Article de presse vu par les belges

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tof
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar tof » 08 mai 2014, 11:21

Voici le fameux copier/coller mais sans les photos et la mise en page :yes:

« Metz jouerait en Belgique»
Le club messin est champion de Ligue 2 depuis mardi soir et retrouvera donc
le PSG et Monaco la saison prochaine. Nous avons rendu visite à Dominique D’Onofrio, Albert Cartier, José Jeunechamps et Geoffrey Valenne
entraînement de pros.
Il y a deux voies pour réussir : une économique qui marche et est plus rapide. On l’a vu à beaucoup d’endroits où la puissance de l’ar- gent a fait la différence.
Et puis il y a l’humain. Je ne parle pas là de copinage mais bien de travailler avec dans la tête les no- tions de respect, de partage ou de don de soi. Et c’est quelque chose que l’on connaît bien dans des ré- gions comme Metz ou Lens où on a encore bien dans les esprits, en raison du passé, qu’il faut bosser pour réussir.
Dominique D’Onofrio : C’est une aventure humaine, oui, mais avec des objectifs précis. Il ne faut pas oublier qu’on avait, au début de la saison 2012-2013, l’obligation de remonter en Ligue 2 pour garder notre statut de club pro et ça, sans gros moyens financiers. Il ne fal-
lait pas trop se tromper...
> Et vous y êtes arrivés. Mais à l’aube de ce championnat, Metz n’avait pas l’ambition d’être champion, ni même de monter. On voulait surtout éviter de replonger en Na-
tional...
D.D. : On voulait vivre
un championnat tran- quille, dans le ventre mou, sans être inquiété par la descente. Et se stabiliser dans une L2 qui est une super compétition. C’est prati- quement une Ligue 1 bis. Ce qui nous arrive est inespéré, presque
miraculeux.
A.C. : C’est bien simple, sur les 20
formations présentes, il n’y a qu’une équipe qui n’a jamais évo- lué à l’étage supérieur, c’est Cler- mont-Ferrand.
> Cette L2 reste assez méconnue par chez nous. Elle se situe à quel niveau en comparaison avec notre Jupiler Pro League ?
D.D. : Beaucoup de clubs tien- draient la route les deux doigts
maine.
D.D. : Comme
équipe est actuellement relégable mais quand elle est venue jouer chez nous, elle nous a baladés du- rant la première demi-heure.
> Où se situerait Metz dans la hiérar- chie belge ?
A.C. : On pourrait se trouver dans les six premiers et on jouerait
tion.
A.C. : Contre
moyenne d’âge sur la pelouse était de 23,4 ans. Et sur le banc, on était à 21 ans. L’an passé, l’équipe était composée de 75 % à 80 % de jeunes qui avaient réalisé leur formation ensemble. Cette année, on
se situe plus vers les 60 ou65%.Ilafalluen-
cadrer ces jeunes
pour évoluer à ce
niveau. Car si on
avait compté que
sur la jeunesse, on
allait dans le mur.
Mais la formation
est un outil impor-
tant de ce club.
> L’an prochain, vous retrouve-
rez donc les grosses cylindrées de Ligue 1 comme le PSG et Monaco. Avec pour ambition de ne pas faire que l’ascen- seur. Mais en a-t-on les moyens à Metz ?
D.D. : On va s’en donner les moyens... sans tomber dans le rouge.
A.C. : Le président parlait d’un bud- get entre 27 et 30 millions d’euros (NDLR : en L2, il était de 14 mil- lions)...
D.D. : Cela me semble un peu beau- coup.
A.C. : Même si c’est plus ou moins ce qu’avait un club comme Valen- ciennes cette saison en L1.
> Valenciennes qui est relégué Ligue 2...
A.C.: Tout à fait. Il faudra bien équilibrer ce budget et surtout se préparer à passer une saison où il faudra s’arracher sur tous les bal- lons pour parvenir à se maintenir
à ce niveau. Ce sera très difficile.
> Il va falloir vous renforcer assez bien...
D.D. : Entre cinq et huit joueurs, je pense. Vu les éléments en fin de contrat, ceux qui vont être sollici- tés...
> Vous pensez à recruter en Belgique ?
D.D.: Tout est pos- sible. Mais faire ve- nir des Belges ici, ce n’est pas simple. Vous pen- sez bien que j’ai déjà essayé ces deux dernières an- nées. Budgétaire- ment, c’était compli- qué. Maintenant, si une belle opportunité se présente, on la prendra bien évidemment. Parce que les bons éléments du championnat belge, on les connaît (sourire). Il y a des joueurs ciblés. Certains sont en fin de contrat, d’autres non. Mais financière- ment, on ne fera à nouveau pas de
folie.
> Vous pensez à qui ? On sait que par le passé, vous aviez été en contact avec Benjamin Mokulu et Mbaye Leye. Mais c’était pour évoluer en L2...
D.D. : Oui, je les avais contactés. C’était avant la descente en Natio- nal.
Pour le reste, je ne citerai pas de noms. Mais il y a bien évidemment des joueurs de D1 belge capables d’évoluer en Ligue 1. Il suffit de voir l’exemple de Christian Brüls à Nice. Il n’était pas titulaire indis- cutable à Gand et a pas mal joué cette saison sur la Côte d’Azur. l
d’être dans l’émotionnel, l’affectif quand on prend une décision. Il faut être capable de prendre un peu de hauteur. Après, je suis évi- demment attiré par le plus haut ni- veau. Et la L1 est devenue une des compétitions les plus attractives. Surtout qu’à côté d’équipes comme le Paris Saint-Germain ou Monaco, il pourrait y avoir Lens (NDLR : troisième du classement et donc dernier montant mais avec une belle avance sur le qua- trième). Chez les Sang et Or, on parle d’un budget assez énorme, grâce au président-milliardaire Ha- fiz Mammadov. Il se dit capable de transférer un attaquant comme Falcao... »
« Albert va rester à Metz la saison prochaine » sourit D’Onofrio en guise de conclusion. l
par
Julien Carette ENVOYÉ SPÉCIAL À METZ (FRANCE)
« Ce qui nous arrive est
inespéré, presque miraculeux. » Voilà comment Dominique D’Onofrio, le directeur sportif liégeois du FC Metz, parle du titre remporté mardi soir et de l’aventure qu’il a vécue ces deux dernières saisons en Lorraine aux côtés du Vosgien Albert Cartier, l’ancien entraîneur de La Louvière, Mons, Eupen et du Brussels. Les deux hommes nous ont reçus dans les bureaux du club messin pour parler passé, présent et avenir.
> La montée de Metz en Ligue 1, c’est avant tout une belle aventure hu- maine. Ce qui est rafraîchis-
sant dans un monde du
foot où on ne parle plus que d’argent ou presque. Vous succédez d’ailleurs
à Monaco au pal-
marès de la L2...
Albert Cartier :
Tout à fait. Metz,
c’est une équipe de
jeunes avec quelques
anciens pour les encadrer.
Quand on est arrivé, le club venait de tomber en National, avait per- du 23 pros et il ne restait que huit joueurs dans le vestiaire. Huit ga- mins de la CFA (NDLR : la deuxième équipe) dont certains qui ne savaient pas ce qu’était un
Auxerre.
Cette
Auxerre,
notre
LEUR AVENIR SE SITUERA-T-IL TOUJOURS EN LORRAINE LA SAISON PROCHAINE ?
« Faire venir les joueurs belges chez nous, ce n’est pas simple. »
l
J.C.
dans le nez en Belgique. Et si on laisse tomber les trois ou quatre té- nors belges, cette Ligue 2 est sou- vent bien plus attractive que ce qu’on voit chez nous. En termes d’intensité, de qualité de jeu...
A.C. : Même les équipes du bas de tableau sont de qualité. Elles sont très difficiles à manier, même si elle pèche forcément dans un do-
donc les Playoffs 1.
D.D. : Je dirais entre la cinquième et la huitième ou neuvième place. Pas plus bas.
> Le niveau d’un Lokeren ou d’un Cour- trai donc...
D.D. : Oui, même si ces équipes ont plus d’expérience que nous. Loke- ren joue avec la même base depuis un certain temps, la même anima-
en
Dominique D’Onofrio songe à quitter Metz
Dominque D’Onofrio
Un Belge directeur sportif d’un club de Ligue 1, cela n’a pas dû ar- river souvent, voire jamais. L’an- cien entraîneur, T2 ou directeur technique du Standard, Domi- nique D’Onofrio pourrait donc devenir un précurseur la saison prochaine.
« Si je reste à Metz en 2014-2015 ? Sincèrement, je ne sais pas. Ma convention se termine le 30 juin et je n’ai pas encore pris ma décision pour le futur. Mais d’ici là, je compte continuer à travailler à notre recrutement » glisse « DD ». « La montée en Ligue 1 serait une bonne raison de rester ? Je regarde à plus long terme. Et puis, j’ai déjà vécu de grands moments avec le
Albert Cartier négocie une prolongation de contrat.
l PHOTONEWS
Standard par le passé : des titres, une Coupe, la Champions League, l’Europa League... Après, c’est vrai que la L1, c’est beau. Mais c’est en- core plus beau quand on est sur le banc comme Albert. »
Même s’il ne le dit pas haut et fort, quand on lit bien entre les lignes, on peut penser que la ba- lance penche donc plutôt vers un départ...
Albert Cartier
L’ancien entraîneur de La Lou- vière, Mons, Brussels et Eupen est, lui, en fin de contrat.
« J’ai rencontré le président, Ber- nard Serin, en début de semaine. Il n’y a encore rien de fait, nous sommes en pleine en négocia-
tions » expliquait hier Albert Car- tier.
La presse hexagonale a avancé qu’il se serait déjà mis d’accord sur un protocole d’accord pour deux saisons supplémentaires. Ce que le principal intéressé dé- ment. « On ne s’est même pas en- core fixé la durée » ajoute-t-il. C’est quand même rare qu’un club montant se sépare de celui qui est à la base de cette acces- sion. Et la Ligue 1, cela signifie quand même entraîner dans un des cinq meilleurs champion- nats d’Europe...
« Avant de connaître une première fois la Ligue 2 (à Gueugnon) et d’ar- river en Belgique, j’ai déjà entraîné deux ans au plus haut niveau fran- çais à Metz » répond le Vosgien, avant d’ajouter : « On doit éviter
32
LE CLUB LE PLUS BELGE
DE LIGUE 1
D’Onofrio : « Ce qui nous arrive est
inespéré, presque miraculeux »
Cartier :
« Mon noyau
est composé à65%de joueurs formés au sein de
notre club »

« Je n’ai pas dépensé 100.000 € en transferts »
1 La gestion sportive de D’Onofrio : « Chavarria, c’était impayable »
« Quand tu as beaucoup d’argent, c’est assez facile de constituer un bon noyau » glisse Dominique D’Onofrio. « Mais ici, tu ne peux pas, et ne dois pas, te tromper. Vous savez, en deux ans, j’ai fait dépenser 100.000 euros en trans- fert de club à club à mon pré- sident. Et malgré ça, nous sommes aujourd’hui en Ligue1 ! Il faut bien regarder les joueurs libres qui peuvent apporter une plus-value. À l’instar de garçons comme l’Argentin Milan ou le médian Kashi. Et à côté, on doit dégoter des éléments plus âgés qui peuvent apporter un plus sur deux ou trois saisons. »
Et l’ancien T1 du Standard d’évoquer un exemple concret. « J’aurais voulu acquérir l’Argen- tin d’Anderlecht Pablo Chavarria. Mais Lens a mis une grosse somme sur la table et lui a offert un salaire ... supérieur à ce qu’il avait chez les Mauves. Que voulez- vous faire ? On doit travailler ma- lin. »
Et « DD » d’évoquer une belle
piste : « Un Christian Brüls, ce ne serait pas mal pour un club comme nous. C’est un joueur complet, un beau profil... »
2 Diafra Sakho, l’attaquant qui a été cité à Anderlecht
Le joueur le plus en vue cette saison au stade Saint-Sympho- rien se nomme Diafra Sakho. Agé de 24 ans, pour sa première saison en Ligue 2, il a planté jusqu’à présent 19 buts.
« Notre attaquant a émis le désir de partir. À partir de là, on va voir si on reçoit des propositions. Mais jusqu’à présent, je n’ai au- cune offre sur le bureau » glisse D’Onofrio.
Le nom d’Anderlecht a été asso- cité à celui du Sénégalais voici quelques semaines, comme ceux de Marseille, Wolfsburg... « Les Bruxellois ne se sont pas ma- nifestés. Par contre, le FC Bruges a téléphoné pour se renseigner sur lui. C’était lors du dernier merca- to, en janvier, et les Brugeois avaient absolument besoin d’un attaquant. Mais quand je leur ai annoncé le prix, ils ont dit « Au revoir et merci. » C’était trop cher
pour eux et ils ont pris le Chilien Castillo (pour un peu plus de 3 millions d’euros). Combien coûte Sakho ? Je ne parle pas de ça dans les journaux. » La presse fran- çaise évoque quatre millions... « C’est un minimum... » sourit le Liégeois. La vérité doit plutôt se situer trois ou quatre millions plus haut...
3Y a-t-il des pépites dans le centre de formation messin ? Si Metz retrouvera la L1 la saison prochaine, c’est
au moins en partie grâce à ses jeunes et son centre de formation. Ce dernier est un des plus perfor- mants de l’Hexa- gone depuis des décennies.
« Cette saison, nous
sommes classés
sixièmes dans la hiérarchie française » explique Dominique D’Onofrio. Et parmi ces espoirs, certains sont-ils capables de re- joindre le plus haut niveau eu- ropéen comme un certain Mira-
lem Pjanic voici quelques an- nées ? « Des « géants » comme le Real ou Barcelone ne viennent pas chercher des gamins chez nous. Ce sont plutôt des clubs du sub-top continental. Mais certains de nos jeunes possèdent une grosse marge de progression. Le plus fort est cependant déjà parti. Il s’agit du Sénégalais Sergio Ma- né (NDLR: qui a croisé le Stan- dard en Europa League cette sai-
son), que le Red Bull Salz- bourg a acquis pour 4 millions d’euros. Lui, c’est une bombe ! Il a choisi une étape intermédiaire en allant en Au- triche (où il est devenu la coque- luche) mais au- jourd’hui, de très grosses équipes sont
sur lui. »
Cette saison, on parle beau-
coup de Sakho (voir point précé- dent) et Ngbakoto dont le nom a été cité à Porto. « Oui mais au- jourd’hui, je ne pense pas qu’ils
« Dans un club comme Metz, il faut recruter en étant malin. »
soient au
niveau d’un
Mané »
tempère Albert Cartier.
4Le FC Seraing: «On ne va pas mettre onze Messins »
Le club de Metz a repris celui de Seraing (P1 liégeoise), avant de racheter le matricule de l’équipe de D2 de Boussu-Dour. C’est donc à ce niveau que les Sérésiens évolueront la saison prochaine. Mais avec quelle équipe et quels moyens ?
« Tout est à reconstruire, tu re- pars de zéro! Quel sera le bud- get ? Je ne sais pas » glisse « D’Ono ». « Si je me suis occupé de la reprise, en représentant le
C’EST AUSSI SON TITRE
l NEWS président Serin, ce n’est plus le
cas aujourd’hui... » Un Bernard Serin qui a annoncé vouloir évo- luer en D1 dans les trois pro- chaines années. « Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. D’abord, il faudra se stabi- liser à ce niveau, avec un groupe et un staff à mettre en place. Combien de joueurs de Metz se- ront présents ? Peut-être trois ou quatre. Mais on ne va pas mettre onze Messins au FC Seraing ! Il de- vrait sans doute aussi y avoir un ou deux Sénégalais de notre école de foot située au Sénégal. » l
L’ADJOINT LIÉGEOIS D’ALBERT CARTIER A PRIS SON PIED
José Jeunechamps, le mauvais perdant
gros bosseur, parce que je sais que pour réaliser ses rêves, il faut tra- vailler dur. Mes parents m’ont in- culqué ces valeurs. A l’âge de 14-15 ans, je travaillais dans une boulan- gerie après l’école. Il le fallait si je voulais m’offrir une petite moto ». Jeunechamps s’est construit tout seul, croquant dans la vie et dans sa passion pour le football à pleines dents. Le couple qu’il a formé avec Albert Cartier a re- marquablement fonctionné. « Al- bert aime le travail bien fait, comme moi », dit-il. « Notre rela- tion est basée sur le respect et le travail, mais elle a été aussi, par moments, conflictuelle. Ce sont toujours les plus belles relations. Parce qu’un adjoint qui est tou- jours d’accord avec son T1, c’est un faux-c** ! »
En fin de contrat à Saint-Sym- phorien, José Jeunechamps ne sait pas encore de quoi son ave- nir sera fait, confiant qu’il a reçu une proposition d’un club belge
Geoffrey Valenne, l’atout physique de Metz
« Pour un p’tit Belge comme moi, issu des égouts, ce n’est pas si mal... » José Jeunechamps (47 ans) sourit, sûr de son effet. An- cien entraîneur des U19 et des Espoirs du Standard, avec les- quels il avait été champion, le technicien sprimontois n’a connu que le succès depuis son arrivée à Metz, en fin d’année 2012, sur l’insistance de Domi- nique D’Onofrio. Avec la (re- )montée du club lorrain de Na- tional en Ligue 2, et, depuis mar- di et un succès à Troyes, le titre de Ligue 2, au nez et à la barbe des plus grosses écuries de la sé- rie.
« C’est inespéré », dit-il. « Mais ce que je retiens surtout, au-delà des
résultats, c’est l’aventure humaine que j’ai vécue à Metz, aux côtés de personnes avec qui le courant est tout de suite passé et dans un stress de la montée que j’adore... »
« PAS UN FAUX-c** ! »
Malgré l’éloignement, même s’il n’est que très relatif, José Jeune- champs, gagneur invétéré, n’a ja- mais regretté un seul instant d’avoir répondu favorablement aux sirènes messines. Et dans l’autre sens, le FC Metz n’a pas mis longtemps à adopter ce per- sonnage haut en couleur mais surtout professionnel jusqu’au bout des ongles. « La défaite me ronge », dit-il. « Mais autant qu’un très mauvais perdant, je suis un
Dominique D’Onofrio et José Jeunechamps ne sont pas la seule touche belge du FC Metz. Celle-ci est complétée par Geof- frey Valenne qui, en début de saison, avait été engagé en quali- té de préparateur physique, chargé de la revalidation des joueurs blessés. Originaire d’Ecaussines, cet homme de 37 ans a notamment évolué à Mons, aux Francs-Borains, à Tu- bize, l’US Centre, au RJ Wavre et à La Rhodienne. Titulaire d’un diplôme de préparateur obtenu à Lyon, il a officié durant deux saisons à l’Académie Robert Louis-Dreyfus du Standard avant de répondre positivement à l’ap- pel de Dominique D’Onofrio
Le quatrième homme.
l J.C.
Restera-t-il en Lorraine ?
l J.C.
pour assurer la préparation phy- sique de l’équipe fanion du FC Metz. « J’avais soif et d’expé- rience », dit-il. « Aussi, découvrir le football professionnel dans un pays comme la France, où tout est plus grand sur tous les plans qu’en Belgique, était une réelle opportunité à saisir ». l
et d’un club français où il pour- rait officier comme entraîneur principal. « Je vais rencontrer ma direction et j’aviserai. Calme- ment... » l
« Bruges a sonné pour Sakho. Quand
j’ai donné le prix, onm’adit:Au revoir et merci »

Un peu d'ordre dans la présentation de ce texte n'aurait pas été de trop mais merci !

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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar get_up_kids » 08 mai 2014, 11:30

Merci tof, même s'il y a des trous.

L'article a l'air super intéressant.
Et on apprend que le club demande environ 6 millions pour Sakho.
C'est bien, on sait que s'il part ça sera pas pour un prix bradé.

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shadowcaser57
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar shadowcaser57 » 08 mai 2014, 11:40

Super article , très intéressant ,merci de l'avoir partagé :bieres:
Dommage qu'on ait besoin de la presse étrangère pour avoir des reportages de qualité et remplis d'infos .

Clem
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar Clem » 08 mai 2014, 11:46

On apprend aussi que DD est susceptible de partir ?? :gne:

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Gadjo45
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar Gadjo45 » 08 mai 2014, 12:50

Dommage un article qui semble intéressant mais difficile à lire.

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polskapolska
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar polskapolska » 08 mai 2014, 12:54

Gadjo45 a écrit :Dommage un article qui semble intéressant mais difficile à lire.
Pareil, j'ai lâchement laissé tomber en cours de route... Mais l'intention était sympathique... :bieres:

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Falcon
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar Falcon » 08 mai 2014, 12:57

pour traduire le belge , google traduction c'est vraiment pas le top :-( :ange:

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Juanito57
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar Juanito57 » 08 mai 2014, 13:09

Le club messin est champion de Ligue 2 depuis mardi soir et retrouvera donc le PSG et Monaco la saison prochaine. Nous avons rendu visite à Dominique D’Onofrio, Albert Cartier, José Jeunechamps et Geoffrey Valenne à l'entraînement des pros.
Il y a deux voies pour réussir : une économique qui marche et est plus rapide. On l’a vu à beaucoup d’endroits où la puissance de l’ar- gent a fait la différence. Et puis il y a l’humain. Je ne parle pas là de copinage mais bien de travailler avec dans la tête les notions de respect, de partage ou de don de soi. Et c’est quelque chose que l’on connaît bien dans des régions comme Metz ou Lens où on a encore bien dans les esprits, en raison du passé, qu’il faut bosser pour réussir.

Dominique D’Onofrio : C’est une aventure humaine, oui, mais avec des objectifs précis. Il ne faut pas oublier qu’on avait, au début de la saison 2012-2013, l’obligation de remonter en Ligue 2 pour garder notre statut de club pro et ça, sans gros moyens financiers. Il ne fallait pas trop se tromper...

> Et vous y êtes arrivés. Mais à l’aube de ce championnat, Metz n’avait pas l’ambition d’être champion, ni même de monter.

D.D. : On voulait vivre un championnat tranquille, dans le ventre mou, sans être inquiété par la descente. Et se stabiliser dans une L2 qui est une super compétition. C’est pratiquement une Ligue 1 bis. Ce qui nous arrive est inespéré, presque miraculeux.
A.C. : C’est bien simple, sur les 20 formations présentes, il n’y a qu’une équipe qui n’a jamais évolué à l’étage supérieur, c’est Clermont-Ferrand.

> Cette L2 reste assez méconnue par chez nous. Elle se situe à quel niveau en comparaison avec notre Jupiler Pro League ?

D.D. : Beaucoup de clubs tiendraient la route

> Où se situerait Metz dans la hiérarchie belge ?

A.C. : On pourrait se trouver dans les six premiers. La moyenne d’âge de notre équipe sur la pelouse était de 23,4 ans. Et sur le banc, on était à 21 ans. L’an passé, l’équipe était composée de 75 % à 80 % de jeunes qui avaient réalisé leur formation ensemble. Cette année, on
se situe plus vers les 60 ou 65%.Il a fallu encadrer ces jeunes pour évoluer à ce niveau. Car si on avait compté que sur la jeunesse, on allait dans le mur. Mais la formation est un outil important de ce club.

> L’an prochain, vous retrouverez donc les grosses cylindrées de Ligue 1 comme le PSG et Monaco. Avec pour ambition de ne pas faire que l’ascenseur. Mais en a-t-on les moyens à Metz ?

D.D. : On va s’en donner les moyens... sans tomber dans le rouge.
A.C. : Le président parlait d’un budget entre 27 et 30 millions d’euros (NDLR : en L2, il était de 14 millions)
D.D. : Cela me semble un peu beaucoup.
A.C. : Même si c’est plus ou moins ce qu’avait un club comme Valenciennes cette saison en L1.

> Valenciennes qui est relégué Ligue 2...

A.C.: Tout à fait. Il faudra bien équilibrer ce budget et surtout se préparer à passer une saison où il faudra s’arracher sur tous les ballons pour parvenir à se maintenir à ce niveau. Ce sera très difficile.

> Il va falloir vous renforcer assez bien...

D.D. : Entre cinq et huit joueurs, je pense. Vu les éléments en fin de contrat, ceux qui vont être sollicités...

> Vous pensez à recruter en Belgique ?

D.D.: Tout est possible. Mais faire venir des Belges ici, ce n’est pas simple. Vous pensez bien que j’ai déjà essayé ces deux dernières années. Budgétairement, c’était compliqué. Maintenant, si une belle opportunité se présente, on la prendra bien évidemment. Parce que les bons éléments du championnat belge, on les connaît (sourire). Il y a des joueurs ciblés. Certains sont en fin de contrat, d’autres non. Mais financièrement, on ne fera à nouveau pas de folie.

> Vous pensez à qui ? On sait que par le passé, vous aviez été en contact avec Benjamin Mokulu et Mbaye Leye. Mais c’était pour évoluer en L2...

D.D. : Oui, je les avais contactés. C’était avant la descente en National. Pour le reste, je ne citerai pas de noms. Mais il y a bien évidemment des joueurs de D1 belge capables d’évoluer en Ligue 1. Il suffit de voir l’exemple de Christian Brüls à Nice. Il n’était pas titulaire indiscutable à Gand et a pas mal joué cette saison sur la Côte d’Azur. Il faut être capable de prendre un peu de hauteur. Après, je suis évidemment attiré par le plus haut niveau. Et la L1 est devenue une des compétitions les plus attractives. Surtout qu’à côté d’équipes comme le Paris Saint-Germain ou Monaco, il pourrait y avoir Lens (NDLR : troisième du classement et donc dernier montant mais avec une belle avance sur le quatrième). Chez les Sang et Or, on parle d’un budget assez énorme, grâce au président-milliardaire Hafiz Mammadov. Il se dit capable de transférer un attaquant comme Falcao... »

« Albert va rester à Metz la saison prochaine » sourit D’Onofrio en guise de conclusion.

par Julien Carette ENVOYÉ SPÉCIAL À METZ (FRANCE)

Voilà la première partie avec un peu plus de lisibilité. Si j'ai le temps plus tard je m'attaquerai au reste de l'article, à moins que quelqu'un s'en charge. :-D

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Luca57
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar Luca57 » 08 mai 2014, 13:10

"Le club messin est champion de Ligue 2 depuis mardi soir et retrouvera donc le PSG et Monaco la saison prochaine."


Pauvre belges à résumer une montée en Ligue 1 à ça...

C'est sur que c'est pas sur Anderlecht qu'on se serrait pougnés le poteau de corner...

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luboss
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Re: Article de presse vu par les belges

Messagepar luboss » 08 mai 2014, 13:12

C'est toujours valorisant pour le club d'avoir une double page en couleur , surtout en Belgique .
Sinon un Brulls ou un Chavaria l'année prochaine à Metz , je suis preneur !


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