figurez vous que le Steve, il a une mort hyperlogique par rapport à son mode de vie qu’on imagine quand même assez fatigant pour l’organisme !
(C’est là le moment intéressant de la chronique, je me doute que le reste, vous n’en avez rien à battre...)
Donc Steve Cochran en 1965 a 48 ans, il a un yacht, il va faire une petite croisière au large du Guatémala, of course, il a amené quelques provisions, à savoir 3 assistantes (female assistants, précisent bien les amerloques). Manque de bol, en plein large, Steve meurt (officiellement) d’une infection pulmonaire aigue et les 3 assistantes ne savent pas, à défaut d'autre chose, manœuvrer le bateau et vont donc cohabiter, avant qu’on les retrouve, une dizaine de jours avec le cadavre du Steve, c’est pas un truc légendaire çà et en plus raccord avec le film décrit plus haut, un peu de patience, vous allez comprendre !!!

Bizarrement, Hollywood n’a pas fait la promo de l’histoire, par contre, ça peut faire un bon début de scénar’ de film porno…

Ah oui, à propos de scénario, l’histoire du film :
Après la 1ère scène décrite plus haut, Yellow Leg et ses deadly companions vont dans une ville pour cambrioler une banque, mais ils sont devancés par d’autres malfaiteurs qui s’enfuient en tirant sur tout ce qui bouge et par accident Yellow Leg, en répliquant, tue un jeune garçon, le fils de Maureen.
Du coup, il décide d’accompagner la mère éplorée dans une ville voisine afin d’enterrer le garçon près de son père (d'où le cercueil), mais la ville voisine est en plein milieu du territoire apache et est devenue une ville fantôme.
Vous voyez que du très logique et qui s’enchaîne bien, quoi !

Mais tout au long du film, on découvre quelques scènes que Peckinpah développera plus tard, par exemple, Steve Cochran tire sur son reflet dans un miroir (c’est la fin de « Pat Garrett et Billy the Kid »), l’attaque de banque meurtrière couplée avec une cérémonie religieuse sera développée de façon exponentielle dans le début de « the wild bunch », le garçon qui meurt joue de l’harmonica comme dans « Croix de fer », le cadavre transporté tout au long du film annonce « Apportez moi la tête d’Alfredo Garcia », signalons aussi la présence de Strother Martin, inoubliable dans « the wild bunch », bref l’univers de Peckinpah se met en place dans ce film.

Donc sur TCM « New Mexico » et sur Ciné-Classic, « la horde sauvage », si vous ne devez en voir qu’un, je crois que vous savez lequel…


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