[Sondage] Multipropriété

[messinmarseille]

Très franchement, je n'ai pas d'opinion précise sur les propositions. On est dans une crise qui ne dit pas son nom.
Dans les faits, le président Serin commence à ressentir le poids de l'âge et anticipe la possibilité de son remplaçant.
Les arguments des deux côtés sont pertinents et on ne pourra pas éviter de décevoir un public fidèle en cas de changement.
Il suffit de lire ici au fil des ans les tombereaux de lamentations dès que l'on descend.
on est un club pauvre mais correctement géré, la question est de savoir si la L1 est la bonne place pour notre club ou la L2 un environnement pérenne pour grandir tranquillement.
La réponse est compliquée et je souhaite bien du courage pour prendre cette décision périlleuse.

[jacado]

Et le trip régionaliste atteint aujourd'hui ses limites.

Le sentiment régionaliste, oui, ça a bel et bien existé. Je me souviens de mon père, fervent supporter du FC Metz, qui avait fini par renoncer à son abonnement : plus un seul joueur né en Lorraine dans l’effectif messin, ça lui avait coupé l’envie.

Raymond Herlory puis Carlo Molinari, industriels lorrains ont su entretenir cette fibre régionale, un héritage que Bernard Serin a dignement poursuivi. Son attachement au FC Metz ne fait aucun doute, et l’on peut aisément imaginer qu’il souhaiterait transmettre le club à un industriel local fortuné, capable de perpétuer cette tradition.

Hélas, les temps ont changé. Il peine à trouver la perle rare. Face à cette impasse, il envisage désormais la piste de la multipropriété, une formule qui a jusqu’ici porté ses fruits au RC Strasbourg, mais qui a aussi fragilisé le Red Star suite à la faillite de son actionnaire principal, 777 Partners. Il faut faire le bon choix

De toutes façons, ce projet pourrait être compromis par une proposition de loi déposée en septembre 2025 par le député Éric Coquerel, visant à interdire la multipropriété dans le football professionnel français. Si elle est adoptée, elle remettrait en question la viabilité de ce modèle.

Quoi qu’il en soit, je continue à faire confiance à Bernard Serin, convaincu qu’il met tout en œuvre pour trouver la meilleure solution ( ou du moins la moins mauvaise ) afin d’assurer l’avenir du FC Metz.