RL 26/1: Quatre nuances de gris
Publié : 26 janv. 2014, 11:06
Le FC Metz est dans la grisaille. Au ralenti depuis le début de l’année 2014, le leader est aujourd’hui à l’arrêt, lesté par des suspensions en cascade et inquiet pour les adducteurs de Sakho… N’en jetez plus !
Le FC Metz a expérimenté la loi de Murphy en Avignon. En termes moins obscurs, plus triviaux, elle s’appelle aussi loi de l’emmerdement maximum. Son principe : « Tout ce qui peut mal tourner va mal tourner ». La preuve.
NOIR
Comme la série en cours. L’alerte enlèvement peut retentir car il faut signaler une disparition inquiétante à Metz : la victoire. Depuis le début de l’année 2014, les Mosellans sont incapables de s’imposer. Ils ont signé un nul intéressant au Havre (2-2), montré des signes d’émoussement face à Créteil (2-2) et perdu vendredi en Avignon (1-0). Deux points en trois sorties, c’est pauvre pour un leader. Signifient-ils le début d’un fléchissement ? La thèse n’est pas à écarter. L’an passé, en National, Metz avait connu une période de flottement à la même époque, avec neuf points en sept matches entre la 18e et la 24e journées.
PLOMB
Un souvenir encore. Une vieille blessure s’est réveillée vendredi. Diafra Sakho a ressenti une douleur aux adducteurs, « la même qu’à Boulogne », lorsqu’il était en prêt en 2012, remarquait le buteur messin. C’est lui qui a demandé son remplacement, par précaution. Sa sortie (25e ) a d’ailleurs inversé le cours d’une rencontre que les Lorrains négociaient bien. « On a perdu en potentiel offensif », remarquait Albert Cartier. En profondeur et en sérénité aussi.
Le Franco-Sénégalais ne s’interdit pas de jouer à Niort, vendredi, mais il est suspendu aux résultats de l’échographie. Ses larmes, sur le banc, n’étaient pourtant pas de nature à rassurer les foules au Parc des Sports. Plombé, Diafra Sakho.
ARDOISE
L’ardoise disciplinaire commence à devenir salée. Au Havre, il manquait Ahmed Kashi, Romain Rocchi, Kwame Nsor et Guido Milan, tous suspendus. Rocchi a encore passé son tour contre Créteil. Pour le déplacement à Niort, il était acquis que Bussmann et Lejeune seraient absents pour les mêmes raisons. Or, cette guirlande rouge écarlate compte un maillon supplémentaire depuis vendredi, puisque Romain Métanire, tout à sa frustration, s’est rendu coupable d’un attentat sur Hugo Rodriguez et pourrait se voir infliger la bagatelle de trois matches de suspension. « Son geste est difficilement compréhensible et ce sont des choses qu’on ne veut pas voir sur un terrain, déplorait Cartier. C’est préjudiciable pour l’équipe et pour lui, car il se met en dehors de la compétition. »
SOMBRE
Comme l’avenir mosellan à court terme. Car le calendrier est coton (Niort puis Caen) et les absences sont légion. Dans le pire des cas, le plus crédible d’ailleurs, Metz se rendra dans les Deux-Sèvres sans ses latéraux titulaires (Bussmann, Métanire), sans Lejeune (2 buts, 7 passes) et sans Sakho (13 buts). Chez un adversaire fort de quatre succès de rang en L2 !
Cette semaine doit voir arriver du renfort mais sera-t-il présent dans les temps et opérationnel immédiatement ? Tout porte à croire que Romain Inez et d’autres recours internes devront monter au front. Blessés, les attaquants Nsor et Bourgeois peuvent pester. Dans ce contexte délicat, ils auraient eu une carte à jouer. Surtout si l’entorse de Nicolas Fauvergue devient invalidante…
Christian JOUGLEUX.
Fauvergue : « Ne pas s’affoler »
• Nicolas Fauvergue, comment vivez-vous cette reprise compliquée en 2014, avec deux nuls et une défaite ?
« C’est une période difficile mais, surtout, il ne faut pas s’énerver. Des défaites, on en a connu et on en connaîtra sans doute encore. Il faut simplement se dire les choses et bien analyser ce match contre Arles-Avignon parce que tout n’a pas été bon. »
• Il y a eu deux bascules dans ce match : la sortie rapide de Diafra Sakho puis ce retour tonitruant de l’ACA à la mi-temps…
« C’est vrai. On a eu du mal à se remettre dans le coup après la sortie de Diaf’. En deuxième mi-temps, ils ont aussi pu abuser du jeu long parce qu’ils avaient l’avantage du vent mais si on avait ouvert le score rapidement, le match était très différent. »
• Vous sentez-vous plus attendus aujourd’hui ?
« Oui et non. En début de match, il peut y avoir 2-0 pour nous et personne ne trouverait à y redire, alors qu’Arles n’a encaissé
que quatre buts à domicile. Je le répète : il ne faut pas s’affoler. »
• L’accumulation des suspensions et des blessures vous inquiète-t-elle ?
« On va tendre le dos. Il va falloir que les joueurs qui n’ont pas l’habitude de jouer se mettent à la hauteur de l’événement. On compte sur tout le monde et on aura besoin de chacun jusqu’au bout. »
• Vous avez semblé boitiller durant la partie vendredi soir…
« Oui, je joue avec une entorse en ce moment. Une petite entorse extérieure. Je serre les dents. »
• Vous vous disiez prêt à jouer gardien si Albert Cartier vous le demandait. Défenseur latéral à Niort, ça vous tente ?
« (Amusé) Pourquoi pas ! »
Ch. J
Le FC Metz a expérimenté la loi de Murphy en Avignon. En termes moins obscurs, plus triviaux, elle s’appelle aussi loi de l’emmerdement maximum. Son principe : « Tout ce qui peut mal tourner va mal tourner ». La preuve.
NOIR
Comme la série en cours. L’alerte enlèvement peut retentir car il faut signaler une disparition inquiétante à Metz : la victoire. Depuis le début de l’année 2014, les Mosellans sont incapables de s’imposer. Ils ont signé un nul intéressant au Havre (2-2), montré des signes d’émoussement face à Créteil (2-2) et perdu vendredi en Avignon (1-0). Deux points en trois sorties, c’est pauvre pour un leader. Signifient-ils le début d’un fléchissement ? La thèse n’est pas à écarter. L’an passé, en National, Metz avait connu une période de flottement à la même époque, avec neuf points en sept matches entre la 18e et la 24e journées.
PLOMB
Un souvenir encore. Une vieille blessure s’est réveillée vendredi. Diafra Sakho a ressenti une douleur aux adducteurs, « la même qu’à Boulogne », lorsqu’il était en prêt en 2012, remarquait le buteur messin. C’est lui qui a demandé son remplacement, par précaution. Sa sortie (25e ) a d’ailleurs inversé le cours d’une rencontre que les Lorrains négociaient bien. « On a perdu en potentiel offensif », remarquait Albert Cartier. En profondeur et en sérénité aussi.
Le Franco-Sénégalais ne s’interdit pas de jouer à Niort, vendredi, mais il est suspendu aux résultats de l’échographie. Ses larmes, sur le banc, n’étaient pourtant pas de nature à rassurer les foules au Parc des Sports. Plombé, Diafra Sakho.
ARDOISE
L’ardoise disciplinaire commence à devenir salée. Au Havre, il manquait Ahmed Kashi, Romain Rocchi, Kwame Nsor et Guido Milan, tous suspendus. Rocchi a encore passé son tour contre Créteil. Pour le déplacement à Niort, il était acquis que Bussmann et Lejeune seraient absents pour les mêmes raisons. Or, cette guirlande rouge écarlate compte un maillon supplémentaire depuis vendredi, puisque Romain Métanire, tout à sa frustration, s’est rendu coupable d’un attentat sur Hugo Rodriguez et pourrait se voir infliger la bagatelle de trois matches de suspension. « Son geste est difficilement compréhensible et ce sont des choses qu’on ne veut pas voir sur un terrain, déplorait Cartier. C’est préjudiciable pour l’équipe et pour lui, car il se met en dehors de la compétition. »
SOMBRE
Comme l’avenir mosellan à court terme. Car le calendrier est coton (Niort puis Caen) et les absences sont légion. Dans le pire des cas, le plus crédible d’ailleurs, Metz se rendra dans les Deux-Sèvres sans ses latéraux titulaires (Bussmann, Métanire), sans Lejeune (2 buts, 7 passes) et sans Sakho (13 buts). Chez un adversaire fort de quatre succès de rang en L2 !
Cette semaine doit voir arriver du renfort mais sera-t-il présent dans les temps et opérationnel immédiatement ? Tout porte à croire que Romain Inez et d’autres recours internes devront monter au front. Blessés, les attaquants Nsor et Bourgeois peuvent pester. Dans ce contexte délicat, ils auraient eu une carte à jouer. Surtout si l’entorse de Nicolas Fauvergue devient invalidante…
Christian JOUGLEUX.
Fauvergue : « Ne pas s’affoler »
• Nicolas Fauvergue, comment vivez-vous cette reprise compliquée en 2014, avec deux nuls et une défaite ?
« C’est une période difficile mais, surtout, il ne faut pas s’énerver. Des défaites, on en a connu et on en connaîtra sans doute encore. Il faut simplement se dire les choses et bien analyser ce match contre Arles-Avignon parce que tout n’a pas été bon. »
• Il y a eu deux bascules dans ce match : la sortie rapide de Diafra Sakho puis ce retour tonitruant de l’ACA à la mi-temps…
« C’est vrai. On a eu du mal à se remettre dans le coup après la sortie de Diaf’. En deuxième mi-temps, ils ont aussi pu abuser du jeu long parce qu’ils avaient l’avantage du vent mais si on avait ouvert le score rapidement, le match était très différent. »
• Vous sentez-vous plus attendus aujourd’hui ?
« Oui et non. En début de match, il peut y avoir 2-0 pour nous et personne ne trouverait à y redire, alors qu’Arles n’a encaissé
que quatre buts à domicile. Je le répète : il ne faut pas s’affoler. »
• L’accumulation des suspensions et des blessures vous inquiète-t-elle ?
« On va tendre le dos. Il va falloir que les joueurs qui n’ont pas l’habitude de jouer se mettent à la hauteur de l’événement. On compte sur tout le monde et on aura besoin de chacun jusqu’au bout. »
• Vous avez semblé boitiller durant la partie vendredi soir…
« Oui, je joue avec une entorse en ce moment. Une petite entorse extérieure. Je serre les dents. »
• Vous vous disiez prêt à jouer gardien si Albert Cartier vous le demandait. Défenseur latéral à Niort, ça vous tente ?
« (Amusé) Pourquoi pas ! »
Ch. J