Nikelkrom a écrit :Bijotat, et les autres ?
Son nom restera à jamais associé au gouffre historique dans lequel a chuté le FC Metz : Bijotat = National. Atterri à Saint-Symphorien au mois de juin 2009 avec, disait-il en ce temps-là, « une envie féroce », le technicien a quitté les lieux en silence et avant l’heure, invité par ses dirigeants à céder son banc à la veille de l’ultime rendez-vous de son équipe en Ligue 2. Ce Metz - Tours, dernier acte d’une saison pourrie, n’aurait de toute façon rien changé à l’échec que Dominique Bijotat trimballera désormais sur son curriculum.
Les absents ont, paraît-il, toujours tort. Le futur ex-entraîneur de Metz n’échappe pas à l’adage. Oui, Dominique Bijotat a eu tort. Tort de ne pas avoir su donner consistance aux rêves d’élite murmurés au début de leur idylle par son président, Bernard Serin. Tort d’avoir accumulé les contre-performances au cours de cette seconde partie de championnat. Et tort, aussi, quelque part, de ne pas avoir usé des ficelles de la communication : silencieux sur quelques décisions relevant de sa hiérarchie avec lesquelles il aurait pu marquer son désaccord, il s’est aussi entêté à protéger des joueurs qui ne le méritaient pas forcément au sein de son vestiaire. Peut-être profitera-t-il des jours prochains pour rompre la glace et déballer ses vérités. Celles qu’il a bien souvent semblé contenir, dans cette forme d’élégance flirtant parfois avec de la froideur. Sortira peut-être alors de terre une autre version, plus nuancée et forcément plus juste à son égard, à l’heure où l’on cherche encore les coupables de cette descente aux enfers. Car desservi par les résultats de son équipe, Dominique Bijotat l’a aussi été par les siens, proches et moins proches. Bizarrement, il ne s’est trouvé personne parmi eux pour lever la main et partager les responsabilités. Mais c’est vrai, la plupart de ceux qui auraient pu le faire n’étaient pas là, eux non plus, hier soir.
Cédric BROUT.
"Atterri en juin 2009" ???