R.L. 19/12 Metz côté lucarne
Publié : 19 déc. 2013, 07:34
En remontant en Ligue 2, le FC Metz n’a pas seulement sauvé son statut professionnel. Il a aussi retrouvé une exposition bienvenue sur les écrans, qui soigne son image et viendra doper (un peu) ses finances…
La réception de Troyes, à Saint-Symphorien, sera diffusée sur BeIn Sport ce samedi. Pour la sixième fois de la saison, un match de Metz en Ligue 2 a été sélectionné pour une retransmission intégrale. C’est mieux que Nancy (4 rencontres télévisées), un poil supérieur à Caen et Auxerre aussi (5), mais insignifiant à côté du traitement réservé au RC Lens. Qui peut rivaliser ? Après la 18e journée de championnat, les Nordistes auront déjà eu le privilège de… 15 diffusions en grand format. Ils sont la tête de gondole de BeIn et Eurosport cette année.
Une carte vitale en L1
Ces deux chaînes se partagent le gâteau de la L2 mais la première se sert toujours en priorité. Elle sélectionne d’abord une affiche, souvent retransmise le samedi après-midi. Le deuxième choix reviendra à Eurosport pour sa fenêtre du lundi soir. Sans surprise, les clubs les plus visibles ont un fort potentiel public et un passé en L1. A titre de comparaison, le promu du CA Bastia n’est apparu qu’une seule fois en intégrale. Il jouait à Lens…
Après une saison dans le tunnel du National, Metz savoure évidemment ce retour à la lumière. « Les commentaires ont souvent été positifs après une retransmission, remarque-t-on au club. C’est toujours mieux pour l’image. » Bernard Serin ne dit pas le contraire. « La télé , note le président, nous donne beaucoup de visibilité et de notoriété. A domicile, elle peut en plus encourager nos annonceurs et nos sponsors maillot. »
Pour vivre heureux dans le foot pro, surtout, ne pas rester caché. Car ce sport est assujetti aux droits audiovisuels qui assurent la part la plus substantielle des revenus des clubs. Pour la saison dernière, Metz avait, par exemple, perçu 210 000 € en National, auxquels s’était ajoutée une aide à la relégation deux à trois fois supérieure. Cette saison, en L2, le club table sur une fourchette comprise entre 4,5 et 5 millions d’euros. Pour un budget estimé à 13 M€, cette entrée ne se refuse pas.
Pourtant, la question des retransmissions est surtout vitale en L1 où les disparités peuvent se chiffrer en dizaines de millions. Dans l’élite, le classement sportif (30 % des droits TV contre 5 % en L2) et le nombre de diffusions (20 % contre 5 %) ont un tout autre poids dans la balance. « En L1 , poursuit Serin, un président doit faire un pari sur sa place en fin de saison pour la colonne des recettes. Il y a une grosse fluctuation possible. En L2, la répartition est plus égalitaire même s’il y a, pour les clubs qui descendent, une aide à la relégation significative ».
Enfin, pour tordre le cou à une idée reçue, un passage à l’écran ne vide pas forcément un stade. En National, Saint-Symphorien revendiquait une affluence moyenne de 8 667 spectateurs. « Il y avait environ 7 500 entrées quand le match n’était pas diffusé sur Mirabelle TV , conclut-on du côté du FC Metz. Cette moyenne est montée à 9 452 quand le match était retransmis en direct. »
Christian JOUGLEUX.
Un sommet d’audience pour les Grenats
Qui décide ?
« Les programmations TV sont faites en fonction des choix des diffuseurs (BeIn Sport et Eurosport) et selon le respect du
règlement, notamment des périodes de récupération entre deux rencontres, ce qui peut se produire lors d’une semaine de
Coupe », explique-t-on auprès de la Ligue de Football Professionnel. En général, ces programmations sont établies « au moins
trois semaines à l’avance ».
Qui est le plus visible ?
C’est le RC Lens. Après 17 journées, le club Sang et Or a bénéficié de 14 retransmissions intégrales. Suivent respectivement
Brest (7), Metz, Auxerre et Caen (5), puisNancy (4) et Dijon (3). Les parties qui échappent à cette exposition font l’objet,
le vendredi sur BeIn Sport, d’un multiplex qui suit un fil rouge (match directeur) et navigue dans les autres stades en fonction
des événements. Selon nos calculs, Créteil, Angers et Caen mènent le bal des matches directeurs (5 désignations), devant Metz (4), Tours (3) et Nancy (2).
Qui gagne quoi ?
En L2, tous les clubs touchent une part fixe de 2 872 238 €. Cette part de solidarité représente 65 % des droits TV. Une autre fraction (20 %) est attribuée en fonction de la Licence Clubs, un outil qui récompense les efforts au niveau de l‘organisation
et des infrastructures des clubs. Enfin, le reste des droits TV est attribué selon le classement sportif (5 %), le classement des centres de formation (5 %) et la notoriété (5 %). Celle-ci est calculée enfonction des retransmissions intégrales. « Un petit intéressement est aussi versé au club qui reçoit, dans le cas d’une diffusion intégrale », signale Bernard Serin.
Lens-Metz au top
Si BeIn Sport est d’une opacité totale sur ses audiences (elle ne les communique pas), Eurosport joue le jeu. La chaîne a
d’ailleurs atteint un joli moment d’audience en Ligue 2 avec Lens-Metz, le 30 septembre (3-2) : 210 000 téléspectateurs
ont été recensés en moyenne et un pic à 270 000 a été atteint en fin de rencontre. Ce match figure dans le Top 5 des meilleures audiences de Ligue 2 sur les quatre dernières saisons de la chaîne.
Mirabelle en dessert
Dans le désert médiatique du National, Mirabelle TV avait offert une oasis bienvenue aux suiveurs du FC Metz la saison dernière. « Les retransmissions des matches en direct étaient suivies en moyenne par 100 000 spectateurs, explique son
directeur, Didier Bailleux. Comme nous sommes relayés par toutes les "Box ADSL", c’est une diffusion nationale. » Et l’assurance
de quelques pics d’audience : 140 000 spectateurs ont déjà été flashés pour un match du FC Metz. Ce n’est pas le record puisqu’il est détenu par la finale de Coupe d’Eutope de Metz Handball (150 000 téléspectateurs environ).
Ch. J.
fcmetz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement le matin. Aujourd’hui : une séance à 13h30. Demain : une séance à 13h30. Samedi : Metz - Troyes à 14 h. Dimanche : repos
D’un match à l’autre. Dernier match : Tours - Metz (17e journée de Ligue 2), vendredi 13 décembre : 4-2. Prochain match : Metz - Troyes (18e journée de Ligue 2), samedi 21 décembre à 14 h. À suivre : Le Havre - Metz (19e et dernière journée des matches aller de Ligue 2), vendredi 10 janvier à 20 h ; Metz - Créteil (20e journée et premier match de la phase retour), vendredi 17 janvier à 20 h.
À l’infirmerie. Diafra Sakho (cheville) et Ali Bamba (malade) ont repris normalement l’entraînement hier. Karim Lancina a, lui, été ménagé pour un coup reçu au genou mardi, lors d’une séance avec la réserve. Enfin, Thibaut Bourgeois poursuit la rééducation de son genou droit opéré le 29 novembre dernier
Suspendu. Averti à Tours, Kwame Nsor est sous le coup d’une suspension
Buteurs. En Ligue 2 : Sakho (11 buts) ; Ngbakoto (5) ; Fauvergue, Lejeune, Nsor (3) ; Bussmann, Choplin (2) ; Sarr (1).
L’info. À l’occasion du dernier match de l’année du FC Metz au stade Saint-Symphorien, le samedi 21 décembre à 14 h face à Troyes, les moins de seize ans pourront bénéficier d’une offre à 6 € la place dans toutes les tribunes.
La réception de Troyes, à Saint-Symphorien, sera diffusée sur BeIn Sport ce samedi. Pour la sixième fois de la saison, un match de Metz en Ligue 2 a été sélectionné pour une retransmission intégrale. C’est mieux que Nancy (4 rencontres télévisées), un poil supérieur à Caen et Auxerre aussi (5), mais insignifiant à côté du traitement réservé au RC Lens. Qui peut rivaliser ? Après la 18e journée de championnat, les Nordistes auront déjà eu le privilège de… 15 diffusions en grand format. Ils sont la tête de gondole de BeIn et Eurosport cette année.
Une carte vitale en L1
Ces deux chaînes se partagent le gâteau de la L2 mais la première se sert toujours en priorité. Elle sélectionne d’abord une affiche, souvent retransmise le samedi après-midi. Le deuxième choix reviendra à Eurosport pour sa fenêtre du lundi soir. Sans surprise, les clubs les plus visibles ont un fort potentiel public et un passé en L1. A titre de comparaison, le promu du CA Bastia n’est apparu qu’une seule fois en intégrale. Il jouait à Lens…
Après une saison dans le tunnel du National, Metz savoure évidemment ce retour à la lumière. « Les commentaires ont souvent été positifs après une retransmission, remarque-t-on au club. C’est toujours mieux pour l’image. » Bernard Serin ne dit pas le contraire. « La télé , note le président, nous donne beaucoup de visibilité et de notoriété. A domicile, elle peut en plus encourager nos annonceurs et nos sponsors maillot. »
Pour vivre heureux dans le foot pro, surtout, ne pas rester caché. Car ce sport est assujetti aux droits audiovisuels qui assurent la part la plus substantielle des revenus des clubs. Pour la saison dernière, Metz avait, par exemple, perçu 210 000 € en National, auxquels s’était ajoutée une aide à la relégation deux à trois fois supérieure. Cette saison, en L2, le club table sur une fourchette comprise entre 4,5 et 5 millions d’euros. Pour un budget estimé à 13 M€, cette entrée ne se refuse pas.
Pourtant, la question des retransmissions est surtout vitale en L1 où les disparités peuvent se chiffrer en dizaines de millions. Dans l’élite, le classement sportif (30 % des droits TV contre 5 % en L2) et le nombre de diffusions (20 % contre 5 %) ont un tout autre poids dans la balance. « En L1 , poursuit Serin, un président doit faire un pari sur sa place en fin de saison pour la colonne des recettes. Il y a une grosse fluctuation possible. En L2, la répartition est plus égalitaire même s’il y a, pour les clubs qui descendent, une aide à la relégation significative ».
Enfin, pour tordre le cou à une idée reçue, un passage à l’écran ne vide pas forcément un stade. En National, Saint-Symphorien revendiquait une affluence moyenne de 8 667 spectateurs. « Il y avait environ 7 500 entrées quand le match n’était pas diffusé sur Mirabelle TV , conclut-on du côté du FC Metz. Cette moyenne est montée à 9 452 quand le match était retransmis en direct. »
Christian JOUGLEUX.
Un sommet d’audience pour les Grenats
Qui décide ?
« Les programmations TV sont faites en fonction des choix des diffuseurs (BeIn Sport et Eurosport) et selon le respect du
règlement, notamment des périodes de récupération entre deux rencontres, ce qui peut se produire lors d’une semaine de
Coupe », explique-t-on auprès de la Ligue de Football Professionnel. En général, ces programmations sont établies « au moins
trois semaines à l’avance ».
Qui est le plus visible ?
C’est le RC Lens. Après 17 journées, le club Sang et Or a bénéficié de 14 retransmissions intégrales. Suivent respectivement
Brest (7), Metz, Auxerre et Caen (5), puisNancy (4) et Dijon (3). Les parties qui échappent à cette exposition font l’objet,
le vendredi sur BeIn Sport, d’un multiplex qui suit un fil rouge (match directeur) et navigue dans les autres stades en fonction
des événements. Selon nos calculs, Créteil, Angers et Caen mènent le bal des matches directeurs (5 désignations), devant Metz (4), Tours (3) et Nancy (2).
Qui gagne quoi ?
En L2, tous les clubs touchent une part fixe de 2 872 238 €. Cette part de solidarité représente 65 % des droits TV. Une autre fraction (20 %) est attribuée en fonction de la Licence Clubs, un outil qui récompense les efforts au niveau de l‘organisation
et des infrastructures des clubs. Enfin, le reste des droits TV est attribué selon le classement sportif (5 %), le classement des centres de formation (5 %) et la notoriété (5 %). Celle-ci est calculée enfonction des retransmissions intégrales. « Un petit intéressement est aussi versé au club qui reçoit, dans le cas d’une diffusion intégrale », signale Bernard Serin.
Lens-Metz au top
Si BeIn Sport est d’une opacité totale sur ses audiences (elle ne les communique pas), Eurosport joue le jeu. La chaîne a
d’ailleurs atteint un joli moment d’audience en Ligue 2 avec Lens-Metz, le 30 septembre (3-2) : 210 000 téléspectateurs
ont été recensés en moyenne et un pic à 270 000 a été atteint en fin de rencontre. Ce match figure dans le Top 5 des meilleures audiences de Ligue 2 sur les quatre dernières saisons de la chaîne.
Mirabelle en dessert
Dans le désert médiatique du National, Mirabelle TV avait offert une oasis bienvenue aux suiveurs du FC Metz la saison dernière. « Les retransmissions des matches en direct étaient suivies en moyenne par 100 000 spectateurs, explique son
directeur, Didier Bailleux. Comme nous sommes relayés par toutes les "Box ADSL", c’est une diffusion nationale. » Et l’assurance
de quelques pics d’audience : 140 000 spectateurs ont déjà été flashés pour un match du FC Metz. Ce n’est pas le record puisqu’il est détenu par la finale de Coupe d’Eutope de Metz Handball (150 000 téléspectateurs environ).
Ch. J.
fcmetz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement le matin. Aujourd’hui : une séance à 13h30. Demain : une séance à 13h30. Samedi : Metz - Troyes à 14 h. Dimanche : repos
D’un match à l’autre. Dernier match : Tours - Metz (17e journée de Ligue 2), vendredi 13 décembre : 4-2. Prochain match : Metz - Troyes (18e journée de Ligue 2), samedi 21 décembre à 14 h. À suivre : Le Havre - Metz (19e et dernière journée des matches aller de Ligue 2), vendredi 10 janvier à 20 h ; Metz - Créteil (20e journée et premier match de la phase retour), vendredi 17 janvier à 20 h.
À l’infirmerie. Diafra Sakho (cheville) et Ali Bamba (malade) ont repris normalement l’entraînement hier. Karim Lancina a, lui, été ménagé pour un coup reçu au genou mardi, lors d’une séance avec la réserve. Enfin, Thibaut Bourgeois poursuit la rééducation de son genou droit opéré le 29 novembre dernier
Suspendu. Averti à Tours, Kwame Nsor est sous le coup d’une suspension
Buteurs. En Ligue 2 : Sakho (11 buts) ; Ngbakoto (5) ; Fauvergue, Lejeune, Nsor (3) ; Bussmann, Choplin (2) ; Sarr (1).
L’info. À l’occasion du dernier match de l’année du FC Metz au stade Saint-Symphorien, le samedi 21 décembre à 14 h face à Troyes, les moins de seize ans pourront bénéficier d’une offre à 6 € la place dans toutes les tribunes.