R.L. 18/06 : Metz avait l’envie
Publié : 18 août 2013, 06:09
Metz avait l’envie

Thibaut Bourgeois (à gauche) a couru et défendu vendredi. Un match utile de l’attaquant messin. Photo Pascal BROCARD.
Vainqueur d’Arles-Avignon (1-0), le FC Metz a fait valoir son autorité à domicile et dévoilé certaines promesses dans un championnat qui débute à peine. Son moteur, lui, n’a pas changé : l’envie.
Ils n’ont pas eu beaucoup plus d’occasions que nous mais ils avaient l’envie. Metz est une équipe à l’image de son entraîneur, qui est un gagneur. Elle s’est battue. » Noël Tosi fut le premier, vendredi, à soulever l’envie pour thème dominant d’une petite soirée de football et l’entraîneur-adjoint d’Arles-Avignon ne s’est pas trompé. C’était le maître-mot, celui que son homologue messin dissimulait derrière « le match généreux » produit par ses protégés.
Entre besoin et envie, il n’a pas eu de débat à Saint-Symphorien. Après deux résultats défavorables à Caen, en Coupe de la Ligue (2-0), puis à Créteil, en championnat (3-2), Metz avait besoin d’une victoire et il l’a conquise à l’envie (1-0). À ce stade de la saison, c’est une arme utile puisque les automatismes ne sont pas encore rôdés. C’est aussi une part essentielle de l’ADN messin. Car ce groupe a souvent été puni, par le passé, lorsqu’il a failli dans l’engagement.
« Un peu vexés »
Ensuite, tout est question de dosage. D’interventions viriles en carton rapide (Rocchi, 17e ), les Grenats n’ont pas toujours su canaliser leurs ardeurs. « A la mi-temps, explique le même Cartier, j’ai dit aux garçons : vous êtes très généreux, ça se voit, mais faites attention. […] Ils étaient un peu vexés du finish contre Créteil. Ce groupe, qui a quand même du caractère, a démontré qu’il pouvait faire autre chose. Le but, justement, c’était d’être très compétitif et de ne rien laisser à l’adversaire. »
Deux sur deux
À défaut de « spectacle » et d’« efficacité offensive », reconnut encore l’entraîneur, Metz a offert plusieurs motifs de satisfaction vendredi. La partition de Choplin dans l’axe, l’effort défensif de Bourgeois, la constance de Sakho qui enfile déjà les perles comme en National (3 réalisations déjà) et l’hermétisme retrouvé après cinq buts encaissés en deux sorties resteront les bons points de cette troisième journée de Ligue 2.
En parallèle se dessine l’idée d’une concurrence bienvenue. Yéni Ngbakoto a débuté sur le banc mais il a signé une entrée percutante, la meilleure de son début de saison. Nicolas Fauvergue n’a guère eu l’occasion de s’exprimer devant le but mais il a lui aussi démontré un profil « intéressant, mobile et travailleur », appréciait Albert Cartier.
Entre N’Doye, Kashi et Rocchi, le milieu semble également bien garni. D’où ce sentiment d’une émulation réelle et d’une concurrence accrue par les manœuvres du recrutement estival : hormis en défense, où les ailes et la charnière semblent installées, aucune place ne sera garantie cette saison.
Le meilleur se gardait naturellement pour la fin : le succès acquis contre Arles-Avignon, le deuxième à la maison, conforte l’invincibilité à Saint-Symphorien de ces locataires. « Les équipes qui se maintiennent sont celles qui gagnent à domicile », rappelle l’entraîneur. Albert Cartier apprécie justement les ressources d’un groupe qui se cherche encore à tous les étages. « Après deux défaites , conclut-il, c’est le genre de match qu’il fallait être capable de gagner. »
Christian JOUGLEUX.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance le matin. Aujourd’hui : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Arles-Avignon (3e journée de Ligue 2), vendredi 16 août : 1-0. Prochain match : Metz - Niort (4e journée de Ligue 2), vendredi 23 août à 20h. À suivre : Caen - Metz (5e journée de Ligue 2), lundi 2 septembre à 20h30 puis Metz - Nîmes (6e journée de Ligue 2), vendredi 13 septembre à 20h.
À l’infirmerie. Moussa Gueye (mollet) et Guido Milan (genou) sont toujours à l’infirmerie. Ils y côtoient désormais Johann Carrasso qui a essuyé un coup de crampons sur le genou droit, la semaine dernière à l’entraînement. La plaie est profonde et le muscle touché. Le staff médical estime que le gardien ne pourra retrouver l’entraînement avant trois semaines et une cicatrisation totale. Son retour en match officiel est, aujourd’hui, difficile à programmer.

Thibaut Bourgeois (à gauche) a couru et défendu vendredi. Un match utile de l’attaquant messin. Photo Pascal BROCARD.
Vainqueur d’Arles-Avignon (1-0), le FC Metz a fait valoir son autorité à domicile et dévoilé certaines promesses dans un championnat qui débute à peine. Son moteur, lui, n’a pas changé : l’envie.
Ils n’ont pas eu beaucoup plus d’occasions que nous mais ils avaient l’envie. Metz est une équipe à l’image de son entraîneur, qui est un gagneur. Elle s’est battue. » Noël Tosi fut le premier, vendredi, à soulever l’envie pour thème dominant d’une petite soirée de football et l’entraîneur-adjoint d’Arles-Avignon ne s’est pas trompé. C’était le maître-mot, celui que son homologue messin dissimulait derrière « le match généreux » produit par ses protégés.
Entre besoin et envie, il n’a pas eu de débat à Saint-Symphorien. Après deux résultats défavorables à Caen, en Coupe de la Ligue (2-0), puis à Créteil, en championnat (3-2), Metz avait besoin d’une victoire et il l’a conquise à l’envie (1-0). À ce stade de la saison, c’est une arme utile puisque les automatismes ne sont pas encore rôdés. C’est aussi une part essentielle de l’ADN messin. Car ce groupe a souvent été puni, par le passé, lorsqu’il a failli dans l’engagement.
« Un peu vexés »
Ensuite, tout est question de dosage. D’interventions viriles en carton rapide (Rocchi, 17e ), les Grenats n’ont pas toujours su canaliser leurs ardeurs. « A la mi-temps, explique le même Cartier, j’ai dit aux garçons : vous êtes très généreux, ça se voit, mais faites attention. […] Ils étaient un peu vexés du finish contre Créteil. Ce groupe, qui a quand même du caractère, a démontré qu’il pouvait faire autre chose. Le but, justement, c’était d’être très compétitif et de ne rien laisser à l’adversaire. »
Deux sur deux
À défaut de « spectacle » et d’« efficacité offensive », reconnut encore l’entraîneur, Metz a offert plusieurs motifs de satisfaction vendredi. La partition de Choplin dans l’axe, l’effort défensif de Bourgeois, la constance de Sakho qui enfile déjà les perles comme en National (3 réalisations déjà) et l’hermétisme retrouvé après cinq buts encaissés en deux sorties resteront les bons points de cette troisième journée de Ligue 2.
En parallèle se dessine l’idée d’une concurrence bienvenue. Yéni Ngbakoto a débuté sur le banc mais il a signé une entrée percutante, la meilleure de son début de saison. Nicolas Fauvergue n’a guère eu l’occasion de s’exprimer devant le but mais il a lui aussi démontré un profil « intéressant, mobile et travailleur », appréciait Albert Cartier.
Entre N’Doye, Kashi et Rocchi, le milieu semble également bien garni. D’où ce sentiment d’une émulation réelle et d’une concurrence accrue par les manœuvres du recrutement estival : hormis en défense, où les ailes et la charnière semblent installées, aucune place ne sera garantie cette saison.
Le meilleur se gardait naturellement pour la fin : le succès acquis contre Arles-Avignon, le deuxième à la maison, conforte l’invincibilité à Saint-Symphorien de ces locataires. « Les équipes qui se maintiennent sont celles qui gagnent à domicile », rappelle l’entraîneur. Albert Cartier apprécie justement les ressources d’un groupe qui se cherche encore à tous les étages. « Après deux défaites , conclut-il, c’est le genre de match qu’il fallait être capable de gagner. »
Christian JOUGLEUX.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance le matin. Aujourd’hui : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Arles-Avignon (3e journée de Ligue 2), vendredi 16 août : 1-0. Prochain match : Metz - Niort (4e journée de Ligue 2), vendredi 23 août à 20h. À suivre : Caen - Metz (5e journée de Ligue 2), lundi 2 septembre à 20h30 puis Metz - Nîmes (6e journée de Ligue 2), vendredi 13 septembre à 20h.
À l’infirmerie. Moussa Gueye (mollet) et Guido Milan (genou) sont toujours à l’infirmerie. Ils y côtoient désormais Johann Carrasso qui a essuyé un coup de crampons sur le genou droit, la semaine dernière à l’entraînement. La plaie est profonde et le muscle touché. Le staff médical estime que le gardien ne pourra retrouver l’entraînement avant trois semaines et une cicatrisation totale. Son retour en match officiel est, aujourd’hui, difficile à programmer.