R.L. 29/08 : Grégory Proment : « Je suis en apprentissage »
Publié : 29 août 2013, 08:35
Grégory Proment : « Je suis en apprentissage »

Grégory Proment, 34 ans, a embrassé la carrière d’entraîneur après seize saisons en Ligue 1, Ligue 2 et National. « Je pense avoir fait le bon choix », confie l’ancien milieu de terrain du FC Metz. Photo Pascal BROCARD
A l’intersaison, Grégory Proment a abandonné la tunique de joueur pour enfiler la casquette d’entraîneur. Aujourd’hui à la tête de la réserve de Caen, l’ancien capitaine messin s’épanouit dans sa nouvelle vie.
Comment avez-vous vécu votre premier match sur le banc de la réserve de Caen, samedi dernier, qui s’est soldé par une défaite face à Calais (1-2) ? « J’ai aimé tout ce qui s’est passé avant et pendant le match. Mais après, le résultat n’a pas été à la hauteur. Cependant, sur un plan personnel, j’ai aimé ça. »
• Entraîner, pour vous, c’était une évidence une fois votre carrière terminée ? « Oui, mais pas depuis longtemps. Depuis deux ans et demi, trois ans. C’est assez spécial à Caen car ce n’est pas moi qui gère les entraînements. Mon travail est axé sur le week-end et la composition de l’équipe. Pour l’instant, je suis en apprentissage. »
• De Joël Muller à Albert Cartier, en passant par Jean Fernandez ou Franck Dumas, vous avez croisé la route de nombreux entraîneurs. De qui vous inspirez-vous en particulier ? « D’un peu de tous, de Patrice Garande actuellement. Tous sont différents. Je prends les choses que j’estime les meilleures. Albert est plus strict, plus compétiteur comme Patrice. Dumas, c’est plutôt l’inverse, il est plus pote avec les joueurs. Chacun a sa manière de travailler, j’aurai la mienne aussi. »
• Quel entraîneur souhaitez-vous être ? Quel style de jeu voulez-vous donner à votre équipe ? « Un entraîneur est jugé sur ses résultats. Ça dépend de quelle équipe il a. Chez les pros, il faut gagner, peu importe la manière. Aujourd’hui, il faut que les jeunes apprennent le métier, ce n’est pas la même façon de gérer qu’en haut. Je ne sais pas exactement quel entraîneur je serai, mais j’aurai ma propre manière. »
• Quel est votre objectif avec les jeunes Caennais ? « Monter le plus possible de jeunes en pros, comme dans chaque centre de formation. Et gagner le maximum de matches. Je veux leur inculquer la culture de la gagne. Etre bon, c’est une chose mais, pour avancer, il faut gagner. L’objectif est de leur faire apprendre le métier. »
• Avez-vous un plan de carrière d’entraîneur en tête ? « Non, je suis là où on m’a mis et c’est mieux que prévu. C’est super ! A moi de faire mes preuves, avec le coach Garande avec qui je travaille, pour rester à ce niveau-là. »
« Metz a l’équipe pour embêter les meilleurs »
• Plus de deux mois après votre départ de Metz, avez-vous définitivement tourné la page de joueur professionnel ? « Oui, ce qui est bien et inquiétant. Quelque part, ça ne me manque pas. C’est bien parce que je pense avoir fait le bon choix. Mais je ne sais pas pourquoi ça ne me manque pas. Je joue toujours un peu pour un petit club. Mais j’ai tellement de boulot que je n’ai pas le temps d’y penser, en fait. »
• Quel regard portez-vous sur le début de saison de vos anciens coéquipiers ? « Ils font un super début de saison. Les dirigeants ont fait le recrutement qu’il fallait. Les jeunes ont mûri par rapport au début de saison dernière. Le seul regret, c’est le but pris en fin de match contre Niort (1-1) , qui est injustifié. Il y a trois erreurs d’arbitrage sur la même action… C’est peut-être un tournant dans la saison. Je pense qu’ils ont l’équipe pour embêter les meilleurs. Je ne dis pas qu’ils vont monter mais, s’ils n’ont pas de problèmes, de blessés, sur le papier, ils ont les qualités pour se rapprocher de la tête du classement. »
• Après une élimination en Coupe de la Ligue à Caen (2-0), le FC Metz revient en Normandie, lundi, pour le compte du championnat… « Pour moi, c’est un rendez-vous particulier parce que je connais tout le monde. J’aurai la chance de regarder ce match du haut de la tribune et de voir la progression des jeunes Messins, qui seront sans doute revanchards. De notre côté, on reste sur deux défaites d’affilée, mais ce que proposent les joueurs sur le terrain est intéressant. L’objectif, c’est la montée en Ligue 1. »
• Auparavant, vous vous rendez avec votre équipe au Maccabi Paris. L’entraîneur que vous êtes devenu est-il déjà sous pression ? « Je l’ai tout le temps. J’ai toujours eu une boule dans le ventre avant de rentrer sur le terrain. C’est pareil en tant que coach. »
Maxime RODHAIN.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : repos. Aujourd’hui : repos. Demain : une séance à 10 h. Samedi : une séance à 10 h. Dimanche : une séance à 9h30 puis départ à Caen à 15 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Niort (4e journée de Ligue 2), vendredi 23 août : 1-1. Prochain match : Caen - Metz (5e journée de Ligue 2), lundi 2 septembre à 20h30. A suivre : Metz - Nîmes (6e journée de Ligue 2), vendredi 13 septembre à 20 h, puis Clermont - Metz (7e journée de Ligue 2), vendredi 20 septembre à 20 h.
A l’infirmerie. Alors que Johann Carrasso (genou) retrouvera le groupe demain, Guido Milan (genou) et Moussa Gueye (mollet) travaillent à part.

Grégory Proment, 34 ans, a embrassé la carrière d’entraîneur après seize saisons en Ligue 1, Ligue 2 et National. « Je pense avoir fait le bon choix », confie l’ancien milieu de terrain du FC Metz. Photo Pascal BROCARD
A l’intersaison, Grégory Proment a abandonné la tunique de joueur pour enfiler la casquette d’entraîneur. Aujourd’hui à la tête de la réserve de Caen, l’ancien capitaine messin s’épanouit dans sa nouvelle vie.
Comment avez-vous vécu votre premier match sur le banc de la réserve de Caen, samedi dernier, qui s’est soldé par une défaite face à Calais (1-2) ? « J’ai aimé tout ce qui s’est passé avant et pendant le match. Mais après, le résultat n’a pas été à la hauteur. Cependant, sur un plan personnel, j’ai aimé ça. »
• Entraîner, pour vous, c’était une évidence une fois votre carrière terminée ? « Oui, mais pas depuis longtemps. Depuis deux ans et demi, trois ans. C’est assez spécial à Caen car ce n’est pas moi qui gère les entraînements. Mon travail est axé sur le week-end et la composition de l’équipe. Pour l’instant, je suis en apprentissage. »
• De Joël Muller à Albert Cartier, en passant par Jean Fernandez ou Franck Dumas, vous avez croisé la route de nombreux entraîneurs. De qui vous inspirez-vous en particulier ? « D’un peu de tous, de Patrice Garande actuellement. Tous sont différents. Je prends les choses que j’estime les meilleures. Albert est plus strict, plus compétiteur comme Patrice. Dumas, c’est plutôt l’inverse, il est plus pote avec les joueurs. Chacun a sa manière de travailler, j’aurai la mienne aussi. »
• Quel entraîneur souhaitez-vous être ? Quel style de jeu voulez-vous donner à votre équipe ? « Un entraîneur est jugé sur ses résultats. Ça dépend de quelle équipe il a. Chez les pros, il faut gagner, peu importe la manière. Aujourd’hui, il faut que les jeunes apprennent le métier, ce n’est pas la même façon de gérer qu’en haut. Je ne sais pas exactement quel entraîneur je serai, mais j’aurai ma propre manière. »
• Quel est votre objectif avec les jeunes Caennais ? « Monter le plus possible de jeunes en pros, comme dans chaque centre de formation. Et gagner le maximum de matches. Je veux leur inculquer la culture de la gagne. Etre bon, c’est une chose mais, pour avancer, il faut gagner. L’objectif est de leur faire apprendre le métier. »
• Avez-vous un plan de carrière d’entraîneur en tête ? « Non, je suis là où on m’a mis et c’est mieux que prévu. C’est super ! A moi de faire mes preuves, avec le coach Garande avec qui je travaille, pour rester à ce niveau-là. »
« Metz a l’équipe pour embêter les meilleurs »
• Plus de deux mois après votre départ de Metz, avez-vous définitivement tourné la page de joueur professionnel ? « Oui, ce qui est bien et inquiétant. Quelque part, ça ne me manque pas. C’est bien parce que je pense avoir fait le bon choix. Mais je ne sais pas pourquoi ça ne me manque pas. Je joue toujours un peu pour un petit club. Mais j’ai tellement de boulot que je n’ai pas le temps d’y penser, en fait. »
• Quel regard portez-vous sur le début de saison de vos anciens coéquipiers ? « Ils font un super début de saison. Les dirigeants ont fait le recrutement qu’il fallait. Les jeunes ont mûri par rapport au début de saison dernière. Le seul regret, c’est le but pris en fin de match contre Niort (1-1) , qui est injustifié. Il y a trois erreurs d’arbitrage sur la même action… C’est peut-être un tournant dans la saison. Je pense qu’ils ont l’équipe pour embêter les meilleurs. Je ne dis pas qu’ils vont monter mais, s’ils n’ont pas de problèmes, de blessés, sur le papier, ils ont les qualités pour se rapprocher de la tête du classement. »
• Après une élimination en Coupe de la Ligue à Caen (2-0), le FC Metz revient en Normandie, lundi, pour le compte du championnat… « Pour moi, c’est un rendez-vous particulier parce que je connais tout le monde. J’aurai la chance de regarder ce match du haut de la tribune et de voir la progression des jeunes Messins, qui seront sans doute revanchards. De notre côté, on reste sur deux défaites d’affilée, mais ce que proposent les joueurs sur le terrain est intéressant. L’objectif, c’est la montée en Ligue 1. »
• Auparavant, vous vous rendez avec votre équipe au Maccabi Paris. L’entraîneur que vous êtes devenu est-il déjà sous pression ? « Je l’ai tout le temps. J’ai toujours eu une boule dans le ventre avant de rentrer sur le terrain. C’est pareil en tant que coach. »
Maxime RODHAIN.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : repos. Aujourd’hui : repos. Demain : une séance à 10 h. Samedi : une séance à 10 h. Dimanche : une séance à 9h30 puis départ à Caen à 15 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Niort (4e journée de Ligue 2), vendredi 23 août : 1-1. Prochain match : Caen - Metz (5e journée de Ligue 2), lundi 2 septembre à 20h30. A suivre : Metz - Nîmes (6e journée de Ligue 2), vendredi 13 septembre à 20 h, puis Clermont - Metz (7e journée de Ligue 2), vendredi 20 septembre à 20 h.
A l’infirmerie. Alors que Johann Carrasso (genou) retrouvera le groupe demain, Guido Milan (genou) et Moussa Gueye (mollet) travaillent à part.