Je me permets de mettre ici un post que j'avais rédigé autre part :messinmarseille a écrit : A ceux un peu plus loin, oui, c'est à toi, près du radiateur à qui je parle, tu m'a soulé toute la semaine avec une tactique formule 4X4 deux. Soit béni, ton voeu a été exaucé pendant une petite heure. Pas tout à fait le Monaco Style, mais ça y ressemblait.
Eh oh, on écoute au fond !! Au dernier cours, vous vouliez quelque chose de plus stable et plus offensif, on a repris la formule Niçoise derrière, conservé géant noir au milieu avec un hobbit du luxembourg. mis une crevette cuite sur la droite, et un passeur gôche. Devant, victoire, les buteurs, la classe les enfants, beau comme un rêve.
Ben moi, Albert, ce soir, je suis très très en colère après vous, pas mes joueurs qui valent tripettes, mais pour vous avoir écouté. Je savais bien que le 4X4 deux ne marcherait pas, le Jardim lui, ben il a essayé avec des millionasques. Résultat, Nada, peau de balle, même pas capable de marquer en 120 min. Alors moi, avec Kéké et Bubu, comment j'aurais pu réussir.
L'intention était au départ louable : mettre deux attaquants de pointe dans un schéma de type 4-4-2.
Sauf que ce système a très vite montré ses limites (pas le 4-4-2 pour lequel j'adhère, mais son contenu d'hier soir) pourquoi ? Parce qu'à mon sens, nous avons joué sans meneur de jeu à Bastia (que ce soit en MC ou en MOC). En réalité, ce sont Maiga et Falcon, deux joueurs au même profil et peu complémentaires pour l'instant, qui n'ont eu de cesse de décrocher pour aller récupérer des ballons au milieu de terrain, soit l'exact endroit où il aurait fallu placer un joueur de métier (Sarr, Krivets, what else ?). Pendant ce temps, N'Daw se noyait dans un rôle qui le dépasse depuis moult matchs alors que Phillips faisait plus office de défenseur central avancé que de véritable récupérateur. Et sans ballons ou presque sur les côtés, Krivets et Lejeune n'ont servi à rien ou presque pendant tout le match.
Bah oui, rien ne marche, hier soir nous avions pas plus de 35% de possession de balle, pas de fond jeu, des attaquants au four et au moulin pour pas grand chose, des joueurs pour certains très loin de leurs pompes, des maladresses techniques et collectives abyssales. Nous sommes en réalité très exactement à notre place, soit les derniers.
Et pourtant, je continue d'y croire, parce que malgré tout le FC Metz reste ma maîtresse et elle me colle à la peau, peau qui ne vaut plus très cher aujourd'hui. Mais ne dit-on pas aussi qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? Alors luttons !