R.L. 23/08: Metz a encore faim

[rf57]

Deuxième match consécutif à domicile pour des Messins qui aimeraient engranger un troisième succès à Saint-Symphorien. Le plat du jour : Niort, grand spécialiste du match nul

Si la Ligue 2 est une jungle, son bestiaire affiche une hiérarchie sujette à questions. Metz peut témoigner : jusqu’ici, les Mosellans ont mangé la poussière contre les Béliers de Créteil (2-3) et dompté les Lions d’Arles-Avignon (1-0). Ce soir, la visite du zoo continue avec la transhumance des Chamois de Niort vers Saint-Symphorien. Encore des bêtes à cornes et encore un gibier contrariant. Cet adversaire ne sait pas gagner mais il ne perd pas non plus. Spécialiste du match nul la saison dernière (18), l’effectif de Pascal Gastien a gardé la cadence cette année : trois matches, trois nuls. Dans les Deux-Sèvres, la tendance est au partage.

Albert Cartier connaît les statistiques mais il a choisi de les ignorer. Derrière le Chamois, l’entraîneur distingue surtout… du Merlu. « Pour moi , explique-t-il, c’est une équipe qui aime avoir le ballon et la maîtrise du jeu. Je la mets dans la catégorie de Lorient, façon Ligue 2. Elle aime proposer du jeu à domicile comme à l’extérieur. »

Entre deux équipes joueuses, la tentation serait grande d’attendre des étincelles mais, là encore, le technicien déplace le débat. « Je pars du principe qu’un match de foot, c’est déjà du sport , dit-il encore. On ne parle de spectacle qu’à la fin d’un match. D’abord, c’est de la compétition. Moi, je ne veux pas m’égarer. »

Cette sortie n’est pas anodine. Car Metz a battu Arles sans endosser son habit de lumières vendredi dernier. Le résultat (1-0) ne souffrait aucune discussion. La manière, en revanche, ne fut pas toujours emballante. « Des progrès sont attendus à tous les niveaux , poursuit Cartier. D’abord, on peut être plus fort dans la gestion et la maîtrise des coups de pied arrêtés. Il faut aussi être capable d’alterner jeu court et jeu long. On a produit beaucoup de jeu direct contre Arles-Avignon, mais je crois qu’on peut faire plus de jeu court. On a travaillé ça cette semaine. »

« Encourageant »
De retour entre des murs professionnels, Metz vit aujourd’hui une installation tranquille dans ses nouveaux appartements de Ligue 2. L’idée officielle d’y prolonger son bail est même confortée par un comportement exemplaire à domicile (deux victoires) mais Albert Cartier avait décidé, hier, de sortir son nuancier. « C’est un début de saison qui n’est pas satisfaisant ; il est intéressant, encourageant , dépeint l’entraîneur. Il ne faut pas non plus oublier qu’on n’a pas rencontré le gratin, les dix premiers qui voudront aller en Ligue 1. Mais on peut dire que le cahier des charges est rempli à domicile. On a gagné et on n’a pas pris de but. »

Ce soir, il sera encore question de tenir sa maison contre un adversaire qui ne désespère pas de cueillir son premier succès de la saison. A priori, Cartier devrait reconduire une équipe proche du groupe aligné d’entrée contre Arles-Avignon. Au milieu, le débat reste toutefois ouvert entre N’Doye et Kashi. Devant, Nicolas Fauvergue sera, lui, amené à connaître sa deuxième titularisation sous le maillot grenat. Qui trouvera-t-il à sa gauche ? Bourgeois, Sarr et Ngbakoto sont des candidats légitimes pour les pas de côté.

Leur entraîneur attend enfin « le même état d’esprit ». Comprendre un souci d’organisation doublé d’une faim de loup. Biologiquement, le Chamois est une proie comestible. Sportivement, il viendra pour défendre sa peau tout à l’heure… et zapper la chaîne alimentaire.

Christian JOUGLEUX.

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Deuxième match consécutif à domicile pour des Messins qui aimeraient engranger un troisième succès à Saint-Symphorien. Le plat du jour : Niort, grand spécialiste du match nul

Si la Ligue 2 est une jungle, son bestiaire affiche une hiérarchie sujette à questions. Metz peut témoigner : jusqu’ici, les Mosellans ont mangé la poussière contre les Béliers de Créteil (2-3) et dompté les Lions d’Arles-Avignon (1-0). Ce soir, la visite du zoo continue avec la transhumance des Chamois de Niort vers Saint-Symphorien. Encore des bêtes à cornes et encore un gibier contrariant. Cet adversaire ne sait pas gagner mais il ne perd pas non plus. Spécialiste du match nul la saison dernière (18), l’effectif de Pascal Gastien a gardé la cadence cette année : trois matches, trois nuls. Dans les Deux-Sèvres, la tendance est au partage.

Albert Cartier connaît les statistiques mais il a choisi de les ignorer. Derrière le Chamois, l’entraîneur distingue surtout… du Merlu. « Pour moi , explique-t-il, c’est une équipe qui aime avoir le ballon et la maîtrise du jeu. Je la mets dans la catégorie de Lorient, façon Ligue 2. Elle aime proposer du jeu à domicile comme à l’extérieur. »

Entre deux équipes joueuses, la tentation serait grande d’attendre des étincelles mais, là encore, le technicien déplace le débat. « Je pars du principe qu’un match de foot, c’est déjà du sport , dit-il encore. On ne parle de spectacle qu’à la fin d’un match. D’abord, c’est de la compétition. Moi, je ne veux pas m’égarer. »

Cette sortie n’est pas anodine. Car Metz a battu Arles sans endosser son habit de lumières vendredi dernier. Le résultat (1-0) ne souffrait aucune discussion. La manière, en revanche, ne fut pas toujours emballante. « Des progrès sont attendus à tous les niveaux , poursuit Cartier. D’abord, on peut être plus fort dans la gestion et la maîtrise des coups de pied arrêtés. Il faut aussi être capable d’alterner jeu court et jeu long. On a produit beaucoup de jeu direct contre Arles-Avignon, mais je crois qu’on peut faire plus de jeu court. On a travaillé ça cette semaine. »

« Encourageant »
De retour entre des murs professionnels, Metz vit aujourd’hui une installation tranquille dans ses nouveaux appartements de Ligue 2. L’idée officielle d’y prolonger son bail est même confortée par un comportement exemplaire à domicile (deux victoires) mais Albert Cartier avait décidé, hier, de sortir son nuancier. « C’est un début de saison qui n’est pas satisfaisant ; il est intéressant, encourageant , dépeint l’entraîneur. Il ne faut pas non plus oublier qu’on n’a pas rencontré le gratin, les dix premiers qui voudront aller en Ligue 1. Mais on peut dire que le cahier des charges est rempli à domicile. On a gagné et on n’a pas pris de but. »

Ce soir, il sera encore question de tenir sa maison contre un adversaire qui ne désespère pas de cueillir son premier succès de la saison. A priori, Cartier devrait reconduire une équipe proche du groupe aligné d’entrée contre Arles-Avignon. Au milieu, le débat reste toutefois ouvert entre N’Doye et Kashi. Devant, Nicolas Fauvergue sera, lui, amené à connaître sa deuxième titularisation sous le maillot grenat. Qui trouvera-t-il à sa gauche ? Bourgeois, Sarr et Ngbakoto sont des candidats légitimes pour les pas de côté.

Leur entraîneur attend enfin « le même état d’esprit ». Comprendre un souci d’organisation doublé d’une faim de loup. Biologiquement, le Chamois est une proie comestible. Sportivement, il viendra pour défendre sa peau tout à l’heure… et zapper la chaîne alimentaire.

Christian JOUGLEUX.

Angani et Lancina dans l’attente
Pour la quatrième fois de la saison, les noms d’Yves Angani et de Karim Lancina n’apparaîtront pas sur une feuille de match en Ligue 2. L’attaquant et le défenseur messins rongent leur frein mais ils n’y sont pour rien. « Dans les deux cas, nous sommes en attente d’un CIT (certificat international de transfert), précise Philippe Gaillot. De notre côté, nous sommes à jour, mais il y a des choses que l’on ne maîtrise pas du côté africain. On espère tous les jours que ces deux joueurs soient qualifiés et, a priori, ça ne devrait plus tarder. »
S’agissant de Karim Lancina, l’affaire avait également traîné en raison de problèmes de visa, mais ce dernier aspect a été enfin réglé. Les deux hommes devraient donc être disponibles pour la Ligue 2 dès la semaine prochaine. « Cela fait un
mois que j’attends, déplore d’ailleurs Angani. C’est la première fois que ça m’arrive et je ne le vis pas très bien. Je m’entraîne, j’ai fait les matches de préparation et j’encourage les amis en tribunes, mais ça fait mal. » Le soulagement sera aussi pour Albert Cartier. « Comme pour un blessé, on n’est jamais heureux d’avoir des joueurs non-opérationnels, explique l’entraîneur. Ce sont des contrats de plus qui ne rapportent pas grand-chose… »

Keita vers Boulogne
Un autre dossier a avancé ces derniers jours. Alhassane Keita devrait prochainement faire l’objet d’un prêt à Boulogne, en National. Metz a donné son accord et attendait notamment une réponse du club nordiste. La maison Grenat cherche, par ailleurs, des pistes pour permettre à Samy Kehli et Michel Lê de s’aguerrir sur d’autres pelouses, en prêts. Il devrait s’agir des derniers mouvements du mercato mosellan. Cartier a rappelé, hier, qu’il n’attendait pas d’autres renforts.

[_Chris.]

Une bonne chose qu'il soit prêté, en espérant qu'il revienne de Boulogne aussi fort que Diaf' quand il en est revenu

[IroOn]

Ouf pour Lancina et Angani ils manquent vraiment à cette équipe !

[get_up_kids]

Enfin des nouvelles de Angani après 2 mois de présence au club, un journaliste s'est enfin posé la question de savoir pourquoi il n'est pas qualifié.

Quant à Lancina, enfin une personne du club qui confirme indirectement sa signature, vu que le club ne l'a toujours pas fait.

Pour le reste concernant Keita, j'espère que son prêt à Boulogne lui permettra d'obtenir le temps de jeu qu'il mérite.
Bonne chance Alhassane. Reviens nous encore plus fort!

[ouragan]

Ouf pour Lancina et Angani ils manquent vraiment à cette équipe !

Ah bon ? LOL

[Fredfred57]

Metz a encore faim

Encore heureux à ce stade de la compétition !!!

[Magicepi]

J'espère vraiment voir débuter Ngbakoto ce soir, si on veut qu'il conserve sa motivation il faudrait qu'il débute de soir, on retrouverai Bourgeois disponible en attaque ce qui est son poste.
Concernant Angani et Lancina je n'en attends rien du tout en ligue 2, ce sera donc une bonne surprise si ils arrivent à faire de bonnes choses durant cette saison.

[IroOn]

Ouf pour Lancina et Angani ils manquent vraiment à cette équipe !

Ah bon ? LOL

[Bel Jéthucine]

Du coup, si Angani n'est pas qualifié, Cornet est en soins et Keita prêté, il ne restera pas grand-monde en attaque en CFA2 ce week-end. Teixeira va encore être obligé d'aller tout marquer lui-même