R.L. 02/09 : Metz retrouve déjà Caen
Publié : 02 sept. 2013, 07:11
Metz retrouve déjà Caen

Rocchi et Metz sont attendus à Caen. Photo Anthony PICORÉ
Le FC Metz revient à Caen après une mauvaise expérience en Coupe de la Ligue, le mois dernier. Pour une première victoire à l’extérieur ?
Eliminés à Caen, le 6 août dernier, en Coupe de la Ligue (2-0), les hommes d’Albert Cartier retrouvent le même hôte, ce soir, pour une explication sur le front de la Ligue 2. « On n’avait pas fait un mauvais match , se souvient l’entraîneur, mais on avait été moins efficaces que notre adversaire. On avait joué avec les moyens du moment contre une équipe qui avait plus de maturité. »
Le contexte sera « différent », ajoute l’intéressé et pour cause : il alignera cette fois une équipe plus expérimentée et trouvera, face à lui, comme « premier obstacle, l’esprit de revanche et de compétiteur de cet adversaire ». Car Caen ne traverse plus sa saison avec la même aisance aujourd’hui. Les coéquipiers de Laurent Agouazi viennent en effet d’essuyer deux revers, en championnat et en Coupe, contre Troyes (1-2) et Auxerre (0-3). Diagnostic de l’entraîneur Patrice Garande : « On n’est pas assez tueur dans les deux surfaces de vérité. C’est un problème. »
Pour Metz, il s’agira surtout d’un test solide, contre un prétendant assumé à la montée en Ligue 1. Le tout devant les caméras d’Eurosport puisque les Grenats auront le privilège (ou la pression) de la fameuse retransmission du lundi soir. « Un match de gala, ça n’existe pas , assure Nicolas Fauvergue. Celui-là va durer 95 minutes, il y a trois points à prendre et il faut gagner. » Ce serait alors la première victoire mosellane hors de Saint-Symphorien cette saison. Metz va donc savoir s’il peut être aussi solide hors de ses bases qu’à la maison, s’il peut prétendre à viser plus haut et, enfin, s’il passera la mini-trêve avec un résultat probant dans ses filets.
Ch. J.
Marchal et Choplin ont « gagné du temps »

Sylvain Marchal et Jérémy Choplin ont gardé leurs habitudes à Metz. Ils défendent ensemble et… ils se chambrent. Photos Pascal BROCARD
Associés à Bastia en Ligue 1 et réunis en Lorraine depuis cet été, les deux défenseurs centraux se prêtent au jeu de l’interview croisée avant un déplacement périlleux du FC Metz, ce soir, à Caen.
Ils se sont connus à Bastia la saison dernière, se sont retrouvés en Moselle cette année et fêtent quasiment leurs anniversaires ensemble. Jérémy Choplin (né le 9 février 1985) et Sylvain Marchal (10 février 1980) sont aujourd’hui les deux versants (et Verseaux) de la charnière du FC Metz. Avant de s’exposer aux foudres de Caen ce soir et d’y croiser leur ancien coéquipier Jérôme Rothen, les deux défenseurs centraux dissèquent leur collaboration en toute complicité.
• Vous souvenez-vous des arrivées de l’un et l’autre à Bastia puis à Metz ?
Jérémy Choplin : « A Bastia, Sylvain s’était présenté au groupe très simplement et son intégration s’était bien passée. Comme d’habitude, il avait chanté Petite Marie … »
Sylvain Marcha l : « Oui, c’est ma chanson fétiche, je la chante à chaque fois. C’est pareil pour Jérem’. Quand il est arrivé à Metz, il a expliqué son parcours et je me souviens d’une intégration en douceur, tranquillement. »
J.M. : « J’avais chanté Un coup de soleil , de Cocciante. »
S.M. : « Oui, c’était pas terrible d’ailleurs. »
« On ne s’est pas quitté longtemps »
• Quand avez-vous été alignés pour la première fois ensemble en défense ?
J.C. : « C’était un derby contre Ajaccio, avec des échauffourées à la fin. On n’avait pas pris de but et on avait réussi un bon match défensif. J’étais axial droit au départ mais, comme c’est un vieux de la vieille et qu‘il décide, j’ai basculé à gauche. C’est le patron quoi ! »
S.M. : « En fait, j’ai élargi sa palette ! »
• Vous retrouver à Metz a sans doute simplifié la prise de marques en Ligue 2, non ?
S.M. : « On ne s’est pas quitté longtemps ! Bon… on n’a joué qu’une saison ensemble, pas dix ans, mais c’est évident que cela a facilité les choses au niveau de l’intégration et du terrain. On a gagné du temps. »
• Quel regard sportif portez-vous sur l’autre ?
S.M. : « Jérem’est solide dans les duels, même s’il n’a pas un gabarit exceptionnel. Il est sobre, régulier et il a un bon jeu de tête. »
J.C. : « Sylvain est sobre aussi, très calme et fiable techniquement. Ses relances sont propres et il a un bon jeu de tête. Pour le bouger, il faut y aller ! Malgré sa vieillesse, il saute encore haut. »
• Qui tacle le plus ?
J.C. : « Sylvain tacle bien. Il simule bien aussi… »
• Qui reçoit le plus d’avertissements ?
S.M. : « Match nul, c’est à peu près pareil. »
• Et qui est le plus rapide ?
J.C. : « C’est moi mais d’ici quelques années, ça va baisser. »
• Hors terrain, avez-vous des activités communes ?
J.C. : « Non. Il joue aux cartes, pas moi. »
S.M. : « On s’entend super bien. On mange parfois ensemble et on aime bien se charrier dans le vestiaire. Il me chambre surtout sur l’âge mais c’est un peu le seul truc sur lequel il peut m’attaquer… »
• Un ex-Bastiais, Jérôme Rothen, vous attend à Caen. Que vous inspire-t-il ?
S.M. : « C’est un vrai compétiteur. A 45 ans, il fera toujours des passes décisives. Il a un pied gauche exceptionnel. »
J.C. : « Oui, il tire bien les coups de pied arrêtés avec ses frappes tendues, toujours au bon endroit. Il va chercher des trajectoires assez larges, très difficiles à aller chercher pour un défenseur. »
• Ce match est-il un premier grand test pour Metz ?
S.M. : « C’est, en tout cas, l’équipe supposée la plus forte, la plus intéressante en Ligue 2. Ce sera un bon test mais cela reste un match parmi 38. Comme il sera diffusé à la télé, ce sera un match sympa qui va permettre de nous étalonner. »
Christian JOUGLEUX.
Les Messins vraiment pas si loin (U19)
Rapidement mené au score, le FC Metz n’a pas démérité, hier en déplacement en terre doubiste. Les Mosellans ont dominé la fin de partie.
SOCHAUX 1 FC METZ 0
Stade René Blum. Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Raybaudi. But : Robinet (8e ).
L’opposition entre Sochaux et les Messins fut équilibrée, hier au stade René-Blum : les Lorrains n’auront jamais démérité. Le principal tort messin aura certainement été d’avoir été un peu trop passif dans son entame. Pour les Doubistes, Robinet ouvrait rapidement les vannes (1-0, 8e ).
Les Mosellans n’étaient pas loin de craquer dans la foulée. Mladenovic faisait faute sur Cros dans la surface et M. Raybaudi accordait un penalty. Malsa se présentait pour le tirer mais Kodion était sur la trajectoire (14e ). Les Grenats reprenaient du poil de la bête et Mladenovic, sur un corner, était tout proche d’égaliser, tout comme Geran par la suite. Davantage mordants au retour des vestiaires, les Lorrains jouaient leur va-tout.
Une fin de match en faveur des Messins
En fin de match, les Sochaliens parvenaient à se défaire de situations très délicates, comme ce coup franc de Bur sauvé sur la ligne par Sissé, heureux de voir la reprise de Lahaye passer juste au-dessus (71e ). Un autre coup franc, tiré par le même joueur, était repris de la tête par Millimono et Sissé, encore lui, sauvait son équipe de l’égalisation (79e ). Metz a certes connu son premier revers, mais n’a pas démérité en montrant de belles choses. De bon augure pour le reste de la saison.
M. C.

Rocchi et Metz sont attendus à Caen. Photo Anthony PICORÉ
Le FC Metz revient à Caen après une mauvaise expérience en Coupe de la Ligue, le mois dernier. Pour une première victoire à l’extérieur ?
Eliminés à Caen, le 6 août dernier, en Coupe de la Ligue (2-0), les hommes d’Albert Cartier retrouvent le même hôte, ce soir, pour une explication sur le front de la Ligue 2. « On n’avait pas fait un mauvais match , se souvient l’entraîneur, mais on avait été moins efficaces que notre adversaire. On avait joué avec les moyens du moment contre une équipe qui avait plus de maturité. »
Le contexte sera « différent », ajoute l’intéressé et pour cause : il alignera cette fois une équipe plus expérimentée et trouvera, face à lui, comme « premier obstacle, l’esprit de revanche et de compétiteur de cet adversaire ». Car Caen ne traverse plus sa saison avec la même aisance aujourd’hui. Les coéquipiers de Laurent Agouazi viennent en effet d’essuyer deux revers, en championnat et en Coupe, contre Troyes (1-2) et Auxerre (0-3). Diagnostic de l’entraîneur Patrice Garande : « On n’est pas assez tueur dans les deux surfaces de vérité. C’est un problème. »
Pour Metz, il s’agira surtout d’un test solide, contre un prétendant assumé à la montée en Ligue 1. Le tout devant les caméras d’Eurosport puisque les Grenats auront le privilège (ou la pression) de la fameuse retransmission du lundi soir. « Un match de gala, ça n’existe pas , assure Nicolas Fauvergue. Celui-là va durer 95 minutes, il y a trois points à prendre et il faut gagner. » Ce serait alors la première victoire mosellane hors de Saint-Symphorien cette saison. Metz va donc savoir s’il peut être aussi solide hors de ses bases qu’à la maison, s’il peut prétendre à viser plus haut et, enfin, s’il passera la mini-trêve avec un résultat probant dans ses filets.
Ch. J.
Marchal et Choplin ont « gagné du temps »

Sylvain Marchal et Jérémy Choplin ont gardé leurs habitudes à Metz. Ils défendent ensemble et… ils se chambrent. Photos Pascal BROCARD
Associés à Bastia en Ligue 1 et réunis en Lorraine depuis cet été, les deux défenseurs centraux se prêtent au jeu de l’interview croisée avant un déplacement périlleux du FC Metz, ce soir, à Caen.
Ils se sont connus à Bastia la saison dernière, se sont retrouvés en Moselle cette année et fêtent quasiment leurs anniversaires ensemble. Jérémy Choplin (né le 9 février 1985) et Sylvain Marchal (10 février 1980) sont aujourd’hui les deux versants (et Verseaux) de la charnière du FC Metz. Avant de s’exposer aux foudres de Caen ce soir et d’y croiser leur ancien coéquipier Jérôme Rothen, les deux défenseurs centraux dissèquent leur collaboration en toute complicité.
• Vous souvenez-vous des arrivées de l’un et l’autre à Bastia puis à Metz ?
Jérémy Choplin : « A Bastia, Sylvain s’était présenté au groupe très simplement et son intégration s’était bien passée. Comme d’habitude, il avait chanté Petite Marie … »
Sylvain Marcha l : « Oui, c’est ma chanson fétiche, je la chante à chaque fois. C’est pareil pour Jérem’. Quand il est arrivé à Metz, il a expliqué son parcours et je me souviens d’une intégration en douceur, tranquillement. »
J.M. : « J’avais chanté Un coup de soleil , de Cocciante. »
S.M. : « Oui, c’était pas terrible d’ailleurs. »
« On ne s’est pas quitté longtemps »
• Quand avez-vous été alignés pour la première fois ensemble en défense ?
J.C. : « C’était un derby contre Ajaccio, avec des échauffourées à la fin. On n’avait pas pris de but et on avait réussi un bon match défensif. J’étais axial droit au départ mais, comme c’est un vieux de la vieille et qu‘il décide, j’ai basculé à gauche. C’est le patron quoi ! »
S.M. : « En fait, j’ai élargi sa palette ! »
• Vous retrouver à Metz a sans doute simplifié la prise de marques en Ligue 2, non ?
S.M. : « On ne s’est pas quitté longtemps ! Bon… on n’a joué qu’une saison ensemble, pas dix ans, mais c’est évident que cela a facilité les choses au niveau de l’intégration et du terrain. On a gagné du temps. »
• Quel regard sportif portez-vous sur l’autre ?
S.M. : « Jérem’est solide dans les duels, même s’il n’a pas un gabarit exceptionnel. Il est sobre, régulier et il a un bon jeu de tête. »
J.C. : « Sylvain est sobre aussi, très calme et fiable techniquement. Ses relances sont propres et il a un bon jeu de tête. Pour le bouger, il faut y aller ! Malgré sa vieillesse, il saute encore haut. »
• Qui tacle le plus ?
J.C. : « Sylvain tacle bien. Il simule bien aussi… »
• Qui reçoit le plus d’avertissements ?
S.M. : « Match nul, c’est à peu près pareil. »
• Et qui est le plus rapide ?
J.C. : « C’est moi mais d’ici quelques années, ça va baisser. »
• Hors terrain, avez-vous des activités communes ?
J.C. : « Non. Il joue aux cartes, pas moi. »
S.M. : « On s’entend super bien. On mange parfois ensemble et on aime bien se charrier dans le vestiaire. Il me chambre surtout sur l’âge mais c’est un peu le seul truc sur lequel il peut m’attaquer… »
• Un ex-Bastiais, Jérôme Rothen, vous attend à Caen. Que vous inspire-t-il ?
S.M. : « C’est un vrai compétiteur. A 45 ans, il fera toujours des passes décisives. Il a un pied gauche exceptionnel. »
J.C. : « Oui, il tire bien les coups de pied arrêtés avec ses frappes tendues, toujours au bon endroit. Il va chercher des trajectoires assez larges, très difficiles à aller chercher pour un défenseur. »
• Ce match est-il un premier grand test pour Metz ?
S.M. : « C’est, en tout cas, l’équipe supposée la plus forte, la plus intéressante en Ligue 2. Ce sera un bon test mais cela reste un match parmi 38. Comme il sera diffusé à la télé, ce sera un match sympa qui va permettre de nous étalonner. »
Christian JOUGLEUX.
Les Messins vraiment pas si loin (U19)
Rapidement mené au score, le FC Metz n’a pas démérité, hier en déplacement en terre doubiste. Les Mosellans ont dominé la fin de partie.
SOCHAUX 1 FC METZ 0
Stade René Blum. Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Raybaudi. But : Robinet (8e ).
L’opposition entre Sochaux et les Messins fut équilibrée, hier au stade René-Blum : les Lorrains n’auront jamais démérité. Le principal tort messin aura certainement été d’avoir été un peu trop passif dans son entame. Pour les Doubistes, Robinet ouvrait rapidement les vannes (1-0, 8e ).
Les Mosellans n’étaient pas loin de craquer dans la foulée. Mladenovic faisait faute sur Cros dans la surface et M. Raybaudi accordait un penalty. Malsa se présentait pour le tirer mais Kodion était sur la trajectoire (14e ). Les Grenats reprenaient du poil de la bête et Mladenovic, sur un corner, était tout proche d’égaliser, tout comme Geran par la suite. Davantage mordants au retour des vestiaires, les Lorrains jouaient leur va-tout.
Une fin de match en faveur des Messins
En fin de match, les Sochaliens parvenaient à se défaire de situations très délicates, comme ce coup franc de Bur sauvé sur la ligne par Sissé, heureux de voir la reprise de Lahaye passer juste au-dessus (71e ). Un autre coup franc, tiré par le même joueur, était repris de la tête par Millimono et Sissé, encore lui, sauvait son équipe de l’égalisation (79e ). Metz a certes connu son premier revers, mais n’a pas démérité en montrant de belles choses. De bon augure pour le reste de la saison.
M. C.