Tu as été très clair.santamaradona a écrit :Une phase de transition ou une contre attaque? ou une attaque rapide ? J'ai l'impression que beaucoup sur le forum confondent les termes et les utilisent "à tout va" ce qui fait perdre le sens à leur phrase ou à leur démonstration...sogood a écrit : Le problème c'est qu'en L1, la majorité des buts fait suite à une phase de transition et non une phase de préparation/construction.
Il faudra s'adapter car à part le PSG et parfois Marseille et Monaco, les autres équipes n'ont pas la capacité technique de dominer un adversaire et à le déséquilibrer régulièrement avec un jeu de possession.
Pour essayer de préciser, la transition offensive est une perte de balle de l'adversaire et le passage de son équipe d'une phase sans ballon à une phase avec ballon (l'inverse est vrai pour une transition défensive...).
Dans un jeu en transition, on y trouve donc des contre attaques mais aussi des attaques rapides et enfin des attaques placées.
Je pense donc que tu veux parler de contre attaque ou attaques rapides mais la différence est notable.
Par contre dans tous les matchs de Ligue 1, les attaques placées sont majoritaires. Elles sont surtout faites pour "faire courir l'adversaire", user physiquement, mentalement, déstabiliser le bloc.
Elle permettent surtout en transition défensive, donc quand l'équipe perd le ballon, d'enclencher (ou pas, selon la volonté du coach, le moment du match etc) un pressing haut en phase défensive pour vite récupérer le ballon et surtout le récupérer très haut sur le terrain.
Récupérer le ballon haut permet un jeu en attaque rapide qui offre en effet beaucoup de situations de buts mais qui est premièrement physiquement très usant, et deuxièmement, la résultante d'une attaque placée préalable.
Ce qui n'est pas le cas de la contre attaque, plus soumise à un repli défensif en phase défensive, et apparaît lors d'une perte de ballon tres haute sur le terrain de l'adversaire (et donc souvent très basse pour l'équipe qui défendait) et demande donc une explosivité des joueurs et surtout une précision de passes élevée donc de la technique (ce qui manquait à l'équipe de Boloni).
Tout ça pour dire que jouer en transition un jeu d attaques rapides dépend de la hauteur des lignes sur le terrain et est en général associé à un jeu en attaques placées alors que beaucoup ont tendance à opposer les deux termes.
Pas sûr d'avoir été très clair![]()
J'étais de mon côté plus synthétique.
La contre attaque, ton bloc est bas, ta récupération l'est donc également. C'est ce qu'on a vu avec Boloni.
Lorsque je fais évoluer mon groupe dans le but de créer du danger grâce à des transitions rapides, il est plutôt bloc médian.
Pour profiter en 3 ou 4 passes maximum du temps d'avance qui a été créé à la récupération, soit par une passe verticale soit par une élimination individuelle.
En travaillant sur quelques analyses de matchs de L1, je me suis rendu compte que les équipes qui effectuent une phase d'approche avec un style indirect sont très rares. Et d'ailleurs même le PSG aime employer parfois un style direct pour profiter d'un déséquilibre adverse.
Et c'est ce déséquilibre qui est difficile à créer en L1 avec un style plutôt indirect, avec des redoublements de passes, du jeu en triangle...car le niveau technique moyen est trop faible.
Alors les équipes profitent plutôt de la vitesse de joueurs de couloirs ou aiment attaquer la profondeur rapidement.
Le match Angers Strasbourg est un bel exemple de la difficulté alsacienne à pouvoir mettre en danger les angevins en utilisant un style indirect rendu obligatoire par le manque d'espace derrière le bloc adverse.
Pour revenir à nos messins, il est intéressant de voir que le staff tente de travailler les différentes manières de créer du danger.
C'est là que j'aime SLM.
Car il fait évoluer et progresser individuellement et collectivement ses joueurs.