Wort.lu/ MARCHAL: "Jean Fernandez ne s'est jamais expliqué"
Publié : 01 août 2013, 08:48
http://www.wort.lu/fr/view/sylvain-marc ... 39ca5ed075
(HK). De retour au FC Metz après un départ douloureux (2005), Sylvain Marchal (33 ans) sera le capitaine d'une formation messine qui retrouve la Ligue 2 un an après l'avoir quittée. Ce vendredi (20 h), c'est Laval qui débarque à Saint-Symphorien.
Sylvain, où en êtes-vous physiquement?
J'ai eu un souci aux adducteurs et j'ai passé une semaine blanche de tout entraînement. Théoriquement, je devrais être apte à tenir ma place face à Laval avec le brassard de capitaine au bras même si rien n'est officiel à ce sujet pour le moment.
Vous avez quitté le FC Metz par la petite porte en 2005. Pourquoi?
C'est le moins que l'on puisse dire! A l'époque, Jean Fernandez a écarté Stéphane Morisot et moi du jour au lendemain. Cela a été brutal et j'ai voulu savoir pourquoi mais je n'ai jamais eu la moindre explication de sa part. Quelques contre-vérités ont été avancées et elles concernaient l'humain. Heureusement, mes passages à Lorient puis à Saint-Etienne m'ont permis de rétablir la vérité sur ma personnalité et de prouver mes qualités de footballeur.
En signant à Metz en L2, amorcez-vous votre début de retraite?
Absolument pas! Si j'avais voulu agir ainsi, je serais resté en Corse où j'avais encore un an de contrat et un salaire de Ligue 1. Le challenge sportif, ma famille et l'envie de réussir un meilleur passage que le premier ont dicté mon choix.
Vos coéquipiers ont distancé Lorient (1-0) en amical, formation sérieuse de L1. Le FC Metz est donc armé pour retrouver l'élite française ?
J'ai pris part à des campagnes calamiteuses d'avant-saison avec Lorient et au final on a souvent réussi un très bon parcours en championnat. Le décalage entre matchs amicaux et parties officielles est vraiment trop important pour tirer des conclusions hâtives. Là, il nous faudra au moins dix matchs de L2 pour juger notre vraie valeur. La Ligue 1 reste l'objectif du club et tous mes partenaires en sont conscients. A mon sens, seul le RC Lens peut avoir une étiquette de favori dans le dos avec le retour de Gervais Martel aux affaires, l'arrivée de Kombouaré et la ferveur d'un public fidèle.
Vous avez découvert un groupe messin où les jeunes joueurs sont en nombre. Quel analyse en tirez-vous?
Effectivement, il y a de la qualité technique chez ces jeunes mais l'important sera d'être régulier tout au long des 38 journées de championnat. Faire le beau sur 3 ou 4 matchs ne sert à rien si c'est pour avancer au ralenti ensuite. Un bon jeune deviendra un très bon jeune uniquement en cas de bonne performance renouvelée à chaque journée.
Votre équipe est-elle prête pour décrocher un premier succès lors l'ouverture du championnat ce vendredi face à Laval?
Nous avons tout fait pour et on sait l'importance de bien débuter un nouvel exercice. A Metz, on dispose d'un public largement au-dessus de la moyenne en terme de quantité et de qualité. Si on réussit un excellent mois d'août et si nos supporters nous poussent alors tout est possible. L'important sera de ne pas en garder sous la semelle, de tout donner et ensuite on fera le point. Si nos capacités nous mènent au dixième rang de la Ligue 2, on l'acceptera.
Mais si nous avions les moyens de jouer l'une des trois premières places et que l'on finit à cette dixième place sans avoir fait les efforts ensemble au même moment, alors on pourra parler de saison ratée.
(HK). De retour au FC Metz après un départ douloureux (2005), Sylvain Marchal (33 ans) sera le capitaine d'une formation messine qui retrouve la Ligue 2 un an après l'avoir quittée. Ce vendredi (20 h), c'est Laval qui débarque à Saint-Symphorien.
Sylvain, où en êtes-vous physiquement?
J'ai eu un souci aux adducteurs et j'ai passé une semaine blanche de tout entraînement. Théoriquement, je devrais être apte à tenir ma place face à Laval avec le brassard de capitaine au bras même si rien n'est officiel à ce sujet pour le moment.
Vous avez quitté le FC Metz par la petite porte en 2005. Pourquoi?
C'est le moins que l'on puisse dire! A l'époque, Jean Fernandez a écarté Stéphane Morisot et moi du jour au lendemain. Cela a été brutal et j'ai voulu savoir pourquoi mais je n'ai jamais eu la moindre explication de sa part. Quelques contre-vérités ont été avancées et elles concernaient l'humain. Heureusement, mes passages à Lorient puis à Saint-Etienne m'ont permis de rétablir la vérité sur ma personnalité et de prouver mes qualités de footballeur.
En signant à Metz en L2, amorcez-vous votre début de retraite?
Absolument pas! Si j'avais voulu agir ainsi, je serais resté en Corse où j'avais encore un an de contrat et un salaire de Ligue 1. Le challenge sportif, ma famille et l'envie de réussir un meilleur passage que le premier ont dicté mon choix.
Vos coéquipiers ont distancé Lorient (1-0) en amical, formation sérieuse de L1. Le FC Metz est donc armé pour retrouver l'élite française ?
J'ai pris part à des campagnes calamiteuses d'avant-saison avec Lorient et au final on a souvent réussi un très bon parcours en championnat. Le décalage entre matchs amicaux et parties officielles est vraiment trop important pour tirer des conclusions hâtives. Là, il nous faudra au moins dix matchs de L2 pour juger notre vraie valeur. La Ligue 1 reste l'objectif du club et tous mes partenaires en sont conscients. A mon sens, seul le RC Lens peut avoir une étiquette de favori dans le dos avec le retour de Gervais Martel aux affaires, l'arrivée de Kombouaré et la ferveur d'un public fidèle.
Vous avez découvert un groupe messin où les jeunes joueurs sont en nombre. Quel analyse en tirez-vous?
Effectivement, il y a de la qualité technique chez ces jeunes mais l'important sera d'être régulier tout au long des 38 journées de championnat. Faire le beau sur 3 ou 4 matchs ne sert à rien si c'est pour avancer au ralenti ensuite. Un bon jeune deviendra un très bon jeune uniquement en cas de bonne performance renouvelée à chaque journée.
Votre équipe est-elle prête pour décrocher un premier succès lors l'ouverture du championnat ce vendredi face à Laval?
Nous avons tout fait pour et on sait l'importance de bien débuter un nouvel exercice. A Metz, on dispose d'un public largement au-dessus de la moyenne en terme de quantité et de qualité. Si on réussit un excellent mois d'août et si nos supporters nous poussent alors tout est possible. L'important sera de ne pas en garder sous la semelle, de tout donner et ensuite on fera le point. Si nos capacités nous mènent au dixième rang de la Ligue 2, on l'acceptera.
Mais si nous avions les moyens de jouer l'une des trois premières places et que l'on finit à cette dixième place sans avoir fait les efforts ensemble au même moment, alors on pourra parler de saison ratée.