R.L. 04/10 : Metz au rebond
Publié : 04 oct. 2013, 08:29
Metz au rebond

Kévin Lejeune et Metz veulent reprendre leur marche en avant à Saint-Symphorien. Photo Pascal BROCARD
Vaincu mais séduisant à Lens (3-2), le FC Metz s’avance vers une partie moins clinquante mais qui ne sera pas nécessairement plus accessible face à Châteauroux. D’autant que Marchal et Sakho sont absents…
Les passages TV se suivent et se ressemblent un peu pour Metz. Les Grenats n’ont pas toujours gagné le lundi mais ils ont systématiquement réussi leur opération séduction. Ce fut le cas à Caen (0-2) et le constat s’applique autant à Lens. Malgré la défaite (3-2), ce groupe a encore gagné en crédit, en respect. Avec un petit record de fréquentation à la clé : jusqu’à 270 000 spectateurs ont suivi cette formidable publicité pour la Ligue 2 sur petit écran et ils ont vu un perdant joueur et combatif. Les plus flatteurs le désigneront même comme un candidat légitime à l’étage supérieur…
La vie sans Sakho
De retour au quotidien d’un championnat qui ne sera pas glamour tous les week-ends, Metz doit désormais vivre avec cette nouvelle notoriété, celle d’un effectif qui a exposé aux caméras son équilibre, son intensité et sa fougue. Châteauroux, à son tour, viendra d’ailleurs éprouver cette nouvelle étiquette, tout à l’heure, à Saint-Symphorien. Pas sûr, à cet égard, qu’un seul joueur de la Berrichonne considère ce rendez-vous comme une aimable soirée en compagnie d’un promu. Metz représente désormais un défi musclé, à plus forte raison dans un stade où il ne s’incline jamais (trois victoires, deux nuls).
Les Mosellans ont tout de même enregistré quelques pertes dans le Nord. Ils ont interrompu leur dynamique de six sorties sans défaite, entamé leur bilan défensif et, surtout, ils ont perdu Sylvain Marchal pour les deux prochaines semaines au moins. Avec la suspension de Diafra Sakho en sus, le défi est tout trouvé : apprendre à vivre sans son chef de défense et sans son principal pourvoyeur de buts. L’attaquant a inscrit six des quatorze réalisations messines jusqu’ici. Son absence est gênante mais elle peut aussi être stimulante. Pour Fauvergue, Sarr et consorts, l’occasion est belle de démentir la Sakho-dépendance de cet effectif.
La réception de Châteauroux servira également de révélateur des mentalités. Ce soir, il y aura moins de télé et moins de prestige chez l’adversaire mais sans doute pas moins de difficultés. La Berrichonne s’est relevée d’une entame désastreuse et joue aujourd’hui sur son regain de santé, conforté par trois journées sans défaite. Mine de rien, avec cinq points sur neuf possibles la semaine dernière, cet adversaire revendique un bilan supérieur à celui de son hôte du jour (quatre points). D’où l’importance de se méfier d’une équipe qui a peu à perdre en Moselle. Si Metz veut maintenir son niveau d’ambition, il doit aussi remporter ce genre de rencontre. Albert Cartier a coutume de rappeler que le match le plus difficile est toujours le prochain sur le calendrier. Hier, justement, il prévoyait « un match sale ». Dans un vocabulaire plus propre, il entend compliqué...
Christian JOUGLEUX.
Un doute, deux absents et un puni

Douleur à la cuisse oblige, Métanire est incertain. Photo Pascal BROCARD
Sakho et Marchal sont forfait, Métanire incertain et Sarr expédié en équipe réserve.
Albert Cartier a retenu un groupe de 17 joueurs pour la réception de Châteauroux. Cette précaution est motivée par une douleur à la cuisse de Romain Métanire. Le défenseur était incertain hier. Bouna Sarr, lui, a disparu du paysage. Sans s’étendre sur le sujet, son entraîneur a évoqué un « problème d’attitude », sanctionné par un détour en réserve. « Il sait pourquoi », a simplement commenté le technicien.
A ces aléas s’ajoutent deux absences programmées. Le capitaine Sylvain Marchal s’est donné une entorse à Lens, qui suppose au moins deux semaines à l’infirmerie. Romain Inez devrait prendre sa place en charnière centrale. Diafra Sakho récolte, lui, les fruits d’une moisson d’avertissements et purgera logiquement sa suspension ce soir. Buteur face à Nancy, Kwame Nsor est pressenti en pointe, avec Nicolas Fauvergue, si Albert Cartier maintient son 4-4-2.
L’entraîneur se réjouissait, hier, de bénéficier d’« un groupe de 28 joueurs » : « C’est vraiment bien, développe l’intéressé. Je sais qu’on va avoir besoin de tout le monde cette saison et tout le monde aura l’occasion de jouer. A un moment, je sais par exemple que les Milan, Gueye, Bamba ou N’Doye nous seront utiles. Cette chance, Lancina l’a eue à Lens. Bon, sa prestation a été insuffisante mais il n’est pas incriminé sur les trois buts. Est-ce que son entrée a fragilisé l’équipe, ou la sortie de Sylvain (Marchal) ? On peut en discuter des heures… »
« Il faut tout donner »
Après la défaite à Lens (3-2), le même Albert Cartier s’attend, avec Châteauroux à un nouveau combat « contre une équipe qui sait ce qu’est la Ligue 2, un championnat homogène où tout le monde peut battre tout le monde. C’est pour ça que je demande aux garçons de jouer chaque match comme si c’était le dernier. Ça ne veut pas dire être à 100 % parce qu’ils sont payés pour ça. Cela veut dire qu’il faut tout donner. »
Dans le domaine de l’investissement, le technicien s’avoue agréablement surpris par le comportement des siens depuis le début de saison. « Jusqu’à aujourd’hui, ce groupe m’a bluffé par sa dureté , dit-il encore. Maintenant, j’attends de voir s’il est capable de s’inscrire dans la durée. »
Ch. J.

Kévin Lejeune et Metz veulent reprendre leur marche en avant à Saint-Symphorien. Photo Pascal BROCARD
Vaincu mais séduisant à Lens (3-2), le FC Metz s’avance vers une partie moins clinquante mais qui ne sera pas nécessairement plus accessible face à Châteauroux. D’autant que Marchal et Sakho sont absents…
Les passages TV se suivent et se ressemblent un peu pour Metz. Les Grenats n’ont pas toujours gagné le lundi mais ils ont systématiquement réussi leur opération séduction. Ce fut le cas à Caen (0-2) et le constat s’applique autant à Lens. Malgré la défaite (3-2), ce groupe a encore gagné en crédit, en respect. Avec un petit record de fréquentation à la clé : jusqu’à 270 000 spectateurs ont suivi cette formidable publicité pour la Ligue 2 sur petit écran et ils ont vu un perdant joueur et combatif. Les plus flatteurs le désigneront même comme un candidat légitime à l’étage supérieur…
La vie sans Sakho
De retour au quotidien d’un championnat qui ne sera pas glamour tous les week-ends, Metz doit désormais vivre avec cette nouvelle notoriété, celle d’un effectif qui a exposé aux caméras son équilibre, son intensité et sa fougue. Châteauroux, à son tour, viendra d’ailleurs éprouver cette nouvelle étiquette, tout à l’heure, à Saint-Symphorien. Pas sûr, à cet égard, qu’un seul joueur de la Berrichonne considère ce rendez-vous comme une aimable soirée en compagnie d’un promu. Metz représente désormais un défi musclé, à plus forte raison dans un stade où il ne s’incline jamais (trois victoires, deux nuls).
Les Mosellans ont tout de même enregistré quelques pertes dans le Nord. Ils ont interrompu leur dynamique de six sorties sans défaite, entamé leur bilan défensif et, surtout, ils ont perdu Sylvain Marchal pour les deux prochaines semaines au moins. Avec la suspension de Diafra Sakho en sus, le défi est tout trouvé : apprendre à vivre sans son chef de défense et sans son principal pourvoyeur de buts. L’attaquant a inscrit six des quatorze réalisations messines jusqu’ici. Son absence est gênante mais elle peut aussi être stimulante. Pour Fauvergue, Sarr et consorts, l’occasion est belle de démentir la Sakho-dépendance de cet effectif.
La réception de Châteauroux servira également de révélateur des mentalités. Ce soir, il y aura moins de télé et moins de prestige chez l’adversaire mais sans doute pas moins de difficultés. La Berrichonne s’est relevée d’une entame désastreuse et joue aujourd’hui sur son regain de santé, conforté par trois journées sans défaite. Mine de rien, avec cinq points sur neuf possibles la semaine dernière, cet adversaire revendique un bilan supérieur à celui de son hôte du jour (quatre points). D’où l’importance de se méfier d’une équipe qui a peu à perdre en Moselle. Si Metz veut maintenir son niveau d’ambition, il doit aussi remporter ce genre de rencontre. Albert Cartier a coutume de rappeler que le match le plus difficile est toujours le prochain sur le calendrier. Hier, justement, il prévoyait « un match sale ». Dans un vocabulaire plus propre, il entend compliqué...
Christian JOUGLEUX.
Un doute, deux absents et un puni

Douleur à la cuisse oblige, Métanire est incertain. Photo Pascal BROCARD
Sakho et Marchal sont forfait, Métanire incertain et Sarr expédié en équipe réserve.
Albert Cartier a retenu un groupe de 17 joueurs pour la réception de Châteauroux. Cette précaution est motivée par une douleur à la cuisse de Romain Métanire. Le défenseur était incertain hier. Bouna Sarr, lui, a disparu du paysage. Sans s’étendre sur le sujet, son entraîneur a évoqué un « problème d’attitude », sanctionné par un détour en réserve. « Il sait pourquoi », a simplement commenté le technicien.
A ces aléas s’ajoutent deux absences programmées. Le capitaine Sylvain Marchal s’est donné une entorse à Lens, qui suppose au moins deux semaines à l’infirmerie. Romain Inez devrait prendre sa place en charnière centrale. Diafra Sakho récolte, lui, les fruits d’une moisson d’avertissements et purgera logiquement sa suspension ce soir. Buteur face à Nancy, Kwame Nsor est pressenti en pointe, avec Nicolas Fauvergue, si Albert Cartier maintient son 4-4-2.
L’entraîneur se réjouissait, hier, de bénéficier d’« un groupe de 28 joueurs » : « C’est vraiment bien, développe l’intéressé. Je sais qu’on va avoir besoin de tout le monde cette saison et tout le monde aura l’occasion de jouer. A un moment, je sais par exemple que les Milan, Gueye, Bamba ou N’Doye nous seront utiles. Cette chance, Lancina l’a eue à Lens. Bon, sa prestation a été insuffisante mais il n’est pas incriminé sur les trois buts. Est-ce que son entrée a fragilisé l’équipe, ou la sortie de Sylvain (Marchal) ? On peut en discuter des heures… »
« Il faut tout donner »
Après la défaite à Lens (3-2), le même Albert Cartier s’attend, avec Châteauroux à un nouveau combat « contre une équipe qui sait ce qu’est la Ligue 2, un championnat homogène où tout le monde peut battre tout le monde. C’est pour ça que je demande aux garçons de jouer chaque match comme si c’était le dernier. Ça ne veut pas dire être à 100 % parce qu’ils sont payés pour ça. Cela veut dire qu’il faut tout donner. »
Dans le domaine de l’investissement, le technicien s’avoue agréablement surpris par le comportement des siens depuis le début de saison. « Jusqu’à aujourd’hui, ce groupe m’a bluffé par sa dureté , dit-il encore. Maintenant, j’attends de voir s’il est capable de s’inscrire dans la durée. »
Ch. J.