RL 5/1 : De la maîtrise et un nul

[Aventurix]

Bien qu’ayant rapidement ouvert le score et globalement maîtrisé les débats, les Messins ont concédé le nul (1-1), hier face à Colmar pour leur première sortie de l’année.



Kévin Lejeune et les Messins ont réalisé une bonne entame de partie et ont fait preuve par la suite de beaucoup de sérieux au niveau de l’organisation hier à Sarrebourg. Photo RL


Avant de prendre la direction du Touquet, ce matin, où ils séjourneront jusqu’à jeudi, les Messins se sont offert une belle opposition, hier après-midi sur la pelouse de Sarrebourg. Un match de reprise face à une coriace et accrocheuse équipe de Colmar (National) qui a su profiter de la légère baisse de régime des hommes d’Albert Cartier en fin de rencontre pour arracher un résultat nul (1-1). Le tout sous l’impulsion de l’ancien Amnévillois Frédéric Marques qui servait Armand au second poteau. La reprise du plat du pied de l’attaquant alsacien trompait Anthony M’Fa (70e ). Un résultat tout même heureux pour les Colmariens puisqu’il s’agissait alors de leur première véritable occasion de la partie.

Les Lorrains, eux, n’avaient pas laissé traîner les choses. À peine deux minutes avaient suffi à Yeni Ngbakoto pour ouvrir le score à la suite d’un bel échange avec Nicolas Fauvergue dans la surface de réparation (2e ). Les Messins, qui évoluaient avec une charnière inédite (N’Doye-Philipps), marquaient ainsi de leur emprunte une rencontre qu’ils ont maîtrisé jusqu’à ce but d’Armand. « Nous réalisons une bonne entame avant de faire preuve de beaucoup de sérieux au niveau de l’organisation pendant une bonne heure , analysait Albert Cartier après-coup. Les vingt dernières minutes ont été un peu plus compliquées, mais je suis globalement satisfait du contenu. Pas du résultat évidemment… Cela prouve qu’il reste encore et toujours du travail à accomplir. Nous avons maintenant une semaine devant nous pour préparer le match face au Havre », vendredi prochain.
Occasions manquées

Reste ces occasions manquées, notamment en première période, qui auraient permis à Sylvain Marchal et ses partenaires de se mettre à l’abri et de donner plus de consistance à cette sortie amicale. S’ils se sont parfois mélangés les pinceaux dans de petits périmètres et n’ont pas toujours bien maîtrisé les grands coups de pinceaux vers l’avant, les Messins ont tout de même su colorer la toile sarrebourgeoise de belles inspirations. À l’image de Diafra Sakho qui servait tout d’abord Nicolas Fauvergue, un poil trop court (26e ), avant de trouver Mensah sur la trajectoire de sa lourde frappe (27e ). Le gardien colmarien faisait ensuite étalage de son talent sur un non moins superbe coup de tête de Sakho à la suite d’un corner de Kévin Lejeune (39e ).

À la reprise, Bouna Sarr faisait son apparition sur la pelouse de Jean-Jacques Morin en lieu et place de Chris Philipps, préservé après avoir ressenti une légère gêne aux adducteurs. Jusque-là, l’international luxembourgeois avait réalisé une prestation (très) intéressante aux côtés de Mayoro N’Doye : outre son travail dans la récupération, le milieu de terrain s’est souvent rendu disponible et a fait preuve d’une grosse application dans la distribution du jeu. De bon augure avant le déplacement au Havre et l’absence du duo Kashi-Rocchi.

Au cours de cette seconde période, les Messins ont gardé le contrôle du ballon, mais ne sont jamais plus vraiment parvenus à accélérer le jeu face à une équipe de Colmar toujours aussi bien organisée. Seuls Sakho et Fauvergue ont donné quelques sueurs froides à Mensah, mais le gardien alsacien remportait ses duels (62e , 67e ). Et si Armand était parvenu à égaliser, Marques avait même l’occasion d’offrir une victoire de prestige aux siens. Anthony M’Fa ne l’a pas entendu ainsi (90e ).
Jean-Sébastien GALLOIS.

METZ - COLMAR : 1-1 (1-0)

Stade Jean-Jacques Morin. Temps frais et humide. Terrain lourd. 500 spectateurs environ. Buts pour Metz : Ngbakoto (2e ) ; pour Colmar : Armand (70e ).

METZ. Carrasso (M’Fa, 46e ) – Métanire, Marchal (cap), Choplin, Bussmann (N’Dour, 68e ) – N’Doye, Philipps (Sarr, 46e ) – Ngbakoto, Lejeune – Sakho (Cornet, 68e ), Fauvergue. Entraîneur : Albert Cartier.

COLMAR. Mensah – M’Tir (Kébé, 64e ), Meyer, Haaby (cap), Varsovie (Decker, 46e ), Crillon – Chere (Jarsalé, 76e ), Diawara, Shaiek – Sané (Marques, 46e ), Armand. Entraîneur : Damien Ott.

[Aventurix]

Le stade sarrebourgeois a le cœur grenat
La pluie, le froid et le vent : rien n’a arrêté les supporters du FC Metz qui se sont déplacés par centaines au stade Jean-Jacques-Morin de Sarrebourg où les Grenats affrontaient Colmar en amical. Le score nul (1-1) n’a même pas gâché la fête.



Hier, c’est peut-être une future équipe de Ligue 1 qui a foulé la pelouse fatiguée du stade Jean-Jacques-Morin de Sarrebourg. Le chemin vers l’élite du foot français sera encore long pour le FC Metz. Mais sa position dans le classement de la L2 laisse tous leurs espoirs aux supporters pour voir les Bussmann, Sakho, Carrasso et consorts croiser le fer à partir d’août avec les Ibrahimovic, Cavani, Falcao et autres Gignac. Une idée délicieuse pour tous les cœurs grenats des environs et de tout l’Est mosellan, lesquels ont tous convergé jusqu’à Sarrebourg.

Face aux Messins, c’était Colmar qui s’est présenté en match amical. À vrai dire, hormis une maigre colonie d’Alsaciens de vert vêtue, tout le monde avait les yeux de Chimène pour le onze d’Albert Cartier. Le coach avait choisi d’aligner, en début de partie, les joueurs qui devraient débuter au Havre dans huit jours, à l’occasion du prochain match de championnat des Messins. Le premier pas, précisément, vers cette fameuse terre promise de L1.

Rien n’a donc arrêté l’aficionado lorrain. Ni le froid, ni la grisaille, ni même une pluie cinglante qui a glacé les sangs. « Il est bon quand même ce Sakho ! », devaient d’ailleurs lancer certains face à l’attaquant messin, star du groupe où le capitaine Marchal faisait son retour. La pieuvre sénégalaise est restée muette hier, mais diablement dangereuse.
Rendez-vous dans six mois

Et c’est un beau cri qui a accompagné le but de l’autre coqueluche de Saint-Symphorien, Yeni N’Gbakoto, lorsqu’il a fusillé le gardien colmarien d’entrée de jeu, ouvrant ainsi la marque.

Pour être honnête, ce n’est pas le match de l’année qui s’est offert aux Sarrebourgeois hier. Colmar a fini par égaliser en fin de rencontre, et quelques changements ont rendu la machine grenat un peu moins efficace. Mais les Messins ont tout de même eu droit à une belle ovation, sous les sourires des responsables du FC Sarrebourg qui ont réalisé une nouvelle belle opération. Comme en juillet dernier, le FC Metz a débarqué hier sur les bords de Sarre, après n’y avoir plus posé le pied depuis 22 ans. Et tout le monde, au sein du FCS, a rêvé d’inviter à nouveau, dans quelques mois, ceux qui se frotteront à Ibra…

[polskapolska]

Merci pour les articles O&T !
.
La dynamique semble rester bonne, malgré la trêve (même si ce n'est que la vérité d'un match)...
Vivement le match contre le HAC !!

[drac]

Merci pour les articles O&T !
.
La dynamique semble rester bonne, malgré la trêve (même si ce n'est que la vérité d'un match)...
Vivement le match contre le HAC !!

pourvu que l'on ne se fasse pas HAChés tout crus !

[Vazquez]

A ce qui était au match c'est Sarr ou Lejeune qui a joué en 8?

[Bel Jéthucine]

A ce qui était au match c'est Sarr ou Lejeune qui a joué en 8?

Pendant 20-25 minutes, c'était assez clair : Sarr jouait aux côtés de N'Doye, "à la Rocchi" (sauf qu'il redescendait plus bas pour lancer les actions, un peu comme le petit black numéro 10 qui a joué contre nous il y a quelques semaines à Saint-Symph', mais j'ai oublié dans quelle équipe). Et Lejeune et Yéni restaient chacun sur un côté.
Ensuite, ç'a été plus compliqué, et pour tout dire, c'était un peu le bordel : Sarr est à peu près resté au niveau de N'Doye, mais les autres ont beaucoup permuté, surtout quand Cornet a commencé à reculer parce qu'il ne touchait pas de ballons. Du coup, par moments, on trouvait une ligne de cinq milieux, Fauvergue juste devant et pas vraiment d'avant-centre ; à d'autres moments, bizarrement, c'est Lejeune qui se trouvait plus en pointe (alors que j'aurais plutôt vu Yéni dans cette position) ; à d'autres, Cornet remontait et ça redevenait le schéma initial.