La ville de Metz aime son club

[grenat57500]

Article du républicain lorrain:

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La ville aime le club, si, si…
Bernard Serin et Dominique Gros ne sont plus fâchés. L’épisode de la rénovation du stade a été mis de côté et l’heure est à un soutien financier de la ville de Metz, clairement affiché.
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Bernard Serin et Dominique Gros. Le fil est renoué. Photo Karim SIARI.

On les avait quittés, comment dire, un peu fâchés, on les a retrouvés hier, pas vraiment bras dessus, bras dessous, mais presque… Rappelez-vous, en début d’année, le dossier du stade était revenu sur le devant de la scène, avec la perspective d’accueillir l’Euro 2016. L’affaire était, croyait-on, bien engagée. Jusqu’à ce que le maire de Metz décide unilatéralement, un beau matin, de mettre un terme à tout ça. Inutile de vous préciser que le président du FC Metz l’avait pris en travers de la gorge…

Quelques mois plus tard, à quelques heures d’un match face à Créteil susceptible de renforcer un peu plus l’espoir de retrouver au plus vite la Ligue 2, Bernard Serin et Dominique Gros se sont donc assis, côte à côte, à la même table d’une conférence de presse.

Depuis la descente en National, le premier s’est attaché à compter ses soutiens, et évidemment, ses gros sous. Le second a bien pris conscience que sa ville ne pouvait pas laisser tomber ce qu’il considère aujourd’hui comme un monument.

Dominique Gros a alors pris la parole « A quelque chose malheur est bon. Le National a permis de tout remettre à plat. Et contrairement à ce que certains voulaient bien laisser entendre, nous nous sommes parlé. » Pour se dire quoi ? Pour annoncer quoi ?

S’en est suivie la liste des efforts financiers que la ville de Metz a consentis ces derniers mois et qu’elle a décidé de consentir à l’avenir, histoire de souligner qu’entre les deux parties, le désamour n’est plus d’actualité.
Stade gratuit

La convention qui régissait les relations datait en effet de l’an 2000. D’une époque ou ni l’un, ni l’autre n’étaient aux affaires. Il était donc temps de la toiletter. Et dans les grandes lignes, voilà ce qui va changer :

- Le stade était loué par la ville au club 400 000 € par an. Cette saison, en National, il sera mis à disposition gracieusement. Et dans la nouvelle convention, il sera loué 200 000 € en Ligue 2 et 500 000 € en Ligue 1.

- La pelouse dont l’entretien coûtait 200 000 € au club sera désormais entretenue par la ville. Qui dépensera moins que cette somme mais qui fera un effort non négligeable.

Par ailleurs, la ville continue à verser 900 000 € pour le centre de formation. Comme c’était le cas ces deux dernières saisons. Ajoutez à cela les 120 000 € accordés l’année dernière pour la réfection du terrain synthétique, plus les 370 000 € qui l’ont été ces derniers mois pour l’adaptation du stade d’athlétisme (qui permet désormais à la CFA d’y jouer), et vous constaterez que la ville de Metz soutient effectivement son club.

Quant au sujet qui fâche, celui de la rénovation du stade, la question a été posée. La réponse se fait attendre. Renseignements pris, tout le projet est pour l’instant suspendu et les 10 millions d’euros promis sont dans l’attente d’une remontée. Les hommes d’Albert Cartier savent ce qu’il leur reste à faire…
Patrick DELAHAYE.

[Dark 5.7]

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