R.L. 03/08 : Metz, roi du suspense
Publié : 03 août 2013, 06:44
Metz, roi du suspense
Gaëtan Bussmann a délivré les siens dans les toutes dernières minutes de la partie. Le défenseur messin a apporté la première victoire de la saison au FC Metz. Photo Anthony PICORÉ
Gaëtan Bussmann a surgi au bout du temps additionnel pour offrir un étriqué mais logique succès à son équipe, hier, face à Laval (1-0). Premier rendez-vous gagnant en Ligue 2 pour les Messins.
Albert Cartier avait prévenu. « Le premier rendez-vous de la saison est généralement difficile. » L’entraîneur messin ne s’est pas trompé. Ce ne fut pas le « sale match » annoncé. Mais Sylvain Marchal et ses partenaires ont eu bien du mal à rentrer dans la partie. S’ils y sont finalement parvenus, après dix minutes particulièrement timides durant lesquelles Romain Métanire a été contraint de jouer les pompiers de service devant Tibéri (5e ), les Lorrains n’ont jamais eu la totale maîtrise de la partie.
Mais ce matin, les déchets techniques et autres passes mal assurées sont relégués au second plan. Albert Cartier et son staff sauront en tirer les enseignements en temps utiles. Car au final, le FC Metz a signé un retour gagnant en Ligue 2. Un succès étriqué, certes, et acquis dans le temps additionnel. Mais un succès tout de même. C’est Gaëtan Bussmann qui a surgi au bout de la nuit pour libérer les 11 148 spectateurs de Saint-Symphorien. Parfaitement servi par Bouna Sarr, le défenseur vosgien trompait Vanhamel d’une frappe appuyée (1-0, 90e +4). Un but qui témoigne de l’envie et de la solidarité prônées et proclamées par l’ensemble de l’aréopage messin. Peut-être faut-il y voir un signe aussi. Peu en réussite jusque-là, les Lorrains ont donc su forcer leur destin.
Car Laval a longtemps su trouver la parade face aux velléités, parfois brouillonnes, de son adversaire. D’autant que la justesse et le travail de sape au milieu du terrain, qui ont fait la force des hommes d’Albert Cartier lors des matches de préparation, ne sont apparus, hier, que par séquences. Résultat, ces derniers ont éprouvé quelques difficultés à s’approcher du but lavallois. Pour preuves, ces frappes lointaines signées Mayoro N’Doye (4e , 27e ), Kévin Lejeune (21e ) et Yéni Ngbakoto (24e ).
Sarr, le dynamiteur
Les intentions étaient louables, mais il manquait aux Messins un brin de vivacité à l’entrée de la surface de réparation pour faire la différence. Ce que comprenait parfaitement Diafra Sakho, qui avait, jusque-là, endossé la panoplie de pivot. Auteur d’une accélération dévastatrice côté droit, l’attaquant sénégalais plaçait une frappe puissante que Vanhamel parvenait à dévier sur son poteau (32e ). Un numéro solo qui donnait le la à son équipe. Mieux organisés et plus combatifs, les Lorrains passaient, en effet, à la vitesse supérieure. Mais seul Thibaut Bourgeois parvenait à faire vaciller une défense de Laval qui ne pliait pas (33e ). Les troupes de Philippe Hinschberger auraient même pu rentrer aux vestiaires avec un but d’avance si Bekamenga, de la tête, était parvenu à régler la mire (44e ).
À la reprise, c’est Sylvain Marchal, en parfait capitaine de route, qui montrait la voix à suivre, mais la tête de l’ancien Bastiais était contrée (48e ). La suite était à l’image de la première période. Des intentions, quelques beaux mouvements collectifs, une volonté de varier le jeu. Mais le tout avec beaucoup d’approximations. La machine messine est encore en rodage… Et le carburant qui a longtemps manqué, c’est Bouna Sarr, entré en jeu peu après l’heure de jeu, qui l’a apporté. Si le milieu de terrain, pourtant bien placé, a d’abord envoyé sa reprise dans les tribunes après que Vanhamel ait détourné la frappe de Bourgeois (68e ), il a ensuite dynamité le jeu de son équipe dans son couloir droit. Pour finalement servir Gaëtan Bussmann…
Jean-Sébastien GALLOIS.
Solides, avant de finir en beauté !
Mayoro N’Doye. Photo Anthony PICORÉ
Les Messins se sont montrés très réalistes en défense pour finir par se lâcher…
CARRASSO. Maladroit sur sa première intervention, dès la deuxième minute, qui a failli lui occasionner une blessure, le gardien messin s’est ensuite parfaitement repris. Habile dans ses sorties, plutôt propre dans ses relances, il a aussi été relativement épargné par une équipe lavalloise finalement assez peu dangereuse.
MÉTANIRE. Pas trop sollicité dans son couloir droit, les Mayennais ayant plutôt tendance à se focaliser sur le gauche, l’arrière droit messin a pu « percuter » à plusieurs reprises. Mais il s’est montré plus volontaire que précis dans ses longs centres face aux buts. Un bon match toutefois.
CHOPLIN. Moins rayonnant que son ancien équipier bastiais, Sylvain Marchal, le « central » messin s’est contenté de verrouiller dans l’axe. « Dur » au marquage, il a fait preuve de sobriété et d’efficacité. Sans jamais en rajouter.
BUSSMANN. Souvent aux prises avec l’ancien Vannetais Robic, redoutable attaquant, l’arrière gauche messin a souffert en première mi-temps. Pour s’en sortir plutôt bien, finalement, au fil de la rencontre, avec le courage qu’on lui connaît. Et en être récompensé tout à la fin avec ce but inscrit sur le centre de Sarr dans les arrêts de jeu (90e +4).
N’DOYE. Devant la paire de défenseurs Marchal-Choplin, le jeune milieu messin a rendu une copie correcte. Sans taches. Tout en se montrant dangereux sur le plan offensif. Deux frappes de loin en première mi-temps, à la base de bien des mouvements, il a « assuré » aussi sur le plan technique.
KASHI. Dans un rôle plus obscur, l’autre milieu défensif messin s’est forcément moins « montré ». Plus efficace dans le pressing ou la récupération que dans le jeu « construit », il a néanmoins fait preuve de beaucoup de solidité et de solidarité.
LEJEUNE. Plus à l’aise en première mi-temps qu’après la pause – il a d’ailleurs cédé naturellement sa place à Sarr (63e ) – l’ancien Auxerrois a donc été très entreprenant avant de s’éteindre progressivement. Une jolie frappe lointaine non cadrée (21e ) à son actif. Bouna Sarr, quant à lui, a mis du temps à trouver ses marques, avant « d’éclater » dans les dix dernières minutes et d’offrir le but de la victoire à Bussmann (90e +4).
NGBAKOTO. Chargé de l’animation du jeu, le jeune milieu offensif messin a d’abord été assez discret, la possession étant plutôt lavalloise. Plus à l’aise ensuite, il a fait valoir sa technique et son sens du jeu. Sans pouvoir être décisif. Remplacé par Cornet (79e ), qui a apporté en fin de rencontre toute sa vivacité et sa percussion.
BOURGEOIS. Un peu « perdu » durant la première demi-heure de jeu, privé de ballons, l’attaquant messin s’est montré davantage dangereux ensuite. Au moins quatre frappes tendues à son actif, des prises de risque, un joli centre pour Sakho (70e ), pour, au final, un premier match de bonne tenue.
SAKHO. Pas en réussite hier soir, il s’est beaucoup dépensé sur le front de l’attaque, a trouvé le poteau de Vanhamel (32e ) après un bel effort dans la surface, a joué les remiseurs de talent et a souvent été à l’affût. L’attaquant messin a du jus. Ne lui manquait que l’efficacité.
P. DEL.
L’HOMME CLÉ
Marchal, taille patron. Le patron de la défense messine, clairement, ce sera lui. Très présent, très sûr sur le plan technique et dans le placement, on l’a déjà vu autant dans l’intervention sur l’adversaire, que dans le jeu en profondeur et aussi de la tête devant la cage lavalloise. Par deux fois, sur corner, il a mis Vanhamel, le gardien lavallois, en danger. Son entente avec Choplin est également un « plus ».
Photo Anthony PICORÉ
« Une victoire méritée »
Albert Cartier (entraîneur du FC Metz) : « Nous avons vraiment eu beaucoup de difficultés au début. Nous avons manqué de sérénité, nous étions stressés. Et puis nous avons réussi à revenir… Ce sont notre état d’esprit et notre mentalité qui nous ont ensuite aidés à gagner ce match. Je leur avais dit qu’ils étaient prêts physiquement. Les joueurs l’ont montré en fin de rencontre. Et au nombre d’occasions, c’est une victoire méritée, je pense. »
Philippe Hinschberger (entraîneur de Laval) : « Metz a eu les meilleures occasions et a mérité sa victoire. Nous, nous n’avons été dangereux que dans le premier quart d’heure. Cela dit, c’est cruel de perdre dans les derniers instants du match… »
Jérémy Choplin (défenseur du FC Metz) : « Ce but en fin de rencontre, c’était le meilleur scénario pour le public… Globalement, nous avons été plus dangereux, nous n’avons rien lâché, et ce but est venu finalement grâce à toute l’équipe. En deuxième mi-temps, on sentait que Laval pouvait craquer, et on a su insister… »
Diafra Sakho (attaquant du FC Metz) : « Ça fait du bien. On commence comme on a fini la saison dernière. On le mérite, ça fait six semaines qu’on bosse pour ça. Et on avait à cœur de faire plaisir au public. C’est vrai qu’on a d’abord défendu, mais ensuite on a fait les efforts ensemble et on en a été récompensés. »
Thibaut Bourgeois (attaquant du FC Metz) : « Après un début de match difficile, on a retrouvé la confiance. Toute l’équipe et moi aussi. Nous retiendrons la victoire et la solidarité de toute l’équipe, qui a su rester motivée jusqu’au bout. »
Sylvain Marchal (défenseur et capitaine du FC Metz) : « Voilà une belle victoire qui permet de bien lancer la saison. C’est vrai que nous n’avons pas tout maîtrisé mais nous avons eu davantage d’occasions qu’eux. »
P. DEL.
Fauvergue est Messin
Nicolas Fauvergue. Photo AFP
L’information a été officiellement confirmée, hier, après la victoire face à Laval. Comme nous l’annoncions dès mardi, Nicolas Fauvergue poursuivra sa carrière au FC Metz. L’attaquant du Stade de Reims a quitté la Champagne ce vendredi et a assisté au premier succès de ses nouveaux partenaires. L’ex-Lillois est prêté pour une saison. Sa venue devrait sans aucun doute marquer la fin du marché estival lorrain. À moins que le défenseur nigérien Karim Lancina, toujours à l’essai, ne parvienne à convaincre le staff grenat.
Gaëtan Bussmann a délivré les siens dans les toutes dernières minutes de la partie. Le défenseur messin a apporté la première victoire de la saison au FC Metz. Photo Anthony PICORÉ
Gaëtan Bussmann a surgi au bout du temps additionnel pour offrir un étriqué mais logique succès à son équipe, hier, face à Laval (1-0). Premier rendez-vous gagnant en Ligue 2 pour les Messins.
Albert Cartier avait prévenu. « Le premier rendez-vous de la saison est généralement difficile. » L’entraîneur messin ne s’est pas trompé. Ce ne fut pas le « sale match » annoncé. Mais Sylvain Marchal et ses partenaires ont eu bien du mal à rentrer dans la partie. S’ils y sont finalement parvenus, après dix minutes particulièrement timides durant lesquelles Romain Métanire a été contraint de jouer les pompiers de service devant Tibéri (5e ), les Lorrains n’ont jamais eu la totale maîtrise de la partie.
Mais ce matin, les déchets techniques et autres passes mal assurées sont relégués au second plan. Albert Cartier et son staff sauront en tirer les enseignements en temps utiles. Car au final, le FC Metz a signé un retour gagnant en Ligue 2. Un succès étriqué, certes, et acquis dans le temps additionnel. Mais un succès tout de même. C’est Gaëtan Bussmann qui a surgi au bout de la nuit pour libérer les 11 148 spectateurs de Saint-Symphorien. Parfaitement servi par Bouna Sarr, le défenseur vosgien trompait Vanhamel d’une frappe appuyée (1-0, 90e +4). Un but qui témoigne de l’envie et de la solidarité prônées et proclamées par l’ensemble de l’aréopage messin. Peut-être faut-il y voir un signe aussi. Peu en réussite jusque-là, les Lorrains ont donc su forcer leur destin.
Car Laval a longtemps su trouver la parade face aux velléités, parfois brouillonnes, de son adversaire. D’autant que la justesse et le travail de sape au milieu du terrain, qui ont fait la force des hommes d’Albert Cartier lors des matches de préparation, ne sont apparus, hier, que par séquences. Résultat, ces derniers ont éprouvé quelques difficultés à s’approcher du but lavallois. Pour preuves, ces frappes lointaines signées Mayoro N’Doye (4e , 27e ), Kévin Lejeune (21e ) et Yéni Ngbakoto (24e ).
Sarr, le dynamiteur
Les intentions étaient louables, mais il manquait aux Messins un brin de vivacité à l’entrée de la surface de réparation pour faire la différence. Ce que comprenait parfaitement Diafra Sakho, qui avait, jusque-là, endossé la panoplie de pivot. Auteur d’une accélération dévastatrice côté droit, l’attaquant sénégalais plaçait une frappe puissante que Vanhamel parvenait à dévier sur son poteau (32e ). Un numéro solo qui donnait le la à son équipe. Mieux organisés et plus combatifs, les Lorrains passaient, en effet, à la vitesse supérieure. Mais seul Thibaut Bourgeois parvenait à faire vaciller une défense de Laval qui ne pliait pas (33e ). Les troupes de Philippe Hinschberger auraient même pu rentrer aux vestiaires avec un but d’avance si Bekamenga, de la tête, était parvenu à régler la mire (44e ).
À la reprise, c’est Sylvain Marchal, en parfait capitaine de route, qui montrait la voix à suivre, mais la tête de l’ancien Bastiais était contrée (48e ). La suite était à l’image de la première période. Des intentions, quelques beaux mouvements collectifs, une volonté de varier le jeu. Mais le tout avec beaucoup d’approximations. La machine messine est encore en rodage… Et le carburant qui a longtemps manqué, c’est Bouna Sarr, entré en jeu peu après l’heure de jeu, qui l’a apporté. Si le milieu de terrain, pourtant bien placé, a d’abord envoyé sa reprise dans les tribunes après que Vanhamel ait détourné la frappe de Bourgeois (68e ), il a ensuite dynamité le jeu de son équipe dans son couloir droit. Pour finalement servir Gaëtan Bussmann…
Jean-Sébastien GALLOIS.
Solides, avant de finir en beauté !
Mayoro N’Doye. Photo Anthony PICORÉ
Les Messins se sont montrés très réalistes en défense pour finir par se lâcher…
CARRASSO. Maladroit sur sa première intervention, dès la deuxième minute, qui a failli lui occasionner une blessure, le gardien messin s’est ensuite parfaitement repris. Habile dans ses sorties, plutôt propre dans ses relances, il a aussi été relativement épargné par une équipe lavalloise finalement assez peu dangereuse.
MÉTANIRE. Pas trop sollicité dans son couloir droit, les Mayennais ayant plutôt tendance à se focaliser sur le gauche, l’arrière droit messin a pu « percuter » à plusieurs reprises. Mais il s’est montré plus volontaire que précis dans ses longs centres face aux buts. Un bon match toutefois.
CHOPLIN. Moins rayonnant que son ancien équipier bastiais, Sylvain Marchal, le « central » messin s’est contenté de verrouiller dans l’axe. « Dur » au marquage, il a fait preuve de sobriété et d’efficacité. Sans jamais en rajouter.
BUSSMANN. Souvent aux prises avec l’ancien Vannetais Robic, redoutable attaquant, l’arrière gauche messin a souffert en première mi-temps. Pour s’en sortir plutôt bien, finalement, au fil de la rencontre, avec le courage qu’on lui connaît. Et en être récompensé tout à la fin avec ce but inscrit sur le centre de Sarr dans les arrêts de jeu (90e +4).
N’DOYE. Devant la paire de défenseurs Marchal-Choplin, le jeune milieu messin a rendu une copie correcte. Sans taches. Tout en se montrant dangereux sur le plan offensif. Deux frappes de loin en première mi-temps, à la base de bien des mouvements, il a « assuré » aussi sur le plan technique.
KASHI. Dans un rôle plus obscur, l’autre milieu défensif messin s’est forcément moins « montré ». Plus efficace dans le pressing ou la récupération que dans le jeu « construit », il a néanmoins fait preuve de beaucoup de solidité et de solidarité.
LEJEUNE. Plus à l’aise en première mi-temps qu’après la pause – il a d’ailleurs cédé naturellement sa place à Sarr (63e ) – l’ancien Auxerrois a donc été très entreprenant avant de s’éteindre progressivement. Une jolie frappe lointaine non cadrée (21e ) à son actif. Bouna Sarr, quant à lui, a mis du temps à trouver ses marques, avant « d’éclater » dans les dix dernières minutes et d’offrir le but de la victoire à Bussmann (90e +4).
NGBAKOTO. Chargé de l’animation du jeu, le jeune milieu offensif messin a d’abord été assez discret, la possession étant plutôt lavalloise. Plus à l’aise ensuite, il a fait valoir sa technique et son sens du jeu. Sans pouvoir être décisif. Remplacé par Cornet (79e ), qui a apporté en fin de rencontre toute sa vivacité et sa percussion.
BOURGEOIS. Un peu « perdu » durant la première demi-heure de jeu, privé de ballons, l’attaquant messin s’est montré davantage dangereux ensuite. Au moins quatre frappes tendues à son actif, des prises de risque, un joli centre pour Sakho (70e ), pour, au final, un premier match de bonne tenue.
SAKHO. Pas en réussite hier soir, il s’est beaucoup dépensé sur le front de l’attaque, a trouvé le poteau de Vanhamel (32e ) après un bel effort dans la surface, a joué les remiseurs de talent et a souvent été à l’affût. L’attaquant messin a du jus. Ne lui manquait que l’efficacité.
P. DEL.
L’HOMME CLÉ
Marchal, taille patron. Le patron de la défense messine, clairement, ce sera lui. Très présent, très sûr sur le plan technique et dans le placement, on l’a déjà vu autant dans l’intervention sur l’adversaire, que dans le jeu en profondeur et aussi de la tête devant la cage lavalloise. Par deux fois, sur corner, il a mis Vanhamel, le gardien lavallois, en danger. Son entente avec Choplin est également un « plus ».
Photo Anthony PICORÉ
« Une victoire méritée »
Albert Cartier (entraîneur du FC Metz) : « Nous avons vraiment eu beaucoup de difficultés au début. Nous avons manqué de sérénité, nous étions stressés. Et puis nous avons réussi à revenir… Ce sont notre état d’esprit et notre mentalité qui nous ont ensuite aidés à gagner ce match. Je leur avais dit qu’ils étaient prêts physiquement. Les joueurs l’ont montré en fin de rencontre. Et au nombre d’occasions, c’est une victoire méritée, je pense. »
Philippe Hinschberger (entraîneur de Laval) : « Metz a eu les meilleures occasions et a mérité sa victoire. Nous, nous n’avons été dangereux que dans le premier quart d’heure. Cela dit, c’est cruel de perdre dans les derniers instants du match… »
Jérémy Choplin (défenseur du FC Metz) : « Ce but en fin de rencontre, c’était le meilleur scénario pour le public… Globalement, nous avons été plus dangereux, nous n’avons rien lâché, et ce but est venu finalement grâce à toute l’équipe. En deuxième mi-temps, on sentait que Laval pouvait craquer, et on a su insister… »
Diafra Sakho (attaquant du FC Metz) : « Ça fait du bien. On commence comme on a fini la saison dernière. On le mérite, ça fait six semaines qu’on bosse pour ça. Et on avait à cœur de faire plaisir au public. C’est vrai qu’on a d’abord défendu, mais ensuite on a fait les efforts ensemble et on en a été récompensés. »
Thibaut Bourgeois (attaquant du FC Metz) : « Après un début de match difficile, on a retrouvé la confiance. Toute l’équipe et moi aussi. Nous retiendrons la victoire et la solidarité de toute l’équipe, qui a su rester motivée jusqu’au bout. »
Sylvain Marchal (défenseur et capitaine du FC Metz) : « Voilà une belle victoire qui permet de bien lancer la saison. C’est vrai que nous n’avons pas tout maîtrisé mais nous avons eu davantage d’occasions qu’eux. »
P. DEL.
Fauvergue est Messin
Nicolas Fauvergue. Photo AFP
L’information a été officiellement confirmée, hier, après la victoire face à Laval. Comme nous l’annoncions dès mardi, Nicolas Fauvergue poursuivra sa carrière au FC Metz. L’attaquant du Stade de Reims a quitté la Champagne ce vendredi et a assisté au premier succès de ses nouveaux partenaires. L’ex-Lillois est prêté pour une saison. Sa venue devrait sans aucun doute marquer la fin du marché estival lorrain. À moins que le défenseur nigérien Karim Lancina, toujours à l’essai, ne parvienne à convaincre le staff grenat.
