R.L. 16/8 :Rocchi : « Je connais mieux les joueurs d’Arles »
Publié : 16 août 2013, 07:11
Rocchi : « Je connais mieux les joueurs d’Arles »

Suspendu contre Laval, Romain Rocchi (au centre) va retrouver le terrain de Saint-Symphorien contre son ancien club. Photo Pascal BROCARD
Natif de Cavaillon et parti trois ans à Arles-Avignon, Romain Rocchi retrouvera, ce soir, un club qui a posé deux parenthèses dans sa carrière messine. Coïncidence : c’est aussi son premier match à Saint-Symphorien.
Romain Rocchi, comment aviez-vous vécu d’expédier Metz en National avec Arles-Avignon, l’année dernière ? « Je me rappelle que j’étais surtout dégoûté que ce match tombe contre Metz… »
• Remuons le couteau encore un peu. Vous souvenez-vous du 23 avril 2010 et de cette défaite contre Arles qui vous prive, vous et Metz, de la montée en L1 ? « C’était pire encore. Un match fou ! Le stade était plein, on a marqué en premier, ils avaient eu un expulsé ensuite et on avait toutes les cartes en mains et, finalement, on perd. Je crois que c’est l’une des plus grosses déceptions de ma carrière. »
« Du bon et du mauvais »
• Aujourd’hui, q ue vous inspirent ces retrouvailles avec votre ancien employeur ? « C’est un peu spécial. J’ai quitté Arles-Avignon depuis peu de temps et je connais presque mieux les joueurs d’Arles-Avignon que ceux avec qui je joue actuellement. »
• Quel souvenir gardez-vous de ces trois ans ? « C’était un retour aux sources pour moi. J’ai grandi là-bas et j’ai quitté la région à 14 ans. Revenir près de ma famille, de mes amis d’enfance, c’était fort. Ça m’a changé. Je retiendrai aussi des saisons éprouvantes sur le plan mental parce qu’on a joué le maintien à chaque fois. »
• Quelle est la philosophie d’Arles-Avignon ? « C’est une équipe qui est surtout joueuse après la récupération du ballon. Elle explose à ce moment-là et elle a des joueurs pour ça, sur les côtés. Sinon, c’est une équipe qui ne prend pas de risques et qui cherche à rester costaude mais il ne faudra pas qu’elle ait trop de blessés cette saison parce qu’elle n’a pas un banc énorme. »
• Etes-vous utilisé différemment à Metz ? « Oui. Avec Arles-Avignon, je n’évoluais pas en 4-4-2 mais dans un 4-3-3, avec un placement un peu plus haut, dans un rôle moins défensif. C’est sans doute pour ça que j’ai mis quelques buts. J’ai d’ailleurs réussi la meilleure saison de ma carrière l’année dernière. Ici, j’apporterai peut-être moins en attaque mais si j’ai l’occasion de monter, je ne me priverai pas. »
• Comment analysez-vous les trois premiers matches de Metz ? « Il y a du bon et du mauvais. Contre Laval, on n’a rien lâché jusqu’à la dernière minute et on a fini par marquer. Cela nous a procuré une énorme émotion. Au niveau de la mentalité, c’est intéressant. Après, il y a aussi ces erreurs qu’on paie cash en Ligue 2. Il faut peaufiner ça, que les jeunes joueurs gagnent en expérience et que des éléments comme moi arrivent aussi à gérer ça. Cela ne va pas se faire en un mois mais on va progresser petit à petit. Il n’y a pas de tricheur ici de toute façon, que des travailleurs. »
• Pour finir, ce match aurait-il été plus spécial si vous l’aviez joué dans votre région ? « (Il hésite.) Peut-être mais pas forcément. C’est quand même mon premier match à Saint-Symphorien depuis mon retour et j’ai envie de le réussir. Ça aussi, c’est fort pour moi. »
Christian JOUGLEUX.
Metz a un devoir de mémoire

M’Fa remplacera Carrasso dans les buts. Photo Pascal BROCARD
Sorti de la lucrative coupe de la Ligue à Caen (2-0) et récemment frustré à Créteil (2-3), le FC Metz retrouve son stade ce soir pour inverser sa trajectoire. Avec la réception d’Arles-Avignon plane en effet une idée de revanche qui apparaissait, hier, dans tous les éléments de langage. « C’est surtout une revanche par rapport à nous et à ces deux matches qu’on veut rattraper à domicile », précise Romain Métanire. Dix minutes plus tôt, Albert Cartier avait tenu le même discours, mot pour mot.
L’entraîneur, justement, a insisté sur la concentration cette semaine et travaillé sur « l’aspect défensif, la presse, le grattage de ballons et le bloc-équipe ». Il ne lui a pas échappé que les cinq buts encaissés en deux sorties résultaient d’erreurs de jugement ou de mauvais placements. « On est monté d’un cran en Ligue 2 , dit-il, et, à ce niveau-là, les petits détails prêtent à conséquence. »
Comme les minijupes…
Pour gagner en rigueur et gagner tout court, Cartier a donc invité ses joueurs à se souvenir des mauvaises choses. En la matière, Arles-Avignon se pose là.
Historiquement, ce club est une plaie pour le FC Metz. En 2010, il avait empêché les Mosellans d’accéder en Ligue 1. Deux ans plus tard, il les avait tout bonnement expédiés en National ! C’est bien simple : en quatre rencontres, Metz n’a jamais battu les Provençaux. La revanche et le devoir de mémoire évoqués plus haut ne concernent pourtant pas ces archives. « C’est une raison de plus d’être déterminé, dit encore Cartier, mais si on rentre dans la superstition, on n’en sort jamais. Je ne sais plus qui a dit ça mais les statistiques sont comme les minijupes. Elles donnent des idées mais elles cachent l’essentiel. »
L’auteur de cette citation était Alexandre Sanguinetti, ex-ministre sous Pompidou. Les autres solutions sont attendues sur le terrain, tout à l’heure.
Ch. J.
Trois semaines minimum pour Carrasso
Touché au genou, mercredi, à l’entraînement, Johann Carrasso ne retrouvera pas les terrains avant trois semaines. Le gardien souffre d’une plaie profonde et d’une déchirure du muscle vaste interne. La blessure est due à un coup de crampon porté involontairement par Yves Angani. La plaie avait d’ailleurs impressionné le gardien et choqué ses coéquipiers. En toute logique, Carrasso sera remplacé par Anthony M’Fa pour les trois prochaines rencontres et sans doute davantage.

Suspendu contre Laval, Romain Rocchi (au centre) va retrouver le terrain de Saint-Symphorien contre son ancien club. Photo Pascal BROCARD
Natif de Cavaillon et parti trois ans à Arles-Avignon, Romain Rocchi retrouvera, ce soir, un club qui a posé deux parenthèses dans sa carrière messine. Coïncidence : c’est aussi son premier match à Saint-Symphorien.
Romain Rocchi, comment aviez-vous vécu d’expédier Metz en National avec Arles-Avignon, l’année dernière ? « Je me rappelle que j’étais surtout dégoûté que ce match tombe contre Metz… »
• Remuons le couteau encore un peu. Vous souvenez-vous du 23 avril 2010 et de cette défaite contre Arles qui vous prive, vous et Metz, de la montée en L1 ? « C’était pire encore. Un match fou ! Le stade était plein, on a marqué en premier, ils avaient eu un expulsé ensuite et on avait toutes les cartes en mains et, finalement, on perd. Je crois que c’est l’une des plus grosses déceptions de ma carrière. »
« Du bon et du mauvais »
• Aujourd’hui, q ue vous inspirent ces retrouvailles avec votre ancien employeur ? « C’est un peu spécial. J’ai quitté Arles-Avignon depuis peu de temps et je connais presque mieux les joueurs d’Arles-Avignon que ceux avec qui je joue actuellement. »
• Quel souvenir gardez-vous de ces trois ans ? « C’était un retour aux sources pour moi. J’ai grandi là-bas et j’ai quitté la région à 14 ans. Revenir près de ma famille, de mes amis d’enfance, c’était fort. Ça m’a changé. Je retiendrai aussi des saisons éprouvantes sur le plan mental parce qu’on a joué le maintien à chaque fois. »
• Quelle est la philosophie d’Arles-Avignon ? « C’est une équipe qui est surtout joueuse après la récupération du ballon. Elle explose à ce moment-là et elle a des joueurs pour ça, sur les côtés. Sinon, c’est une équipe qui ne prend pas de risques et qui cherche à rester costaude mais il ne faudra pas qu’elle ait trop de blessés cette saison parce qu’elle n’a pas un banc énorme. »
• Etes-vous utilisé différemment à Metz ? « Oui. Avec Arles-Avignon, je n’évoluais pas en 4-4-2 mais dans un 4-3-3, avec un placement un peu plus haut, dans un rôle moins défensif. C’est sans doute pour ça que j’ai mis quelques buts. J’ai d’ailleurs réussi la meilleure saison de ma carrière l’année dernière. Ici, j’apporterai peut-être moins en attaque mais si j’ai l’occasion de monter, je ne me priverai pas. »
• Comment analysez-vous les trois premiers matches de Metz ? « Il y a du bon et du mauvais. Contre Laval, on n’a rien lâché jusqu’à la dernière minute et on a fini par marquer. Cela nous a procuré une énorme émotion. Au niveau de la mentalité, c’est intéressant. Après, il y a aussi ces erreurs qu’on paie cash en Ligue 2. Il faut peaufiner ça, que les jeunes joueurs gagnent en expérience et que des éléments comme moi arrivent aussi à gérer ça. Cela ne va pas se faire en un mois mais on va progresser petit à petit. Il n’y a pas de tricheur ici de toute façon, que des travailleurs. »
• Pour finir, ce match aurait-il été plus spécial si vous l’aviez joué dans votre région ? « (Il hésite.) Peut-être mais pas forcément. C’est quand même mon premier match à Saint-Symphorien depuis mon retour et j’ai envie de le réussir. Ça aussi, c’est fort pour moi. »
Christian JOUGLEUX.
Metz a un devoir de mémoire

M’Fa remplacera Carrasso dans les buts. Photo Pascal BROCARD
Sorti de la lucrative coupe de la Ligue à Caen (2-0) et récemment frustré à Créteil (2-3), le FC Metz retrouve son stade ce soir pour inverser sa trajectoire. Avec la réception d’Arles-Avignon plane en effet une idée de revanche qui apparaissait, hier, dans tous les éléments de langage. « C’est surtout une revanche par rapport à nous et à ces deux matches qu’on veut rattraper à domicile », précise Romain Métanire. Dix minutes plus tôt, Albert Cartier avait tenu le même discours, mot pour mot.
L’entraîneur, justement, a insisté sur la concentration cette semaine et travaillé sur « l’aspect défensif, la presse, le grattage de ballons et le bloc-équipe ». Il ne lui a pas échappé que les cinq buts encaissés en deux sorties résultaient d’erreurs de jugement ou de mauvais placements. « On est monté d’un cran en Ligue 2 , dit-il, et, à ce niveau-là, les petits détails prêtent à conséquence. »
Comme les minijupes…
Pour gagner en rigueur et gagner tout court, Cartier a donc invité ses joueurs à se souvenir des mauvaises choses. En la matière, Arles-Avignon se pose là.
Historiquement, ce club est une plaie pour le FC Metz. En 2010, il avait empêché les Mosellans d’accéder en Ligue 1. Deux ans plus tard, il les avait tout bonnement expédiés en National ! C’est bien simple : en quatre rencontres, Metz n’a jamais battu les Provençaux. La revanche et le devoir de mémoire évoqués plus haut ne concernent pourtant pas ces archives. « C’est une raison de plus d’être déterminé, dit encore Cartier, mais si on rentre dans la superstition, on n’en sort jamais. Je ne sais plus qui a dit ça mais les statistiques sont comme les minijupes. Elles donnent des idées mais elles cachent l’essentiel. »
L’auteur de cette citation était Alexandre Sanguinetti, ex-ministre sous Pompidou. Les autres solutions sont attendues sur le terrain, tout à l’heure.
Ch. J.
Trois semaines minimum pour Carrasso
Touché au genou, mercredi, à l’entraînement, Johann Carrasso ne retrouvera pas les terrains avant trois semaines. Le gardien souffre d’une plaie profonde et d’une déchirure du muscle vaste interne. La blessure est due à un coup de crampon porté involontairement par Yves Angani. La plaie avait d’ailleurs impressionné le gardien et choqué ses coéquipiers. En toute logique, Carrasso sera remplacé par Anthony M’Fa pour les trois prochaines rencontres et sans doute davantage.