R.L. 22/09 : Metz voyage à vide
Publié : 22 sept. 2013, 05:50
Metz voyage à vide
Romain Rocchi et ses partenaires ont fait preuve de solidité défensive et ont répondu présent dans le combat physique. De bon augure avant le match de mardi contre l’ASNL. Photo Pascal BROCARD
Avant de s’attaquer à la préparation d’un derby très attendu ce mardi, le FC Metz s’est montré solide mais jamais efficace à Clermont (0-0).
Au pied des volcans, Metz n’a pas trouvé de terrain fertile. Il a plutôt cultivé sa frustration à Clermont, au terme d’une partie qui aura sollicité les organismes et les gardiens sans jamais bousculer le tableau d’affichage (0-0). Ce point n’est pas indigne contre une équipe du haut de tableau, meilleure défense de Ligue 2 au passage, mais il n’est pas, non plus, une préparation idéale avant les grandes retrouvailles avec Nancy.
Il est pourtant un domaine sur lequel Metz a travaillé sévère ce vendredi : le combat. L’ADN même de ces Grenats. Pour le coup, ils ont été servis. Albert Cartier a parlé de « bagarre » et Romain Rocchi d’« un match d’hommes ». Sur ce chapitre et face à l’impact auvergnat, les Mosellans ont répondu présent. Mais ils ruminaient quand même. L’entraîneur n’a pas aimé la qualité d’ensemble : « Le niveau technique a été insuffisant. Même si on avait gagné, je ne pouvais pas être satisfait. » Le capitaine philosophait, lui, sur le manque d’efficacité : « Il y a des soirs comme ça où tu peux jouer toute la nuit et rien ne rentre… »
Mardi, c’est derby
La sortie de Rocchi vaut pour le tir sur l’équerre de Diafra Sakho (77e ) mais pas seulement. Cette soirée fut aussi l’histoire d’un penalty arrêté par Fabien Farnolle (58e ). Fauché dans la surface, le même Sakho a voulu se faire justice lui-même… à tort. « Au moment où il lève la tête , raconte le gardien, je fais mine d’aller sur la gauche et je pars sur la droite. Finalement, ça a marché. » Ou l’art de dégoûter l’homme du match, l’attaquant qui a tenu l’exclusivité des opportunités lorraines. Farnolle a réussi son coup et il l’a résumé ainsi : « Je l’ai embêté, il m’a embêté et je pense qu’on s’attendra pour le retour. »
Chaque chose en son temps. Car le calendrier affichera vite un voyant rouge comme un Grenat ou, c’est selon, rouge comme un chardon.
Mardi, c’est derby. Le rendez-vous des foules sentimentales et des nostalgiques d’un football lorrain en ébullition. Nancy a préparé le rendez-vous en renouant avec la victoire ; Metz en consolidant une invincibilité qui court aujourd’hui sur cinq journées de championnat (deux victoires, trois nuls).
La suite est affaire de récupération, d’une solidarité à entretenir et de concentration à aiguiser. Les supporters mosellans oublieront facilement les pétards mouillés d’Auvergne s’ils assistent à un feu d’artifices à Saint-Symphorien. D’autant qu’une victoire, dans trois jours, pourrait installer Metz sur le podium. Un endroit qu’il pourrait fréquenter depuis deux semaines déjà…
Christian JOUGLEUX.
Metz sur sa lancée (CFA2)
Après quatre rencontres, les messins restent invaincus et n’ont pas encaissé le moindre but.
Les joueurs de Thaon entraient mieux dans la partie que leurs homologues messins à qui il fallait quelques minutes pour trouver le bon tempo. Dès la 4e minute de jeu, le Vosgien Danglades trouvait la transversale sur la trajectoire de son tir lointain. Les Mosellans lançaient véritablement leur match après un but de Cornet refusé pour hors-jeu (9e ). Après un petit festival du même Cornet suivi d’une frappe passant à côté (11e ), Angani tentait sa chance de la tête sans succès (25e ) puis N’Doye voyait Morin, le portier thaonnais, boxer son ballon (28e ). Sur une attaque grenat, Philipps était victime d’une faute dans la surface pour laquelle l’arbitre n’hésitait pas et désignait le point de penalty. N’Doye se chargeait de le transformer (1-0 ; 32e ). Thaon accusait le coup et Angani trouvait, lui aussi, la transversale sur sa route (36e ). Les Messins doublaient la mise au retour des vestiaires. Cornet débordait sur la droite puis centrait pour Angani auteur d’un pointu victorieux (2-0 ; 51e ). À force de pousser, les ils inscrivaient même un troisième but. Angani réussissait le doublé. À la réception d’un centre de Moukam, il contrôlait et ajustait Morin (3-0 ; 85e ). José Pinot n’était pas mécontent… « La première mi-temps manquait de vie, de liant face à une équipe qui attendait pour nous contrer. On s’en est sorti grâce à un penalty logique. La deuxième période était plus maîtrisée avec un adversaire de moins en moins présent. On est monté en puissance. »
FC METZ - THAON : 3-0 (1-0)
Stade Dezavelle. 100 spectateurs environ. Arbitre M. Fabien Brun. Avertissements à Metz : N’Dour (50e ) ; à Thaon : Clavier (43e ). Buts pour Metz : N’Doye (32e SP), Angani (51e , 85e ).
FC METZ : M’Fa – Deher, Le (cap.), O’Shaughnessy (Saliu, 57e ), N’Dour – Philipps, N’Doye – Moukam (Segbe, 85e ), Quemener, Cornet – Angani (Pierrot, 85e ). Entraîneur : José Pinot.
THAON : Morin – Clavier (cap.), Evrard, Bezon, Lider – Fousse, Jeantet, Roth (Cossin, 63e ), Colin (Boussaha, 61e ) – Duminy, Danglades (Ventrella, 68e ). Entraîneur : Michaël Grand.
Romain Rocchi et ses partenaires ont fait preuve de solidité défensive et ont répondu présent dans le combat physique. De bon augure avant le match de mardi contre l’ASNL. Photo Pascal BROCARD
Avant de s’attaquer à la préparation d’un derby très attendu ce mardi, le FC Metz s’est montré solide mais jamais efficace à Clermont (0-0).
Au pied des volcans, Metz n’a pas trouvé de terrain fertile. Il a plutôt cultivé sa frustration à Clermont, au terme d’une partie qui aura sollicité les organismes et les gardiens sans jamais bousculer le tableau d’affichage (0-0). Ce point n’est pas indigne contre une équipe du haut de tableau, meilleure défense de Ligue 2 au passage, mais il n’est pas, non plus, une préparation idéale avant les grandes retrouvailles avec Nancy.
Il est pourtant un domaine sur lequel Metz a travaillé sévère ce vendredi : le combat. L’ADN même de ces Grenats. Pour le coup, ils ont été servis. Albert Cartier a parlé de « bagarre » et Romain Rocchi d’« un match d’hommes ». Sur ce chapitre et face à l’impact auvergnat, les Mosellans ont répondu présent. Mais ils ruminaient quand même. L’entraîneur n’a pas aimé la qualité d’ensemble : « Le niveau technique a été insuffisant. Même si on avait gagné, je ne pouvais pas être satisfait. » Le capitaine philosophait, lui, sur le manque d’efficacité : « Il y a des soirs comme ça où tu peux jouer toute la nuit et rien ne rentre… »
Mardi, c’est derby
La sortie de Rocchi vaut pour le tir sur l’équerre de Diafra Sakho (77e ) mais pas seulement. Cette soirée fut aussi l’histoire d’un penalty arrêté par Fabien Farnolle (58e ). Fauché dans la surface, le même Sakho a voulu se faire justice lui-même… à tort. « Au moment où il lève la tête , raconte le gardien, je fais mine d’aller sur la gauche et je pars sur la droite. Finalement, ça a marché. » Ou l’art de dégoûter l’homme du match, l’attaquant qui a tenu l’exclusivité des opportunités lorraines. Farnolle a réussi son coup et il l’a résumé ainsi : « Je l’ai embêté, il m’a embêté et je pense qu’on s’attendra pour le retour. »
Chaque chose en son temps. Car le calendrier affichera vite un voyant rouge comme un Grenat ou, c’est selon, rouge comme un chardon.
Mardi, c’est derby. Le rendez-vous des foules sentimentales et des nostalgiques d’un football lorrain en ébullition. Nancy a préparé le rendez-vous en renouant avec la victoire ; Metz en consolidant une invincibilité qui court aujourd’hui sur cinq journées de championnat (deux victoires, trois nuls).
La suite est affaire de récupération, d’une solidarité à entretenir et de concentration à aiguiser. Les supporters mosellans oublieront facilement les pétards mouillés d’Auvergne s’ils assistent à un feu d’artifices à Saint-Symphorien. D’autant qu’une victoire, dans trois jours, pourrait installer Metz sur le podium. Un endroit qu’il pourrait fréquenter depuis deux semaines déjà…
Christian JOUGLEUX.
Metz sur sa lancée (CFA2)
Après quatre rencontres, les messins restent invaincus et n’ont pas encaissé le moindre but.
Les joueurs de Thaon entraient mieux dans la partie que leurs homologues messins à qui il fallait quelques minutes pour trouver le bon tempo. Dès la 4e minute de jeu, le Vosgien Danglades trouvait la transversale sur la trajectoire de son tir lointain. Les Mosellans lançaient véritablement leur match après un but de Cornet refusé pour hors-jeu (9e ). Après un petit festival du même Cornet suivi d’une frappe passant à côté (11e ), Angani tentait sa chance de la tête sans succès (25e ) puis N’Doye voyait Morin, le portier thaonnais, boxer son ballon (28e ). Sur une attaque grenat, Philipps était victime d’une faute dans la surface pour laquelle l’arbitre n’hésitait pas et désignait le point de penalty. N’Doye se chargeait de le transformer (1-0 ; 32e ). Thaon accusait le coup et Angani trouvait, lui aussi, la transversale sur sa route (36e ). Les Messins doublaient la mise au retour des vestiaires. Cornet débordait sur la droite puis centrait pour Angani auteur d’un pointu victorieux (2-0 ; 51e ). À force de pousser, les ils inscrivaient même un troisième but. Angani réussissait le doublé. À la réception d’un centre de Moukam, il contrôlait et ajustait Morin (3-0 ; 85e ). José Pinot n’était pas mécontent… « La première mi-temps manquait de vie, de liant face à une équipe qui attendait pour nous contrer. On s’en est sorti grâce à un penalty logique. La deuxième période était plus maîtrisée avec un adversaire de moins en moins présent. On est monté en puissance. »
FC METZ - THAON : 3-0 (1-0)
Stade Dezavelle. 100 spectateurs environ. Arbitre M. Fabien Brun. Avertissements à Metz : N’Dour (50e ) ; à Thaon : Clavier (43e ). Buts pour Metz : N’Doye (32e SP), Angani (51e , 85e ).
FC METZ : M’Fa – Deher, Le (cap.), O’Shaughnessy (Saliu, 57e ), N’Dour – Philipps, N’Doye – Moukam (Segbe, 85e ), Quemener, Cornet – Angani (Pierrot, 85e ). Entraîneur : José Pinot.
THAON : Morin – Clavier (cap.), Evrard, Bezon, Lider – Fousse, Jeantet, Roth (Cossin, 63e ), Colin (Boussaha, 61e ) – Duminy, Danglades (Ventrella, 68e ). Entraîneur : Michaël Grand.
