RL du 11/01 Metz, un point c’est tout
Publié : 11 janv. 2014, 11:05
Menés deux fois au score, les Messins, handicapés par de nombreuses absences, sont finalement repartis du Havre avec un point (2-2). Mais des réglages doivent encore être opérés.
Près d’une semaine après avoir quitté les rives de la Moselle et un stage au Touquet-Paris-Plage, les Messins ont regagné Saint-Symphorien dans la nuit avec un sentiment mitigé. Celui d’avoir arraché un point après avoir été menés deux fois ; celui aussi de ne pas avoir su faire preuve de plus de rigueur pour envisager sérieusement un treizième succès.
De notre envoyé spécial au Havre
Pour ce premier match de l’année, le dernier de la phase aller, le leader messin se présentait sur la pelouse havraise avec quelques interrogations en bandoulières. Un poids dont il ne s’est pas totalement délesté. Même privés de Romain Rocchi et d’Ahmed Kashi, les Lorrains n’ont pas perdu l’équilibre, mais ils ont chancelé par instants face à une équipe du HAC joueuse et très vive. Avec Kévin Lejeune à la récupération aux côtés de Mayoro N’Doye et Bouna Sarr dans le couloir, les hommes d’Albert Cartier ont su contenir la fougue havraise grâce à un bloc compact pendant une bonne partie de la première période. Certes, Walib Mesloub et ses partenaires ont fait trembler la défense messine dans le jeu. Sans dommage et par manque de précision la plupart du temps, à l’image des tentatives signées Mesloub (22e ) ou Mombris (24e ).
En supériorité numérique
Par contre, s’ils veulent s’éviter quelques désagréments à l’avenir, les Mosellans devront revoir leur copie sur les coups de pied arrêtés. Hier soir, les Hauts-Normands ont ainsi profité des largesses de leur adversaire dans ce secteur. C’était tout d’abord Romain Saïss, à la suite d’un corner, qui profitait d’une mauvaise relance pour ouvrir le score face à un Johann Carrasso masqué (1-0, 34e ). Bis repetita en seconde période avec, cette fois, Cyriaque Louvion dans le rôle du buteur. Esseulé à l’entrée de la surface de réparation, le défenseur havrais avait tout le loisir de placer tranquillement sa tête (2-1, 72e ).
Malgré tout, le leader de la Ligue 2 a prouvé qu’il avait des ressources. Le tout grâce à une grosse détermination, de la patience et de l’application dans la construction. Des arguments qu’il avait avancés dès les premières minutes et dont il a été récompensé juste avant la pause grâce à l’opportunisme de Yeni Ngbakoto. Ce dernier profitait d’une frappe contrée de Nicolas Fauvergue pour égaliser une première fois (1-1, 45e ). Le milieu de terrain messin renouvelait l’opération à dix minutes du coup de sifflet final à la suite d’un centre de Maxwel Cornet qui venait de faire son entrée en jeu (2-2, 80e ).
Le FC Metz évoluait alors en supériorité numérique après l’exclusion de Zola pour un mauvais geste sur Nicolas Fauvergue (64e ). Ce qui n’avait pas empêché Le Havre de prendre les commandes… Un brin trop tendres dans la récupération du ballon et souvent débordés sur les côtés, les Messins ont, par ailleurs, gâché quelques opportunités à l’instar de Gaëtan Bussmann (55e ), Nicolas Fauvergue (57e ) ou Romain Métanire (76e ). Mais pour cette fois, ce point arraché avec le cœur fera les affaires d’un FC Metz qui sait que le chemin est encore long pour enfin apercevoir les lueurs de la Ligue 1.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Près d’une semaine après avoir quitté les rives de la Moselle et un stage au Touquet-Paris-Plage, les Messins ont regagné Saint-Symphorien dans la nuit avec un sentiment mitigé. Celui d’avoir arraché un point après avoir été menés deux fois ; celui aussi de ne pas avoir su faire preuve de plus de rigueur pour envisager sérieusement un treizième succès.
De notre envoyé spécial au Havre
Pour ce premier match de l’année, le dernier de la phase aller, le leader messin se présentait sur la pelouse havraise avec quelques interrogations en bandoulières. Un poids dont il ne s’est pas totalement délesté. Même privés de Romain Rocchi et d’Ahmed Kashi, les Lorrains n’ont pas perdu l’équilibre, mais ils ont chancelé par instants face à une équipe du HAC joueuse et très vive. Avec Kévin Lejeune à la récupération aux côtés de Mayoro N’Doye et Bouna Sarr dans le couloir, les hommes d’Albert Cartier ont su contenir la fougue havraise grâce à un bloc compact pendant une bonne partie de la première période. Certes, Walib Mesloub et ses partenaires ont fait trembler la défense messine dans le jeu. Sans dommage et par manque de précision la plupart du temps, à l’image des tentatives signées Mesloub (22e ) ou Mombris (24e ).
En supériorité numérique
Par contre, s’ils veulent s’éviter quelques désagréments à l’avenir, les Mosellans devront revoir leur copie sur les coups de pied arrêtés. Hier soir, les Hauts-Normands ont ainsi profité des largesses de leur adversaire dans ce secteur. C’était tout d’abord Romain Saïss, à la suite d’un corner, qui profitait d’une mauvaise relance pour ouvrir le score face à un Johann Carrasso masqué (1-0, 34e ). Bis repetita en seconde période avec, cette fois, Cyriaque Louvion dans le rôle du buteur. Esseulé à l’entrée de la surface de réparation, le défenseur havrais avait tout le loisir de placer tranquillement sa tête (2-1, 72e ).
Malgré tout, le leader de la Ligue 2 a prouvé qu’il avait des ressources. Le tout grâce à une grosse détermination, de la patience et de l’application dans la construction. Des arguments qu’il avait avancés dès les premières minutes et dont il a été récompensé juste avant la pause grâce à l’opportunisme de Yeni Ngbakoto. Ce dernier profitait d’une frappe contrée de Nicolas Fauvergue pour égaliser une première fois (1-1, 45e ). Le milieu de terrain messin renouvelait l’opération à dix minutes du coup de sifflet final à la suite d’un centre de Maxwel Cornet qui venait de faire son entrée en jeu (2-2, 80e ).
Le FC Metz évoluait alors en supériorité numérique après l’exclusion de Zola pour un mauvais geste sur Nicolas Fauvergue (64e ). Ce qui n’avait pas empêché Le Havre de prendre les commandes… Un brin trop tendres dans la récupération du ballon et souvent débordés sur les côtés, les Messins ont, par ailleurs, gâché quelques opportunités à l’instar de Gaëtan Bussmann (55e ), Nicolas Fauvergue (57e ) ou Romain Métanire (76e ). Mais pour cette fois, ce point arraché avec le cœur fera les affaires d’un FC Metz qui sait que le chemin est encore long pour enfin apercevoir les lueurs de la Ligue 1.
Jean-Sébastien GALLOIS.