Pour le meilleur et pour le pire...

[Palinodie]

Une fois n'est pas coutume, j'ai regardé un film en vf "Pour le meilleur et pour le pire" sur France 3 ce soir et franchement, je ne l'ai pas regretté !

L'histoire ? Melvin, un misanthrope (Jack Nicholson) doublé d'un malade atteint de troubles obsessionnels compulsifs, vous savez, le genre qui ne peut pas marcher sur les lignes du trottoir, je sais, toi aussi, tu le fais de temps en temps, mais lui, c'est tout le temps, donc ce mec, par ailleurs écrivain à succès de romans sentimentaux, va petit à petit sortir de sa coquille grâce, à dans le désordre, un chien, son voisin homosexuel et une serveuse de son restau favori dans lequel évidemment il arrive toujours à la même heure, exige la même table et apporte ses propres couverts en plastique.

Ce qui est formidable la-dedans, ce sont les acteurs avec Jack Nicholson et Helen Hunt en tête et les dialogues, même en vf, ils sont hilarants, quelques extraits (trouvés sur le net, mais je ne peux les lire qu'en cache, donc plutôt que de filer un lien qui risque de planter, je vais copier/coller) :

1. Simon (le voisin gay, par ailleurs artiste peintre) a dérangé Melvin en pleine écriture en frappant à la porte de son domicile:

Melvin : Savez vous que vous êtes sur mon lieu de travail monsieur ?

Simon : Heu non je ne le savais pas.

Melvin : Est ce que vous aimez être interrompu lorsque vous folâtrez dans les pastels de votre jardinet ?

Simon : Non non, en fait non et d'ailleurs il m'arrive de désactiver mon téléphone et de mettre un petit bout de carton plié sous…

Melvin : Et bien moi je travaille tout le temps. Je vous défends donc à tout jamais d'interrompre mon travail c'est clair ? Pas même en cas d'incendie. Pas même si vous entendez comme un choc derrière ma porte et qu'après une huitaine de jours vous sentez qu'il émane de chez moi une puanteur qui ne peut venir que d'une charogne avancée. Si vous devez vous écraser un foulard sur la gueule parce que l'odeur est si infecte que vous craignez de vous évanouir, même alors, vous laissez cette porte tranquille. Ou tenez, si il y a une élection présidentielle et vous êtes tout excité et vous voulez faire la fête parce qu'un de vos compagnons de partouze est devenu la toute première fiote à accéder à la fonction suprême et qu'il a l'intention de sauter avec vous dans la piscine de la Maison Blanche et que vous, vous avez une folle envie de partager cet instant de bonheur avec quelqu'un, même alors, touchez pas à cette porte. Ne serait-ce que pour l'effleurer.
NIET ! Sous aucun prétexte ! On s'est bien compris ma cocotte ?

Simon : Euh, euh … oui … votre requête n'est pas très subtile !

Melvin : Entendu, alors ? [Il lui claque la porte au nez]

Simon [à Frank, son copain] : Selon la théorie des confrontations, il ne risque plus de me marcher sur les pieds !

2. Melvin [Au patron du restaurant, en colère.] : Je ne suis pas un emmerdeur… Vous oui… Mais je ne vous juge pas.

3. La secrétaire de la maison d'édition (qui bave devant Melvin, t'as l'impression qu'elle va illico lui faire une fellation) : Comment vous y arrivez hein [à écrire ces romans] ? … A cerner les femmes aussi bien ?

Melvin (effrayé et cherchant à se barrer le plus vite possible) : J'écris au masculin et je soustrais la logique et les responsabilités.

4. Melvin [A la femme de ménage hispanique qui vient de le remercier gentiment de s'occuper du chien] : Vous avez acquis ce langage avec la chaude pisse mexicaine au sein de votre bar à p**** natal ou vous profitez de votre mise à pied pour taper dans le whisky ?

5. Melvin [A Carol, au restaurant, qui a mis sa plus belle robe] : Cet endroit est bizarre… On m'oblige à acheter un costume neuf et une cravate et vous, on vous laisse entrer en tablier.

6. Carol : La toute première fois où vous êtes venu au restaurant, je vous ai trouvé très séduisant, et ensuite… vous avez parlé !

7. Melvin [au Barman] : Si j'avais dit ce qu'il fallait dire, je me trouverais maintenant au lit avec une femme qui… si vous la faites rire, vous vous sentez vivre ! Au lieu de ça, je me retrouve avec vous ! Sans vous offenser, un débile profond qui fourgue la dernière drogue légale ! Un double wiski-soda à part !

Ajoutons cette scène très visuelle où Marvin arrive comme un dingue dans un magasin qui vend des fringues pour acheter une veste et une cravate, donc il ouvre la porte brusquement, mais stoppe tout aussi net, puisque sur 2 m, il y a une surface carrelée (donc des lignes, je le rajoute dans le cas peu probable où des mous du bulbe ou Chippendale se soient aventurés à lire plus d'1 paragraphe de ce topic).

Le vendeur depuis son comptoir, à l'ntérieur du magasin : Monsieur, vous désirez ?
Melvin : euh... une veste et une cravate
Le vendeur : entrez donc
Melvin : NON !
Le vendeur : ....

Ca faisait longtemps que j'avais pas rigolé comme çà devant la téloche !

[Palinodie]

Finalement en fouillant, j'ai trouvé çà :

http://www.replikultes.net/films/fiches ... r/repliks/

Certaines répliques se suffisent à elle même, pour d'autres, c'est quand même mieux dans le contexte !!!

[Amos]

Ca faisait longtemps que j'avais pas rigolé comme çà devant la téloche !

C'est sur que ça doit te changer des Ginger et des cow boy.

Pour une fois tu as fait le bon choix, continue tu es sur la bonne voie !

[Hooper]

Un rôle sur mesure pour Nicholson !

http://www.youtube.com/watch?v=eVQOR_sBKII