RL du 12/01 Metz ne lâche rien
Publié : 12 janv. 2014, 10:16
Malgré les absences et quelques imperfections, les Messins ont entamé l’année 2014 en glanant un nouveau point, vendredi au Havre (2-2). Grâce à une grosse détermination. Leur marque de fabrique.
Dans les couloirs du stade Océane, l’entraîneur messin n’a d’ailleurs pas caché la (nouvelle) ligne de conduite des Lorrains : « Nous avons bien négocié cette première partie de saison , a-t-il expliqué. Nous sommes aujourd’hui dans une position très intéressante et nous allons évidemment défendre cette première place le plus longtemps possible mais surtout tenter de rester dans le trio de tête. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est l’écart qui nous sépare du quatrième… »
Un dessein dont les premières esquisses s’avèrent prometteuses mais que le technicien, prudent de nature, devine toutefois « difficile » à finaliser. Pour illustrer son propos, Albert Cartier pointe du doigt les difficultés entrevues çà et là sur la pelouse du Havre. « Après vingt premières minutes intéressantes, nous avons souffert : collectivement nous étions moins présents dans la récupération et nous avons également mal géré certaines de nos occasions de but. » L’entraîneur a également constaté « un problème de communication », l’absence d’un starter pour lancer le pressing.
Malgré une bonne performance d’ensemble du duo inédit Lejeune-N’Doye, la machine messine, privée d’Ahmed Kashi et Romain Rocchi, a parfois manqué d’un ressort, d’une voix… pour montrer la voie.
Le FC Metz a ainsi paru, par instants, pris de vitesse par la vague havraise, notamment au large. Mais c’est pourtant dans un tout autre registre que les Lorrains ont bu la tasse à deux reprises : les phases arrêtées. « C’est contrariant, car pour une fois nous avions l’avantage de la taille , a poursuivi Albert Cartier. Mais au final, nous cédons sur deux corners et surtout sur deux deuxièmes ballons. »
« Diaf doit se méfier »
S’ils ont effectivement cédé en raison de « trop d’approximations défensives », dixit Jérémy Choplin, les Messins ont aussi (et surtout) prouvé qu’ils avaient suffisamment d’orgueil pour revenir par deux fois au score. « Cette équipe a du cœur, ce n’est pas une surprise », a d’ailleurs reconnu Albert Cartier.
Si Diafra Sakho a beaucoup tenté, le meilleur buteur de Ligue 2 est, cette fois, resté muet. Qu’importe, Yeni Ngbakoto a pris le relais vendredi soir. Auteur de ses sixième et septième buts de la saison, le milieu de terrain marche désormais sur les traces de l’attaquant sénégalais. « Je reviens fort sur lui, Diaf doit se méfier , a lâché , dans un large sourire, l’intéressé après un rapide passage dans le jacuzzi du stade Océane. Sérieusement, cela prouve simplement que nous sommes tous impliqués ». À l’image de Maxwel Cornet, passeur décisif sur la deuxième égalisation quelques instants seulement après son entrée en jeu.
Même s’ils n’ont pas su enfoncer le clou alors qu’ils étaient en supériorité numérique durant les vingt-cinq dernières minutes, les Lorrains ont finalement assuré l’essentiel à l’occasion d’une reprise qui s’annonçait compliquée et face à un adversaire qui restait sur trois succès d’affilée.
« On saura à la fin du championnat s’il s’agit d’un bon point » a conclu Albert Cartier. Il est en tout cas mérité, récompense une certaine idée de la solidarité et prend encore un peu plus de consistance après le nul, hier, entre Angers et le voisin nancéien (1-1).
Jean-Sébastien GALLOIS.
Mathématiquement, le promu messin n’a pas (encore) atteint le quota de points nécessaires à son maintien. Mais à l’issue de la phase aller, qu’il a conclue vendredi soir par un résultat nul (2-2) au Havre, le FC Metz trimballe toujours son blason grenat au sommet de la Ligue 2. Dans les jours à venir, Bernard Serin, le président du club à la Croix de Lorraine, redéfinira officiellement les contours des objectifs fixés à Albert Cartier et ses hommes pour la seconde phase du championnat. Il sera évidemment question de montée. Cela a déjà été suggéré. Il ne peut, de toute façon, en être autrement.Dans les couloirs du stade Océane, l’entraîneur messin n’a d’ailleurs pas caché la (nouvelle) ligne de conduite des Lorrains : « Nous avons bien négocié cette première partie de saison , a-t-il expliqué. Nous sommes aujourd’hui dans une position très intéressante et nous allons évidemment défendre cette première place le plus longtemps possible mais surtout tenter de rester dans le trio de tête. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est l’écart qui nous sépare du quatrième… »
Un dessein dont les premières esquisses s’avèrent prometteuses mais que le technicien, prudent de nature, devine toutefois « difficile » à finaliser. Pour illustrer son propos, Albert Cartier pointe du doigt les difficultés entrevues çà et là sur la pelouse du Havre. « Après vingt premières minutes intéressantes, nous avons souffert : collectivement nous étions moins présents dans la récupération et nous avons également mal géré certaines de nos occasions de but. » L’entraîneur a également constaté « un problème de communication », l’absence d’un starter pour lancer le pressing.
Malgré une bonne performance d’ensemble du duo inédit Lejeune-N’Doye, la machine messine, privée d’Ahmed Kashi et Romain Rocchi, a parfois manqué d’un ressort, d’une voix… pour montrer la voie.
Le FC Metz a ainsi paru, par instants, pris de vitesse par la vague havraise, notamment au large. Mais c’est pourtant dans un tout autre registre que les Lorrains ont bu la tasse à deux reprises : les phases arrêtées. « C’est contrariant, car pour une fois nous avions l’avantage de la taille , a poursuivi Albert Cartier. Mais au final, nous cédons sur deux corners et surtout sur deux deuxièmes ballons. »
« Diaf doit se méfier »
S’ils ont effectivement cédé en raison de « trop d’approximations défensives », dixit Jérémy Choplin, les Messins ont aussi (et surtout) prouvé qu’ils avaient suffisamment d’orgueil pour revenir par deux fois au score. « Cette équipe a du cœur, ce n’est pas une surprise », a d’ailleurs reconnu Albert Cartier.
Si Diafra Sakho a beaucoup tenté, le meilleur buteur de Ligue 2 est, cette fois, resté muet. Qu’importe, Yeni Ngbakoto a pris le relais vendredi soir. Auteur de ses sixième et septième buts de la saison, le milieu de terrain marche désormais sur les traces de l’attaquant sénégalais. « Je reviens fort sur lui, Diaf doit se méfier , a lâché , dans un large sourire, l’intéressé après un rapide passage dans le jacuzzi du stade Océane. Sérieusement, cela prouve simplement que nous sommes tous impliqués ». À l’image de Maxwel Cornet, passeur décisif sur la deuxième égalisation quelques instants seulement après son entrée en jeu.
Même s’ils n’ont pas su enfoncer le clou alors qu’ils étaient en supériorité numérique durant les vingt-cinq dernières minutes, les Lorrains ont finalement assuré l’essentiel à l’occasion d’une reprise qui s’annonçait compliquée et face à un adversaire qui restait sur trois succès d’affilée.
« On saura à la fin du championnat s’il s’agit d’un bon point » a conclu Albert Cartier. Il est en tout cas mérité, récompense une certaine idée de la solidarité et prend encore un peu plus de consistance après le nul, hier, entre Angers et le voisin nancéien (1-1).
Jean-Sébastien GALLOIS.