Curtis a écrit :Je persiste à dire que c'es de la mauvaise foi, ça n'existe pas une équipe de foot se mettant très bien en place pendant 4 ans (avec des changements de joueurs bien sûr) sans un bon entraîneur derrière qui tire le meilleur de ses joueurs.Moonchild a écrit :
Je ne faisais que donner un avis, avis à l'époque partagé par la plupart de mes voisins de tribune. Alors s'il te plait, je veux bien comprendre que tu ne partages pas mon avis mais n'utilises pas à mauvais escient la notion de "mauvaise foi", je ne la trouve pas trop adaptée à la situation.
Par exemple, je ne vois pas comment l'équipe se serait "faite sans lui" en 1997, que je sache JM ne venait pas d'arriver au club une semaine avant la reprise !
A cette époque, on avait une belle équipe mais la suite prouvera (excepté pour Robert Pirès) que les joueurs qu'on avait n'étaient pas les meilleurs de notre championnat (Song bien que toujours au haut niveau n'a jamais connu de grandes réussites par la suite, Blanchard n'a pas fait grand chose à la Juve bien que bon deux ans avec Lens, Letizi n'a jamais vraiment connu l'EDF, ...) .
Donc bien que ce soit ton avis (et celui de tes voisins de tribune) j'aimerais que tu argumentes ce que tu dis parce que je ne comprends pas comment sans un bon JM on ait pu réaliser de tels exploits ?
Déjà, évoquer les joueurs clés de la saison 97/98 sans mentionner Meyrieu, Boffin ou encore Kastendeuch est une hérésie. Cette année là, nous avions une dream team et sans doute le meilleur milieu de terrain de notre existence (excepté peut-être le trio magique Bernad, Rohr, Bracigliano des années 80). Meyrieu effectuait sans doute sa meilleure saison en ligue 1 (ah ce but contre Nantes

Cette équipe avait selon moi tous les atouts pour devenir championne de France cette année là : tout ou presque nous réussissait, les grosses écuries étaient un peu à la rue (Marseille et Monaco notamment) et Lyon n'était pas encore le grand Lyon. C'était donc une saison de transition, une saison où tout était possible.
Là où je veux en venir, c'est que cette équipe évoluait presque par magie, toute seule ou presque, dans un schéma naturellement clair. Alors biensur que Muller a du apporter son édifice à cette fusion des genres, mais je persiste à penser que son coaching sur cette saison et d'autres fut médiocre, car les changements étaient presque toujours téléphonés, effectués dans les mêmes minutes ou presque, et pas toujours à bon escient. Ainsi, je me rappelle très bien le soir où nous étions une dizaine à regarder ce fameux Cannes -Metz de 98. Tout allait bien, nous menions 1-0 et nous dominions tranquillement ce match lorsque Muller décida de faire rentrer Serredzsum pour assurer notre stabilité défensive (je ne sais plus à la place de qui mais il me semble que c'était un milieu de terrain offensif). A l'unanimité, nous avons pesté contre ce changement. Dix minutes plus tard, Cannes égalisait sur sa seule ou presque occasion, concédée sur une erreur de ... Serredzsum :ange:
Après, c'est vrai que Muller n'est pas responsable de ce carton jaune stupide pris par Meyrieu lors de Metz-OM et qui le priva de la finale de ce championnat contre Lens, tout comme de cette fin de parcours royale des artois.
Le soir de Metz-Lyon, je n'étais pas allé, comme une dizaine de milliers de spectateurs, fêter notre seconde place sur la pelouse de St Symphorien. Je savais déjà, les larmes aux yeux, que nous avions laissé échapper l'une de nos plus belles plages de notre histoire.
En ce temps là, j'avais 29 ans, et toi ?