R.L. 31/10 : Istres par vents contraires
Publié : 31 oct. 2013, 07:56
Istres par vents contraires
Jérôme Leroy. Photo MAXPPP
C’est une équipe istréenne à la peine et en quête de régularité que le leader messin va défier, vendredi, à l’occasion de la 13e journée.
Son parcours
Compliqué. Très compliqué même. Les Istréens, actuellement dix-septièmes avec un petit point d’avance sur le premier relégable (Châteauroux), ne sont jamais parvenus à se hisser au-delà de la quinzième place (7e journée). Une situation qui s’explique par une entame de championnat compliqué (2 défaites, 4 nuls) puisque les hommes de José Pasqualetti ont dû patienter jusqu’à cette fameuse septième journée pour enregistrer leur premier succès de la saison (3-0 face à Laval). Une victoire que Jérôme Leroy et ses partenaires ne sont pas parvenus à bonifier puisqu’ils avaient ensuite enchaîné avec une série de trois défaites. Et le petit regain de forme entrevu face à Arles/Avignon (victoire 1-0) est aussitôt retombé vendredi dernier avec une sixième défaite concédée à Niort (3-1).
Ses objectifs
Pour sa cinquième saison d’affilée en Ligue 2, le club provençal n’a guère revu ses ambitions à la hausse : le maintien reste l’objectif annoncé par ses dirigeants, José Pasqualetti en tête. Treizièmes à l’issue de la saison 2012-2013, les Istréens vont néanmoins devoir batailler pour s’offrir un nouveau tour de piste dans l’antichambre de l’élite. D’autant que ces derniers sont loin d’être maîtres de leur sujet dans leur antre venteux de Parsemain (2 victoires, 2 nuls, 2 défaites). « À force de devoir reconstruire chaque année, à force de tirer sur la corde, elle finira par casser. On ne fera pas indéfiniment des miracles », a d’ailleurs prévenu Pasqualetti, en place depuis avril 2010.
Son discours
Début août, l’entraîneur du FC Istres Ouest-Provence avait réclamé de la régularité dans le jeu et dans les résultats. « Je ne veux pas d’un parcours en dents de scie », avait-il annoncé. Pour l’heure, c’est raté. « Tant que nous n’alignerons pas trois ou quatre résultats positifs, alors nous resterons la tête dans l’eau ou juste au-dessus de la ligne de flottaison , souligne le technicien. Et pour l’instant, nous avons du mal à respirer. » Afin que son groupe retrouve un peu d’air, José Pasqualetti réclame donc encore et toujours de la « régularité » tout en précisant que son équipe « n’a pas été épargnée par les blessures et les suspensions. » « On sait que ça sera difficile , poursuit-il. Mais on ne va pas baisser les bras pour autant. Ce qu’il va falloir changer ? Être plus sereins et trouver le chemin des filets, car c’est ce qui nous manque. On a un déficit sur le plan offensif (Istres possède tout de même la 10e attaque de L2 avec 14 buts inscrits). Il va falloir que l’on travaille là-dessus. » Mais aussi sur l’aspect défensif car son équipe pointe à une peu reluisante 18e place du classement des défenses avec 21 buts déjà encaissés.
L’homme fort
Après une année sabbatique, Jerôme Leroy, ancien joueur de l’OM et du PSG, a accepté de sortir de sa retraite pour enfiler, à trente-huit ans, le maillot istréen. « Il nous apporte son expérience. Il est exemplaire. Mes joueurs doivent s’en inspirer », assure José Pasqualetti. À juste titre : en onze matches, Jérôme Leroy, promu capitaine, a déjà inscrit deux buts et distillé trois passes décisives.
J.-S. G.
Amnéville, Metz : comme on se retrouve !
Les deux Amnvéillois Danien Hoenen (à gauche) et Patrick Battiston posent auprès de la Coupe de France. Un trophée que l’ex-défenseur messin a remporté en 1986 avec Bordeaux. Photo Julien LEDUC
Un peu moins de deux ans après une première confrontation inédite, le hasard du tirage au sort a désigné une nouvelle affiche entre les deux voisins mosellans. Au programme également un bouillant Strasbourg - Nancy.
Il aurait voulu le faire exprès qu’il n’y serait pas parvenu. Hier, sur les coups de midi, Patrick Battiston, natif d’Amnéville et ancien défenseur du FC Metz (199 matches), a désigné les deux équipes comme adversaire lors du septième tour de la Coupe de France qui aura lieu les 16 et 17 novembre prochains. Pour le plus grand bonheur de l’ancien international français : « Cela représente beaucoup de choses pour moi. C’est ma ville de naissance contre le club de mes débuts. Lorsque j’ai vu la répartition des groupes, je me suis dit que ce serait drôle qu’avec Marius (Trésor) nous sortions ces deux équipes. »
Le sourire était en revanche un brin moins radieux sur le visage de Daniel Hoenen, membre du comité directeur du CSOA : « Nous nous sommes déjà rencontrés il y a deux ans au huitième tour. Le FC Metz s’était imposé 3-2 à l’issue d’un match intense. Cette année, les Messins sont en tête de la Ligue 2, surfent sur une bonne dynamique. Cela risque d’être compliqué. » Mais l’affiche devrait assurer une belle affluence du côté du stade municipal d’Amnéville doté d’une capacité de 5 000 places.
« Pour les supporters des deux camps, c’est un bon tirage , confirme Albert Cartier, l’entraîneur du FC Metz ravi de ce tirage. C’est une excellente chose pour le département que deux clubs mosellans qui visent, chacun à son échelle, l’excellence puissent se rencontrer. Ce genre de rencontre permet de mettre en avant l’engagement, l’application et l’investissement que cultivent au quotidien des dirigeants amnévillois et messins. »
Et d’un point de vue strictement sportif ? « Cela reste un match de foot , tranche le technicien. Ce ne sera pas facile. Ni pour nous, ni pour eux. Nous allons préparer cette rencontre intelligemment, sachant que nous connaissons bien cette formation du CSO puisqu’elle évolue dans le même groupe de CFA 2 que notre équipe réserve (lors de la 2e journée, le 31 août, Metz s’est imposé 5-0 à Amnéville). »
« Cette histoire est derrière nous »
Reste que cette affiche, la deuxième seulement dans l’histoire des deux clubs, rappelle une soirée houleuse émaillée d’incidents en fin de rencontre. « Cette histoire est derrière nous , assure Albert Cartier. Les choses sont aujourd’hui différentes. Sans prétendre que nous marchons désormais main dans la main, nous marchons côte à côte. Cela doit être la célébration du football mosellan et de ses supporters. J’ai d’ailleurs récemment croisé à l’occasion du match de Ligue des Champions entre Anderlecht et le Paris Saint-Germain des supporters du FC Metz originaires d’Amnéville. »
L’autre rencontre alléchante de ce week-end se déroulera du côté du stade de la Meinau ou les Strasbourgeois (National), à la recherche de leur glorieux passé, défieront l’AS Nancy-Lorraine.
Pour le reste, les autres formations lorraines s’en sortent plutôt bien même si le Petit Poucet jovicien (PH) aura le délicat privilège de recevoir Sarre-Union, actuellement cinquième de son groupe en CFA. Mais Jœuf compte bien créer l’exploit. La tâche ne sera pas forcément plus simple pour Veymerange (DH), contraint de se déplacer sur la pelouse des Alsaciens de Schiltigheim (CFA 2) habitués à briller dans cette épreuve.
Magny (DH) a, par contre, bénéficié d’un tirage a priori plus clément. Les hommes du président Rubinstein accueilleront les Bas-Rhinois d’Erstein (Excellence).
De son côté, Jarville (DH) défiera Prix-les-Maizières (DH) alors qu’Épinal (CFA) aura la délicate mission d’aller chercher sa qualification sur une pelouse francilienne de Drancy (CFA) ou le public et les joueurs sont souvent très chauds.
J.-S. G. et J. L.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance en matinée. Aujourd’hui : une séance à 15h30. Demain : Istres - Metz à 20 h. Samedi et dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Angers (12e journée de Ligue 2), vendredi 25 octobre : 1-0. Prochain match : Istres - Metz (13e journée de Ligue 2), vendredi 1er novembre à 20 h. À suivre : Metz - Dijon (14e journée de Ligue 2), samedi 9 novembre à 14 h ; Amnéville - Metz (7e tour de la Coupe de France), samedi 16 ou dimanche 17 novembre ; CA Bastia - Metz (15e journée de Ligue 2), vendredi 22 novembre à 20 h.
À l’infirmerie. Sylvain Marchal (cheville) poursuit son programme individuel. Le capitaine messin est forfait pour le déplacement à Istres, vendredi. De son côté, Maxwel Cornet souffre d’une légère douleur au mollet.
Suspendu. Aucun.
Buteurs. En Ligue 2 : Sakho ( 7 ) ; Lejeune ( 3 ) ; Fauvergue, Ngbakoto, Nsor ( 2 ) ; Bussmann, Choplin, Sarr ( 1 ).
L’info. La billetterie pour le match Metz - Dijon (samedi 9 novembre à 14h) est ouverte : en ligne sur le site du FC Metz et dans tous les points de vente habituels.
Jérôme Leroy. Photo MAXPPP
C’est une équipe istréenne à la peine et en quête de régularité que le leader messin va défier, vendredi, à l’occasion de la 13e journée.
Son parcours
Compliqué. Très compliqué même. Les Istréens, actuellement dix-septièmes avec un petit point d’avance sur le premier relégable (Châteauroux), ne sont jamais parvenus à se hisser au-delà de la quinzième place (7e journée). Une situation qui s’explique par une entame de championnat compliqué (2 défaites, 4 nuls) puisque les hommes de José Pasqualetti ont dû patienter jusqu’à cette fameuse septième journée pour enregistrer leur premier succès de la saison (3-0 face à Laval). Une victoire que Jérôme Leroy et ses partenaires ne sont pas parvenus à bonifier puisqu’ils avaient ensuite enchaîné avec une série de trois défaites. Et le petit regain de forme entrevu face à Arles/Avignon (victoire 1-0) est aussitôt retombé vendredi dernier avec une sixième défaite concédée à Niort (3-1).
Ses objectifs
Pour sa cinquième saison d’affilée en Ligue 2, le club provençal n’a guère revu ses ambitions à la hausse : le maintien reste l’objectif annoncé par ses dirigeants, José Pasqualetti en tête. Treizièmes à l’issue de la saison 2012-2013, les Istréens vont néanmoins devoir batailler pour s’offrir un nouveau tour de piste dans l’antichambre de l’élite. D’autant que ces derniers sont loin d’être maîtres de leur sujet dans leur antre venteux de Parsemain (2 victoires, 2 nuls, 2 défaites). « À force de devoir reconstruire chaque année, à force de tirer sur la corde, elle finira par casser. On ne fera pas indéfiniment des miracles », a d’ailleurs prévenu Pasqualetti, en place depuis avril 2010.
Son discours
Début août, l’entraîneur du FC Istres Ouest-Provence avait réclamé de la régularité dans le jeu et dans les résultats. « Je ne veux pas d’un parcours en dents de scie », avait-il annoncé. Pour l’heure, c’est raté. « Tant que nous n’alignerons pas trois ou quatre résultats positifs, alors nous resterons la tête dans l’eau ou juste au-dessus de la ligne de flottaison , souligne le technicien. Et pour l’instant, nous avons du mal à respirer. » Afin que son groupe retrouve un peu d’air, José Pasqualetti réclame donc encore et toujours de la « régularité » tout en précisant que son équipe « n’a pas été épargnée par les blessures et les suspensions. » « On sait que ça sera difficile , poursuit-il. Mais on ne va pas baisser les bras pour autant. Ce qu’il va falloir changer ? Être plus sereins et trouver le chemin des filets, car c’est ce qui nous manque. On a un déficit sur le plan offensif (Istres possède tout de même la 10e attaque de L2 avec 14 buts inscrits). Il va falloir que l’on travaille là-dessus. » Mais aussi sur l’aspect défensif car son équipe pointe à une peu reluisante 18e place du classement des défenses avec 21 buts déjà encaissés.
L’homme fort
Après une année sabbatique, Jerôme Leroy, ancien joueur de l’OM et du PSG, a accepté de sortir de sa retraite pour enfiler, à trente-huit ans, le maillot istréen. « Il nous apporte son expérience. Il est exemplaire. Mes joueurs doivent s’en inspirer », assure José Pasqualetti. À juste titre : en onze matches, Jérôme Leroy, promu capitaine, a déjà inscrit deux buts et distillé trois passes décisives.
J.-S. G.
Amnéville, Metz : comme on se retrouve !
Les deux Amnvéillois Danien Hoenen (à gauche) et Patrick Battiston posent auprès de la Coupe de France. Un trophée que l’ex-défenseur messin a remporté en 1986 avec Bordeaux. Photo Julien LEDUC
Un peu moins de deux ans après une première confrontation inédite, le hasard du tirage au sort a désigné une nouvelle affiche entre les deux voisins mosellans. Au programme également un bouillant Strasbourg - Nancy.
Il aurait voulu le faire exprès qu’il n’y serait pas parvenu. Hier, sur les coups de midi, Patrick Battiston, natif d’Amnéville et ancien défenseur du FC Metz (199 matches), a désigné les deux équipes comme adversaire lors du septième tour de la Coupe de France qui aura lieu les 16 et 17 novembre prochains. Pour le plus grand bonheur de l’ancien international français : « Cela représente beaucoup de choses pour moi. C’est ma ville de naissance contre le club de mes débuts. Lorsque j’ai vu la répartition des groupes, je me suis dit que ce serait drôle qu’avec Marius (Trésor) nous sortions ces deux équipes. »
Le sourire était en revanche un brin moins radieux sur le visage de Daniel Hoenen, membre du comité directeur du CSOA : « Nous nous sommes déjà rencontrés il y a deux ans au huitième tour. Le FC Metz s’était imposé 3-2 à l’issue d’un match intense. Cette année, les Messins sont en tête de la Ligue 2, surfent sur une bonne dynamique. Cela risque d’être compliqué. » Mais l’affiche devrait assurer une belle affluence du côté du stade municipal d’Amnéville doté d’une capacité de 5 000 places.
« Pour les supporters des deux camps, c’est un bon tirage , confirme Albert Cartier, l’entraîneur du FC Metz ravi de ce tirage. C’est une excellente chose pour le département que deux clubs mosellans qui visent, chacun à son échelle, l’excellence puissent se rencontrer. Ce genre de rencontre permet de mettre en avant l’engagement, l’application et l’investissement que cultivent au quotidien des dirigeants amnévillois et messins. »
Et d’un point de vue strictement sportif ? « Cela reste un match de foot , tranche le technicien. Ce ne sera pas facile. Ni pour nous, ni pour eux. Nous allons préparer cette rencontre intelligemment, sachant que nous connaissons bien cette formation du CSO puisqu’elle évolue dans le même groupe de CFA 2 que notre équipe réserve (lors de la 2e journée, le 31 août, Metz s’est imposé 5-0 à Amnéville). »
« Cette histoire est derrière nous »
Reste que cette affiche, la deuxième seulement dans l’histoire des deux clubs, rappelle une soirée houleuse émaillée d’incidents en fin de rencontre. « Cette histoire est derrière nous , assure Albert Cartier. Les choses sont aujourd’hui différentes. Sans prétendre que nous marchons désormais main dans la main, nous marchons côte à côte. Cela doit être la célébration du football mosellan et de ses supporters. J’ai d’ailleurs récemment croisé à l’occasion du match de Ligue des Champions entre Anderlecht et le Paris Saint-Germain des supporters du FC Metz originaires d’Amnéville. »
L’autre rencontre alléchante de ce week-end se déroulera du côté du stade de la Meinau ou les Strasbourgeois (National), à la recherche de leur glorieux passé, défieront l’AS Nancy-Lorraine.
Pour le reste, les autres formations lorraines s’en sortent plutôt bien même si le Petit Poucet jovicien (PH) aura le délicat privilège de recevoir Sarre-Union, actuellement cinquième de son groupe en CFA. Mais Jœuf compte bien créer l’exploit. La tâche ne sera pas forcément plus simple pour Veymerange (DH), contraint de se déplacer sur la pelouse des Alsaciens de Schiltigheim (CFA 2) habitués à briller dans cette épreuve.
Magny (DH) a, par contre, bénéficié d’un tirage a priori plus clément. Les hommes du président Rubinstein accueilleront les Bas-Rhinois d’Erstein (Excellence).
De son côté, Jarville (DH) défiera Prix-les-Maizières (DH) alors qu’Épinal (CFA) aura la délicate mission d’aller chercher sa qualification sur une pelouse francilienne de Drancy (CFA) ou le public et les joueurs sont souvent très chauds.
J.-S. G. et J. L.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance en matinée. Aujourd’hui : une séance à 15h30. Demain : Istres - Metz à 20 h. Samedi et dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Angers (12e journée de Ligue 2), vendredi 25 octobre : 1-0. Prochain match : Istres - Metz (13e journée de Ligue 2), vendredi 1er novembre à 20 h. À suivre : Metz - Dijon (14e journée de Ligue 2), samedi 9 novembre à 14 h ; Amnéville - Metz (7e tour de la Coupe de France), samedi 16 ou dimanche 17 novembre ; CA Bastia - Metz (15e journée de Ligue 2), vendredi 22 novembre à 20 h.
À l’infirmerie. Sylvain Marchal (cheville) poursuit son programme individuel. Le capitaine messin est forfait pour le déplacement à Istres, vendredi. De son côté, Maxwel Cornet souffre d’une légère douleur au mollet.
Suspendu. Aucun.
Buteurs. En Ligue 2 : Sakho ( 7 ) ; Lejeune ( 3 ) ; Fauvergue, Ngbakoto, Nsor ( 2 ) ; Bussmann, Choplin, Sarr ( 1 ).
L’info. La billetterie pour le match Metz - Dijon (samedi 9 novembre à 14h) est ouverte : en ligne sur le site du FC Metz et dans tous les points de vente habituels.
38 ans, respect.
