Estac-Metz- Face à des Messins en perte de vitesse, l’Estac, battue à Châteauroux, ne doit pas laisser l’occasion de prendre trois points à sa portée.

Raphaël Caceres avait démarré fort avec deux buts lors de ses trois premiers matches. Il aimerait reprendre sa marche en avant ce soir contre Metz
photo Jérôme BRULEY
1. Rester maître à domicile
Son faible nombre de points pris à l’extérieur (4) oblige l’équipe troyenne à rester au top au stade de l’Aube. « C’est notre obsession cette saison et nos résultats à l’extérieur, victoire ou défaite, n’ont pas d’influence là-dessus», rappelle Jean-Marc Furlan. Pour l’instant, elle est dans les clous (3 victoires, 2 nuls), bien qu’elle ait déjà été menée trois fois. Les victoires arrachées dans le temps additionnel contre Angers et Tours lui donnent la force d’y croire, quel que soit le scénario. Pourtant, on se prend à rêver d’un succès maîtrisé, sans frayeur, avec au moins deux buts d’écart. Histoire de se forger plus d’assurance. Est-ce trop demander ?
2. Déjà trop de nuls
L’Estac a perdu à Châteauroux, après sept matches sans défaite. Ça a mis la rage aux joueurs, parce qu’ils devaient faire beaucoup mieux. En même temps, si l’équipe troyenne peut se sortir des nuls pour prendre plus de victoires, quitte à perdre de temps en temps, elle avancera plus vite. « On peut s’appuyer sur notre solidité défensive pour prendre plus de risques », lançait cette semaine Enza Yamissi.
3. Relancer l’attaque
10 buts en 11 matches, c’est un total encore faiblard, un peu dans la lignée de la saison dernière. Tout le monde en convient : l’attaque troyenne tourne au ralenti et limite pour l’instant ses ambitions. « Les mêmes questions sur l’efficacité reviennent, et je vous comprends parce que je suis irrité aussi, glisse Furlan. Mais je me sentirais beaucoup moins bien si je me présentais face à vous avec une équipe qui ne se crée pas d’occasions. Ça voudrait dire, pas de production, pas de talent et surtout pas d’espoir. » Tout le monde croit encore au déclic. Mais vite, que Thiago ne soit plus le meilleur buteur du club !
4. Rester en haut de tableau
Dans cette Ligue 2 ouverte comme jamais, il faut être très mesuré avec le classement, au moins jusqu’à la trêve. Mais tout de même, il vaut mieux se balader en mer calme. Car tout peut aller très vite… vers le bas aussi. « C’est le vœu du vestiaire de rester le plus haut possible, indique l’entraîneur. Tout le monde doit être conscient, notamment les gamins, des sacrifices que cela implique. Mais on a quand même passé un cap dans ce domaine. On est plus compétitif. »
5. Un calendrier compliqué
La suite du championnat jusqu’à la trêve s’annonce plus ardue, avec un déplacement à Clermont (2e), très dur à manier à domicile puis la réception de Nantes qui monte en puissance. S’ensuivra une longue trêve en championnat (3 semaines) avant un voyage au Havre. Ensuite, ce sera deux match à domicile contre Istres et Reims. Tout le monde rêve d’un derby au sommet. Mais pour cela, l’Estac ne doit pas laisser de points en route. Furlan : « Ça va dépendre de notre capacité à nous imposer contre des équipes très regroupées. » Pour l’instant, l’Estac s’est montrée plus à l’aise lorsque l’adversaire se découvre un peu. A suivre, ce soir.