Messagepar sablonnais » 14 mai 2012, 19:15
Concernant la relégation et le déficit, Serin dit (5’/5’30) :
"On connait le budget recette, la question est de connaitre celui des dépenses ; c’est ce qui compte pour la masse salariale et pour mesurer le déficit qu’il faudra assumer car, comme chaque année depuis 5 ans, le déficit ne peut être combler que par des plus-values de transfert de joueurs ou par la poche des actionnaires. Les calculs seront faits dans une semaine."
Le passage devant la DNCG se fait sur présentation d’un budget prévisionnel basé sur ces chiffres.
Quand on parle de 5 millions de déficit, c’est le résultat net du dernier compte de résultat publié (budget réalisé la saison dernière 2010/2011). Il se calcule, en simplifiant, par la différence entre les produits (recettes) et les charges (dépenses) en rajoutant les opérations de mutations (transferts). L’actionnaire agit lui sur le bilan par apport de fonds propres (augmentation du capital ou du compte courant).
Pour la saison 2007/2008 (L1), résultat= 23-28+7.5 (Pjanic)= +0.5 M équilibre
Pour la saison 2008/2009, résultat= 14-23+1= - 8 M déficit
Pour la saison 2009/2010, résultat= 12-21+3 (Cissé)= - 6 M déficit
Pour la saison 2010/2011, résultat= 10-16+0.5= - 5.5 M déficit
Pendant cette période, le compte courant a bondi de 9k à 14M.
L’ampleur du déficit et sa persistance sont essentiellement dûs à la descente en Ligue2 avec un budget dépenses maintenu à un haut niveau pour ne pas casser la structure existante de club de Ligue1 (masse salariale) en prévoyant une remontée rapide. C’est souvent le cas des clubs avec un long passé en division supérieure. En National, la tendance baissière des recettes va fortement perdurer et nécessitera encore plus de faire de même avec les charges. Reste à savoir combien de temps ce déséquilibre va pouvoir être contenu en prévision de jours meilleurs. Et quel crédit la DNCG donnera à nos solutions pour le budget prévisionnel en National comparé aux chiffres de cette saison à clôturer fin juin.