R.L. 11/12 : Metz, un acte manqué
Publié : 11 déc. 2013, 08:16
Metz, un acte manqué

A l’image de son équipe, Maxwel Cornet n’est jamais vraiment parvenu à hausser le ton, lundi soir à Créteil. Metz a trop souvent été spectateur de son match. Photo MAXPPP
En pariant sur un grand remaniement de son effectif, lundi à Créteil (1-0), Albert Cartier espérait créer une certaine émulation au sein de son groupe. Peu ont su saisir leur chance. Et Metz quitte prématurément la Coupe de France.
Quelques instants après le succès de son équipe face à Auxerre en championnat (3-0), le 2 décembre dernier, Albert Cartier avait loué « l’appétit » et « l’estomac » de ses joueurs. Lundi soir, à Créteil, l’entraîneur messin est, par contre, resté sur sa faim, contenant même une colère froide après l’indigeste menu servi par son équipe.
Les agapes de la Coupe de France ont donc tourné au vinaigre. Fermez le ban ! Avec, en prime, une vilaine gueule de bois pour la plupart des invités de la soirée. Mais surtout un vilain goût d’inachevé. Au sein d’une formation lorraine largement remaniée, certains convives avaient, en effet, une occasion unique de venir frapper à la porte de la maison grenat. Mais faute d’avoir trouvé les clés, il leur faudra sans aucun doute encore patienter – et se remettre en question – afin d’espérer venir bouleverser la hiérarchie établie sur la route de la Ligue 2.
Sylvain Marchal, qui effectuait son grand retour à la compétition avant-hier, souligne ainsi que si « ce match a permis à quelques-uns de se montrer, il a aussi prouvé qu’il y avait encore pas mal de boulot à faire… » Techniquement et mentalement. Guère plus séduisants, loin de là, les Cristoliens ont eu ce petit supplément d’âme qui leur a finalement permis d’oblitérer leur ticket pour les trente-deuxièmes de finale.
Côté messin, outre les dix dernières minutes – alors qu’ils étaient menés au score –, c’est le manque d’allant et d’élan qui a frappé. D’ailleurs, le gardien de Créteil, Issa N’Doye, a dû patienter jusqu’à la 86e minute pour se réchauffer sur un bel enchaînement signé Maxwel Cornet.
« Laborieux dans le jeu »
L’un des seuls faits d’armes à mettre à l’actif du jeune attaquant messin, symbole d’une formation grenat brouillonne, coupable de (trop) nombreuses pertes de balles et d’un manque criant de fluidité. Certes, la défense lorraine a longtemps tenu en respect les grands gabarits val-de-marnais, notamment grâce au solide duo Choplin-Marchal, à une prestation correcte d’Ali Bamba (malgré des relances à l’emporte-pièce), à une performance sérieuse d’Anthony M’Fa (exception faite d’un jeu au pied curieusement défaillant) et une bonne première mi-temps de Romain Inez. Mais dès qu’il s’est agi de porter le jeu vers l’avant, le manque de mobilité de (presque) tous et les excès individualistes de certains ont totalement plomblé la mécanique voulue et revendiquée par le staff messin.
« Compte tenu des moyens du soir, je pense que nous avons réalisé un match courageux mais en même temps laborieux dans le jeu », estime encore Sylvain Marchal. Le courage n’a pas suffi. Cette saison, pour espérer s’inviter à la table du championnat, il faudra faire preuve d’une plus grande application pour certains, de plus de simplicité pour d’autres et d’une implication de tous les instants pour tous. « Je regrette que les garçons n’aient pas donné, sur ce match, l’envie qu’ils manifestent à l’entraînement », conclut Albert Cartier.
En attendant, la plupart des cadres ont pu recharger les batteries avant le délicat déplacement à Tours vendredi. Les autres savent ce qu’il leur reste à faire. Car malgré cet épisode bâclé sur la pelouse de Créteil, le scénario qu’est en train d’écrire le FC Metz en championnat concerne l’ensemble des acteurs.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : retour de Créteil en TGV dans la matinée puis une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance à 15h. Demain : une séance à 9h30 ; départ pour Tours en fin de journée en TGV. Vendredi : Tours - Metz à 20h. Samedi : retour de Tours en TGV dans la matinée. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Créteil - Metz (8e tour de la Coupe de France), lundi 9 décembre : 1-0. Prochain match : Tours - Metz (17e journée de Ligue 2), vendredi 13 décembre à 20h. À suivre : Metz - Troyes (18e journée de Ligue 2), samedi 21 décembre à 14h ; Le Havre - Metz (19e et dernière journée des matches aller de Ligue 2), vendredi 10 janvier à 20h.
À l’infirmerie. Chris Philipps (élongation de l’adducteur droit) est à l’arrêt jusque début janvier. La saison de Thibaut Bourgeois (genou) est, quant à elle, terminée.
Suspendu. Aucun.
Billetterie. À l’occasion du dernier match de l’année du FC Metz au stade Saint-Symphorien, le samedi 21 décembre à 14h face à Troyes, les moins de seize ans pourront bénéficier d’une offre à 6 € la place dans toutes les tribunes.

A l’image de son équipe, Maxwel Cornet n’est jamais vraiment parvenu à hausser le ton, lundi soir à Créteil. Metz a trop souvent été spectateur de son match. Photo MAXPPP
En pariant sur un grand remaniement de son effectif, lundi à Créteil (1-0), Albert Cartier espérait créer une certaine émulation au sein de son groupe. Peu ont su saisir leur chance. Et Metz quitte prématurément la Coupe de France.
Quelques instants après le succès de son équipe face à Auxerre en championnat (3-0), le 2 décembre dernier, Albert Cartier avait loué « l’appétit » et « l’estomac » de ses joueurs. Lundi soir, à Créteil, l’entraîneur messin est, par contre, resté sur sa faim, contenant même une colère froide après l’indigeste menu servi par son équipe.
Les agapes de la Coupe de France ont donc tourné au vinaigre. Fermez le ban ! Avec, en prime, une vilaine gueule de bois pour la plupart des invités de la soirée. Mais surtout un vilain goût d’inachevé. Au sein d’une formation lorraine largement remaniée, certains convives avaient, en effet, une occasion unique de venir frapper à la porte de la maison grenat. Mais faute d’avoir trouvé les clés, il leur faudra sans aucun doute encore patienter – et se remettre en question – afin d’espérer venir bouleverser la hiérarchie établie sur la route de la Ligue 2.
Sylvain Marchal, qui effectuait son grand retour à la compétition avant-hier, souligne ainsi que si « ce match a permis à quelques-uns de se montrer, il a aussi prouvé qu’il y avait encore pas mal de boulot à faire… » Techniquement et mentalement. Guère plus séduisants, loin de là, les Cristoliens ont eu ce petit supplément d’âme qui leur a finalement permis d’oblitérer leur ticket pour les trente-deuxièmes de finale.
Côté messin, outre les dix dernières minutes – alors qu’ils étaient menés au score –, c’est le manque d’allant et d’élan qui a frappé. D’ailleurs, le gardien de Créteil, Issa N’Doye, a dû patienter jusqu’à la 86e minute pour se réchauffer sur un bel enchaînement signé Maxwel Cornet.
« Laborieux dans le jeu »
L’un des seuls faits d’armes à mettre à l’actif du jeune attaquant messin, symbole d’une formation grenat brouillonne, coupable de (trop) nombreuses pertes de balles et d’un manque criant de fluidité. Certes, la défense lorraine a longtemps tenu en respect les grands gabarits val-de-marnais, notamment grâce au solide duo Choplin-Marchal, à une prestation correcte d’Ali Bamba (malgré des relances à l’emporte-pièce), à une performance sérieuse d’Anthony M’Fa (exception faite d’un jeu au pied curieusement défaillant) et une bonne première mi-temps de Romain Inez. Mais dès qu’il s’est agi de porter le jeu vers l’avant, le manque de mobilité de (presque) tous et les excès individualistes de certains ont totalement plomblé la mécanique voulue et revendiquée par le staff messin.
« Compte tenu des moyens du soir, je pense que nous avons réalisé un match courageux mais en même temps laborieux dans le jeu », estime encore Sylvain Marchal. Le courage n’a pas suffi. Cette saison, pour espérer s’inviter à la table du championnat, il faudra faire preuve d’une plus grande application pour certains, de plus de simplicité pour d’autres et d’une implication de tous les instants pour tous. « Je regrette que les garçons n’aient pas donné, sur ce match, l’envie qu’ils manifestent à l’entraînement », conclut Albert Cartier.
En attendant, la plupart des cadres ont pu recharger les batteries avant le délicat déplacement à Tours vendredi. Les autres savent ce qu’il leur reste à faire. Car malgré cet épisode bâclé sur la pelouse de Créteil, le scénario qu’est en train d’écrire le FC Metz en championnat concerne l’ensemble des acteurs.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : retour de Créteil en TGV dans la matinée puis une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance à 15h. Demain : une séance à 9h30 ; départ pour Tours en fin de journée en TGV. Vendredi : Tours - Metz à 20h. Samedi : retour de Tours en TGV dans la matinée. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Créteil - Metz (8e tour de la Coupe de France), lundi 9 décembre : 1-0. Prochain match : Tours - Metz (17e journée de Ligue 2), vendredi 13 décembre à 20h. À suivre : Metz - Troyes (18e journée de Ligue 2), samedi 21 décembre à 14h ; Le Havre - Metz (19e et dernière journée des matches aller de Ligue 2), vendredi 10 janvier à 20h.
À l’infirmerie. Chris Philipps (élongation de l’adducteur droit) est à l’arrêt jusque début janvier. La saison de Thibaut Bourgeois (genou) est, quant à elle, terminée.
Suspendu. Aucun.
Billetterie. À l’occasion du dernier match de l’année du FC Metz au stade Saint-Symphorien, le samedi 21 décembre à 14h face à Troyes, les moins de seize ans pourront bénéficier d’une offre à 6 € la place dans toutes les tribunes.