RL du 25/08/2013 : "Metz l'a mauvaise"
Publié : 25 août 2013, 12:14
Metz l’a mauvaise
Une succession d’erreurs d’arbitrage a privé Metz de la victoire, face à Niort, vendredi soir (1-1). Un coup du sort pour une équipe qui entretient son invincibilité à domicile mais sans le sourire cette fois.
En juin, Emiliano Sala s’était amusé à relayer, sur son compte Twitter, tous les messages qui l’envoyaient, en prêt, au FC Metz. « On le suivait en effet », avait reconnu Albert Cartier jeudi.
En août, l’Argentin a enfin visité Saint-Symphorien. C’était vendredi. Il est entré avec le maillot de Niort et sorti… avec l’étiquette de braconnier. Un comble pour un Chamois. Un bonheur, aussi, pour un attaquant muet depuis le lancement du championnat et promu sauveur de la nation niortaise, sur une tête providentielle dans le temps additionnel (1-1, 90e +3).
Avant de monter dans le bus du retour, Sala a tranquillement décortiqué l’affaire : « Ce but, on l’a cherché pendant 90 minutes. On le marque juste à la fin et, pour nous, c’est un très bon résultat , a-t-il apprécié. Je sais aussi que Metz s’intéressait à moi. Ça ne s’est pas fait mais ce n’est pas ma décision. J’ai laissé mon agent travailler. Si Metz le regrette ? Franchement, je ne sais pas. Ils ont quand même de très bons attaquants ici. »
Un film d’erreurs
Le but de l’Argentin aura, en tout cas, entériné une tendance : les dernières minutes de Metz sont des petits monuments cette saison. Il s’en passe souvent de belles ! En ouverture du championnat, le peuple de Saint-Symphorien avait jubilé sur un but de Bussmann, dans le temps additionnel, contre Laval (1-0). A Créteil, les Lorrains ont ensuite perdu un point à la 88e minute (3-2). Puis Niort est passé par la Lorraine pour remettre une couche de regrets. « On sait que les fins de match sont importantes… », rappelait Albert Cartier.
Bouna Sarr, lui aussi grand adepte des réseaux sociaux, confiait son aigreur, sur la toile, vendredi soir : « Dégoûté, un truc de ouf ! ». Comme tout Grenat, le jeune attaquant ne s’est pas remis du mauvais film d’erreurs projeté sous ses yeux en fin de rencontre. Quatre réclamations hantaient les Messins en ce vendredi 16. Il y eut d’abord ces cinq minutes de temps additionnel décidées par le trio arbitral à cause… de ramasseurs de balle trop lents. Puis un coup franc généreux offert à Niort. Sur ce tir, Pallois a chargé M’Fa mais l’arbitre a accordé un corner inexistant et oublié une faute réelle. Moye, à la passe, et Sala, du casque, ont ensuite plongé un stade dans une fureur légitime. Les Messins, eux, portaient le masque, « déçus et frustrés », admettra Cartier.
Naturellement, cet affreux scénario aurait été tout autre si les coéquipiers de Gaëtan Bussmann avaient témoigné d’un soupçon d’efficacité supplémentaire dans le camp opposé. « Metz aurait pu faire le break à un moment donné », a reconnu le Niortais Pascal Gastien. Or, le réalisme se travaille ; il ne se décrète pas. Ce péché mignon, finalement, témoigne des progrès à accomplir dans le creuset du jeu et l’animation en général. Cette équipe, toujours invaincue à domicile, gagnerait à se mettre à l’abri pour éviter de s’exposer dans ses fins de partie. Car elle a montré jusqu’ici qu’elle avait le niveau de la L2 mais les deux points lâchés à Niort prouvent qu’elle ne peut pas encore prétendre à mieux.
Christian JOUGLEUX.
Une succession d’erreurs d’arbitrage a privé Metz de la victoire, face à Niort, vendredi soir (1-1). Un coup du sort pour une équipe qui entretient son invincibilité à domicile mais sans le sourire cette fois.
En juin, Emiliano Sala s’était amusé à relayer, sur son compte Twitter, tous les messages qui l’envoyaient, en prêt, au FC Metz. « On le suivait en effet », avait reconnu Albert Cartier jeudi.
En août, l’Argentin a enfin visité Saint-Symphorien. C’était vendredi. Il est entré avec le maillot de Niort et sorti… avec l’étiquette de braconnier. Un comble pour un Chamois. Un bonheur, aussi, pour un attaquant muet depuis le lancement du championnat et promu sauveur de la nation niortaise, sur une tête providentielle dans le temps additionnel (1-1, 90e +3).
Avant de monter dans le bus du retour, Sala a tranquillement décortiqué l’affaire : « Ce but, on l’a cherché pendant 90 minutes. On le marque juste à la fin et, pour nous, c’est un très bon résultat , a-t-il apprécié. Je sais aussi que Metz s’intéressait à moi. Ça ne s’est pas fait mais ce n’est pas ma décision. J’ai laissé mon agent travailler. Si Metz le regrette ? Franchement, je ne sais pas. Ils ont quand même de très bons attaquants ici. »
Un film d’erreurs
Le but de l’Argentin aura, en tout cas, entériné une tendance : les dernières minutes de Metz sont des petits monuments cette saison. Il s’en passe souvent de belles ! En ouverture du championnat, le peuple de Saint-Symphorien avait jubilé sur un but de Bussmann, dans le temps additionnel, contre Laval (1-0). A Créteil, les Lorrains ont ensuite perdu un point à la 88e minute (3-2). Puis Niort est passé par la Lorraine pour remettre une couche de regrets. « On sait que les fins de match sont importantes… », rappelait Albert Cartier.
Bouna Sarr, lui aussi grand adepte des réseaux sociaux, confiait son aigreur, sur la toile, vendredi soir : « Dégoûté, un truc de ouf ! ». Comme tout Grenat, le jeune attaquant ne s’est pas remis du mauvais film d’erreurs projeté sous ses yeux en fin de rencontre. Quatre réclamations hantaient les Messins en ce vendredi 16. Il y eut d’abord ces cinq minutes de temps additionnel décidées par le trio arbitral à cause… de ramasseurs de balle trop lents. Puis un coup franc généreux offert à Niort. Sur ce tir, Pallois a chargé M’Fa mais l’arbitre a accordé un corner inexistant et oublié une faute réelle. Moye, à la passe, et Sala, du casque, ont ensuite plongé un stade dans une fureur légitime. Les Messins, eux, portaient le masque, « déçus et frustrés », admettra Cartier.
Naturellement, cet affreux scénario aurait été tout autre si les coéquipiers de Gaëtan Bussmann avaient témoigné d’un soupçon d’efficacité supplémentaire dans le camp opposé. « Metz aurait pu faire le break à un moment donné », a reconnu le Niortais Pascal Gastien. Or, le réalisme se travaille ; il ne se décrète pas. Ce péché mignon, finalement, témoigne des progrès à accomplir dans le creuset du jeu et l’animation en général. Cette équipe, toujours invaincue à domicile, gagnerait à se mettre à l’abri pour éviter de s’exposer dans ses fins de partie. Car elle a montré jusqu’ici qu’elle avait le niveau de la L2 mais les deux points lâchés à Niort prouvent qu’elle ne peut pas encore prétendre à mieux.
Christian JOUGLEUX.