
Milan a enfin repris du service avec les pros. Photo Pascal BROCARD
Initialement prévu à Forbach puis annulé pour des raisons de sécurité, le match amical contre Kaiserslautern s’est finalement joué en Allemagne et à huis clos hier. Le FC Metz a perdu (3-0).
Curieuse époque où, pour jouer tranquille, il faut jouer caché… Le FC Metz a bien disputé son match amical contre Kaiserslautern, hier, mais il a été organisé le matin à la hâte pour aboutir à un huis clos à 16h30 en terrain étranger. A l’origine, la partie devait avoir lieu à Forbach mais les alliances allemandes des groupes de supporters messins et nancéiens ont incité les pouvoirs publics à faire annuler la rencontre pour éviter d’éventuels affrontements.
Metz a perdu lourdement cette partie mais Albert Cartier ne s’en formalisait pas outre mesure. « On a appris qu’on n’était pas aussi fort qu’on le pensait et c’est le 4e de D2 allemande qui nous l’a prouvé , notait l’entraîneur. C’était une très bonne opposition pour les deux équipes. On a eu des occasions mais nous sommes tombés sur une équipe plus réaliste, plus efficace. »
Sans Fauvergue
Le technicien souhaitait « redonner du temps de jeu à des garçons qui n’ont pas joué depuis dix jours », comme Sakho qui était titulaire. Les revenants de l’infirmerie, Milan et Gueye, sont entrés en deuxième mi-temps, comme N’Dour et N’Doye. Au coup d’envoi, Albert Cartier a par ailleurs aligné Lancina et Teixeira dans l’entrejeu. Fauvergue (contracture) et Métanire (douleur au genou) ont, pour leur part, été ménagés.
Metz a encaissé son premier but sur un pénalty de Fortounis, suite à une faute d’Inez sur un contre. Les deux autres réalisations ont cueilli les Mosellans dans les cinq dernières minutes. Une frappe repoussée par Carrasso a profité à Zoller puis Karl a dribblé les défenseurs dans la surface pour boucler l’affaire.
Metz reprendra la compétition le 21 octobre avec un voyage à Brest. En attendant, ils disputeront un autre match amical mardi, au stade de Guentrange, à Thionville (19h), contre Virton. Avec du public cette fois.
Ch. J.