
Fadil Sido et Guido Milan à la lutte hier après-midi sur la pelouse du Touquet-Paris-Plage. Les Messins n’ont pas ménagé leur peine lors de ces quelques jours de stage. Photo Jean-Sébastien GALLOIS
leurs allées et venues attirent les regards. Aiguisent la curiosité. Albert Cartier et ses hommes ne passent pas inaperçus dans les rues (très) calmes et (très) arborées du Touquet-Paris-Plage.
GRAND ANGLE
Un immense voile de tranquillité a, en effet, envahi la charmante et élégante station balnéaire du Pas-de-Calais désertée de ses touristes et de ses résidants secondaires. Même les places de stationnement payantes sont, en cette saison, gratuites… Une absence d’agitation idéale pour des Messins ayant fait de la sérénité l’une de leurs marques de fabrique.
Confortablement installés à quelques encablures du centre-ville, à dix minutes à pied de leur lieu d’entraînement, l’habituel terrain de jeu du club local – le TACFCO qui évolue en DH –, Sylvain Marchal et ses partenaires préparent activement, depuis dimanche, leur retour à la compétition, demain au Havre. Mais également « les trois-quatre premiers matches de l’année 2014 », précise Albert Cartier. Un entraîneur « très satisfait » de ce séjour au bord de la mer, regrettant seulement l’état des pelouses rendues « compliquées » en raison des fortes pluies qui se sont invitées récemment dans la région.
Une petite contrariété qui n’a pas empêché les leaders de Ligue 2 de travailler et de cultiver le "bien vivre ensemble". Une notion qui figurait évidemment au programme de ce séjour : « L’un des buts de ce stage était d’aider le collectif à se reformer après le break dû à la trêve, poursuit le technicien lorrain. De ce point de vue, c’est une réussite. »
Pizza collective
S’il lui fallait une preuve supplémentaire de la cohésion qui règne cette saison au sein de la maison grenat, ses joueurs lui en ont fourni une, pas plus tard que mardi soir : « Ils ont demandé à aller manger en ville ensemble. Pas par petits groupes. Non, vraiment tous ensemble, les vingt-six », confie Albert Cartier. Certes, ces derniers ont préféré engloutir une pizza plutôt que des fruits de mer – grave faute de goût –, mais comme le souligne leur entraîneur, ce qui compte « c’est qu’ils ressentent l’envie et le besoin de partager du temps en dehors de leur passion et de leur job. »
Rien n’est donc laissé au hasard cette saison. Et la proximité du casino du Touquet n’y changera rien. Que ce soit sur le terrain ou dans l’espace leur étant totalement dédié au rez-de-chaussée de leur (Grand) hôtel, les Messins se sont retrouvés loin de Saint-Symphorien afin de mieux repartir de l’avant. « Nous avons remobilisé les énergies, travaillé, dans l’ensemble, comme nous l’avions prévu , conclut l’entraîneur du FC Metz. Les garçons ont répondu aux sollicitations et ont pu apprécier, à travers les séances vidéo, les efforts qu’ils restaient à effectuer. »
Cet après-midi, ils reprendront, pour la dernière fois, le chemin de l’entraînement sous le regard de quelques curieux. Avec en ligne de mire un périlleux déplacement au Havre le lendemain.
De notre envoyé spécial au Touquet-Paris-Plage, Jean-Sébastien GALLOIS.