R.L. 13/09 : Metz au révélateur
Publié : 13 sept. 2013, 07:57
Metz au révélateur

Bussmann, Rocchi et Lejeune vont-ils négocier la reprise avec panache ? Réponse ce soir. Photo Pascal BROCARD.
A onze jours du derby, le FC Metz doit prouver, ce soir, qu’il est capable de prolonger son exploit à Caen, de digérer la trêve et d’assumer sa quatrième place au classement. Nîmes ? Un révélateur finalement.
Pff, de toute façon, j’avais dit à ma femme qu’ils termineraient deuxièmes… » Albert Cartier, au sujet de sa soirée TV, mardi soir. La confusion est possible mais il ne parle pas des folles aventures des Bleus en Europe de l’Est. Il évoque… l’émission Les plus beaux jardins de France. L’entraîneur, c’est connu, a la main verte et une partie du cœur dans les Vosges et il n’a pas aimé le classement final du voisin Bertrichamps.
« Éviter le relâchement »
Au programme de la traditionnelle conférence d’avant-match, Albert Cartier a tout de même entendu parler de l’équipe de France, hier. Pour cause : son groupe risque d’être confronté, ce soir, à un problème bien connu des Bleus. « Nîmes , dit-il, est capable de venir défendre, de bien verrouiller et de chercher ensuite à se projeter rapidement. » Méthode géorgienne donc, ou biélorusse, c’est selon. Remarque du technicien : « Ce n’est pas forcément un schéma qu’on adore… ».
Ces formules défensives sont coutumières des équipes en déplacement mais elles traduisent aussi le respect qu’inspire le FC Metz en Ligue 2. Son récent coup d’éclat à Caen (0-2), devant des caméras de télévision, n’a échappé à personne et certainement pas à Victor Zunka qui devra oublier tout à l’heure, ou du moins le temps d’un soir, ses racines lorraines. En ce moment, chacun sait qu’un voyage à Saint-Symphorien est dénué d’agrément. Tout promu qu’il est, Metz est surtout le quatrième du classement aujourd’hui.
Retour aux meilleurs jardins de Ligue 2. Avec la réception des Crocos nîmois, ce soir, l’idée de préserver son invincibilité à domicile va naturellement germer pour cette quatrième sortie en bord de Moselle. Metz n’a rien lâché à Saint-Symphorien depuis le début de saison, sinon ces deux points envolés sur des erreurs d’arbitrage et un dernier corner mal négocié contre Niort (1-1). Sans surprise, Cartier aspire à cultiver son terrain avec l’engrais habituel : « de l’envie, de la rigueur et de la détermination ».
Au carrefour d’un match-référence en Normandie et d’un derby (24 septembre) qui agite déjà tout le monde, cette rencontre face à une équipe du ventre mou aura valeur de test. Car les Messins doivent reprendre leurs activités en préservant le niveau d’exigence qui était le leur avant une trêve internationale de dix jours. Il faudra aussi prouver que la victoire à Caen n’a rien bouleversé dans les mentalités. « Justement , intervient Albert Cartier, on a beaucoup travaillé pour éviter ce relâchement. » Incorrigible jardinier, l’entraîneur craignait de voir « pousser des mauvaises herbes » dans les esprits après cette performance hautement médiatisée.
La puissance de son désherbant s’appréciera en ce vendredi 13 plus piégeux qu’il n’y parait. L’entraîneur messin « n’est plus superstitieux », a-t-il avoué hier. « Ou alors , nuance-t-il encore, je le suis plutôt de façon optimiste, positive. D’ailleurs, si j’ai le temps, j’irai peut-être faire un Super Loto… » Il doit surtout croiser les doigts pour que Metz continue sa récolte de trèfles à quatre feuilles à Saint-Symphorien.
Christian JOUGLEUX.
Suspense chez les gardiens

Anthony M’Fa pourrait garder la main dans les buts. Photo Pascal BROCARD.
Carrasso ou M’Fa ? Albert Cartier n’a pas voulu s’avancer sur le gardien titulaire ce soir. Sinon, le capitaine Sylvain Marchal est forfait.
Albert Cartier est joueur avant d’être entraîneur. Hier, le technicien a laissé planer le suspense dans les cages. Entre un gardien n°1 de retour de blessure (Johann Carrasso) et un remplaçant (Anthony M’Fa) qui a flambé à Caen (0-2), « il y a un débat », avoue simplement Albert Cartier. « C’est le rôle d’un entraîneur de prendre des décisions même si elles ne font jamais l’unanimité. » Ce sera sa seule indication. La réponse tombera tout à l’heure : une titularisation du Franco-Gabonais contre Nîmes aurait valeur de récompense pour sa prestation en Normandie. Celle de Carrasso signifierait qu’Albert Cartier s’en tient à la hiérarchie du début de saison. Dans les deux cas et sur ce poste spécifique, Metz a un problème de riches : deux gardiens très compétents.
Marchal forfait !
Ce fameux match à Caen a laissé des traces. Sylvain Marchal et Gaëtan Bussmann sont revenus de Normandie avec des douleurs aux adducteurs. Le premier a d’ailleurs déclaré forfait hier, après avoir quitté l’entraînement plus tôt que ses coéquipiers. Romain Inez devrait prendre son relais. Bussmann, lui, devrait tenir sa place dans le couloir mais, dans le doute, Albert Cartier a sélectionné 17 joueurs. Si son arrière gauche est apte, Ali Bamba ou Luciano Teixeira quitteraient vraisemblablement le groupe. Enfin, pour la deuxième fois consécutive, Mayoro N’Doye n’apparaît pas dans la liste des joueurs retenus.
Revoilà Bouby
Nîmes s’avancera aussi vers Metz sans son capitaine. Benoït Poulain se remet doucement d’une blessure et il ne pourra pas tenir sa place. L’ancien Messin Pierre Bouby a donc hérité d’un brassard qu’il promènera à Saint-Symphorien ce soir. Le garçon connaît bien l’endroit mais moins que son entraîneur, Victor Zvunka, illustre défenseur qui a quitté Metz en 1973.
Ch. J.

Bussmann, Rocchi et Lejeune vont-ils négocier la reprise avec panache ? Réponse ce soir. Photo Pascal BROCARD.
A onze jours du derby, le FC Metz doit prouver, ce soir, qu’il est capable de prolonger son exploit à Caen, de digérer la trêve et d’assumer sa quatrième place au classement. Nîmes ? Un révélateur finalement.
Pff, de toute façon, j’avais dit à ma femme qu’ils termineraient deuxièmes… » Albert Cartier, au sujet de sa soirée TV, mardi soir. La confusion est possible mais il ne parle pas des folles aventures des Bleus en Europe de l’Est. Il évoque… l’émission Les plus beaux jardins de France. L’entraîneur, c’est connu, a la main verte et une partie du cœur dans les Vosges et il n’a pas aimé le classement final du voisin Bertrichamps.
« Éviter le relâchement »
Au programme de la traditionnelle conférence d’avant-match, Albert Cartier a tout de même entendu parler de l’équipe de France, hier. Pour cause : son groupe risque d’être confronté, ce soir, à un problème bien connu des Bleus. « Nîmes , dit-il, est capable de venir défendre, de bien verrouiller et de chercher ensuite à se projeter rapidement. » Méthode géorgienne donc, ou biélorusse, c’est selon. Remarque du technicien : « Ce n’est pas forcément un schéma qu’on adore… ».
Ces formules défensives sont coutumières des équipes en déplacement mais elles traduisent aussi le respect qu’inspire le FC Metz en Ligue 2. Son récent coup d’éclat à Caen (0-2), devant des caméras de télévision, n’a échappé à personne et certainement pas à Victor Zunka qui devra oublier tout à l’heure, ou du moins le temps d’un soir, ses racines lorraines. En ce moment, chacun sait qu’un voyage à Saint-Symphorien est dénué d’agrément. Tout promu qu’il est, Metz est surtout le quatrième du classement aujourd’hui.
Retour aux meilleurs jardins de Ligue 2. Avec la réception des Crocos nîmois, ce soir, l’idée de préserver son invincibilité à domicile va naturellement germer pour cette quatrième sortie en bord de Moselle. Metz n’a rien lâché à Saint-Symphorien depuis le début de saison, sinon ces deux points envolés sur des erreurs d’arbitrage et un dernier corner mal négocié contre Niort (1-1). Sans surprise, Cartier aspire à cultiver son terrain avec l’engrais habituel : « de l’envie, de la rigueur et de la détermination ».
Au carrefour d’un match-référence en Normandie et d’un derby (24 septembre) qui agite déjà tout le monde, cette rencontre face à une équipe du ventre mou aura valeur de test. Car les Messins doivent reprendre leurs activités en préservant le niveau d’exigence qui était le leur avant une trêve internationale de dix jours. Il faudra aussi prouver que la victoire à Caen n’a rien bouleversé dans les mentalités. « Justement , intervient Albert Cartier, on a beaucoup travaillé pour éviter ce relâchement. » Incorrigible jardinier, l’entraîneur craignait de voir « pousser des mauvaises herbes » dans les esprits après cette performance hautement médiatisée.
La puissance de son désherbant s’appréciera en ce vendredi 13 plus piégeux qu’il n’y parait. L’entraîneur messin « n’est plus superstitieux », a-t-il avoué hier. « Ou alors , nuance-t-il encore, je le suis plutôt de façon optimiste, positive. D’ailleurs, si j’ai le temps, j’irai peut-être faire un Super Loto… » Il doit surtout croiser les doigts pour que Metz continue sa récolte de trèfles à quatre feuilles à Saint-Symphorien.
Christian JOUGLEUX.
Suspense chez les gardiens

Anthony M’Fa pourrait garder la main dans les buts. Photo Pascal BROCARD.
Carrasso ou M’Fa ? Albert Cartier n’a pas voulu s’avancer sur le gardien titulaire ce soir. Sinon, le capitaine Sylvain Marchal est forfait.
Albert Cartier est joueur avant d’être entraîneur. Hier, le technicien a laissé planer le suspense dans les cages. Entre un gardien n°1 de retour de blessure (Johann Carrasso) et un remplaçant (Anthony M’Fa) qui a flambé à Caen (0-2), « il y a un débat », avoue simplement Albert Cartier. « C’est le rôle d’un entraîneur de prendre des décisions même si elles ne font jamais l’unanimité. » Ce sera sa seule indication. La réponse tombera tout à l’heure : une titularisation du Franco-Gabonais contre Nîmes aurait valeur de récompense pour sa prestation en Normandie. Celle de Carrasso signifierait qu’Albert Cartier s’en tient à la hiérarchie du début de saison. Dans les deux cas et sur ce poste spécifique, Metz a un problème de riches : deux gardiens très compétents.
Marchal forfait !
Ce fameux match à Caen a laissé des traces. Sylvain Marchal et Gaëtan Bussmann sont revenus de Normandie avec des douleurs aux adducteurs. Le premier a d’ailleurs déclaré forfait hier, après avoir quitté l’entraînement plus tôt que ses coéquipiers. Romain Inez devrait prendre son relais. Bussmann, lui, devrait tenir sa place dans le couloir mais, dans le doute, Albert Cartier a sélectionné 17 joueurs. Si son arrière gauche est apte, Ali Bamba ou Luciano Teixeira quitteraient vraisemblablement le groupe. Enfin, pour la deuxième fois consécutive, Mayoro N’Doye n’apparaît pas dans la liste des joueurs retenus.
Revoilà Bouby
Nîmes s’avancera aussi vers Metz sans son capitaine. Benoït Poulain se remet doucement d’une blessure et il ne pourra pas tenir sa place. L’ancien Messin Pierre Bouby a donc hérité d’un brassard qu’il promènera à Saint-Symphorien ce soir. Le garçon connaît bien l’endroit mais moins que son entraîneur, Victor Zvunka, illustre défenseur qui a quitté Metz en 1973.
Ch. J.