get_up_kids a écrit :Norton a écrit :Le coup de projecteur fait par le RL aujourd'hui est celui que j'ai fait au bout de la 4ème journée contre Lyon. Un résultat en trompe-l'oeil. Aujourd'hui, on s'élève devant une situation qui est "on ne peut plus rationnelle" : quand on refuse de jouer au foot, on joue avec le feu et on finit par perdre.
Mouais raccourci facile et faux...
Ca fait 2 ans qu'on joue de la même manière et ça nous a pourtant bien réussi jusque-là...
Ce n'est pas la manière de jouer qui est en cause et qui conduit à une chute inéluctable...
Cette manière de jouer aurait pu continuer à nous sourire.... à condition qu'on ait toujours les joueurs pour le faire...
Or sans Sakho et avec Maiga et Falcon pour le remplacer, nous n'avons plus les joueurs....
Le problème n'est pas ce système de jeu en soit, c'est que Cartier ne soit pas rendu compte plus tôt qu'il fallait en changer car nous n'avions plus les joueurs pour l'optimiser....
Au contraire, toutes les interventions que j'ai pu lire de Norton me semblaient lucides et d'une finesse de jugement sans parti pris. Et celle-ci ne déroge pas à ce constat.
La manière de jouer est question de styles de joueurs et de l'équipe adverse, oui. Or, quand lors de certains matches de L2, Metz donnait une impression de force et de maîtrise, tel n'a jamais été le cas en L1. Le Metz-Lyon était d'ailleurs révélateur d'une réussite optimale face à un adversaire "en rodage". Mais en toute objectivité, Metz s'est fait trimbalé par Lyon les 3/4 du temps.
Si les joueurs sont rentrés trop "humblement", trop timidement dans cette L1, "pour apprendre", "parce qu'on est un promu", ils semblaient avoir comme consigne d'abord de résister et ensuite d'essayer quelques contres. Une façon de jouer extrêmement exigeante: la défense est systématiquement sollicitée, les joueurs offensifs s'usent à récupérer la balle et doivent ensuite faire preuve de lucidité lors des deux ou trois occasions qu'ils auront devant le but. Un jeu énergivore en somme qui use les organismes plus rapidement et qui use inconsciemment le moral.