RL 30/1: Inez : « Me battre »
Publié : 30 janv. 2014, 07:32
Acteur de la montée en Ligue 2, Romain Inez n’a disputé que quatre matches cette saison. Le jeu des suspensions lui offre sa chance pour le déplacement à Niort, vendredi. Il veut la saisir.
Bussmann et Métanire suspendus, Albert Cartier va innover à Niort vendredi. L’entraîneur messin prévoit une charnière Marchal-Milan et surtout d’aligner Jérémy Choplin à droite et Romain Inez à gauche. Avec seulement quatre matches de Ligue 2 à son compteur, cette saison, l’ancien Castelroussin entend bien profiter de cette opportunité. Il s’en explique.
• Romain Inez, avez-vous déjà occupé un poste d’arrière gauche dans votre carrière ? « Je l’ai même fait pour mon premier match professionnel, avec Caen. Cela m’est aussi arrivé avec Châteauroux, il y a deux ans. Gauche ou droite, ce n’est pas un poste ou c’est très embêtant de toute façon. Tout est inversé mais on s’adapte vite. »
• Comment appréhendez-vous ce retour à la compétition ? « Ce n’est pas encore fait ! Pour le moment, je postule à une place de titulaire. Si c’est le cas, à moi d’en profiter et de prendre du temps de jeu. »
• Pas d’impatience ? « Si, bien sûr. C’est toujours difficile de s’entraîner et de ne pas jouer le week-end ou de partir en CFA2. »
• Comment avez-vous géré ces deux matches avec l’équipe réserve ? « Avec un sentiment partagé. D’un côté, tu n’es pas joyeux parce que cela signifie que tu n’as pas été retenu dans le groupe pro. Alors, évidemment, tu ne peux pas sauter au plafond. Finalement, il faut y aller avec l’envie de garder le rythme et ne pas perdre de vue que tu auras 90 minutes de jeu dans les jambes. »
« Il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme »
• Sauriez-vous expliquer les raisons de faible temps de jeu ? « Un groupe est mis en place. Le coach fait ses choix. Il a sorti ses onze joueurs mais une saison ne tient pas qu’à onze titulaires. C’est pour ça que je me suis bien mis dans l’esprit qu’il fallait vraiment répondre présent si on faisait appel à moi. »
• Avez-vous songé à un départ cet hiver ? « Non. Il faut bien comprendre cette notion de groupe et pas seulement onze mecs. Nous sommes tous soudés. Je ne considère pas que le coach m’a mis à l’écart. Je sais qu’il a du respect pour moi, qu’il me considère et lui, il sait qu’il peut compter sur moi. C’est pour ça que j’ai envie de lui rendre la pareille. Je me souviens aussi que j’étais le n°3 au poste d’arrière droit à Caen. Finalement, j’ai joué plus de vingt matches de Ligue 1 là-bas. »
• Votre contrat, qui s’achève cet été, ne vous fait-il pas réfléchir à votre avenir ? « Je ne suis pas du tout dans cette réflexion. J’aime bien ce club, je me sens bien ici et ma famille aussi. J’ai vu que Metz avait déjà prolongé les cadres de l’équipe et j’aimerais bien moi aussi. Je n’ai peut-être pas le temps de jeu que je souhaite mais j’ai envie de me battre pour rester. »
• Comment analysez-vous le ralentissement actuel de Metz ? « Il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme. Il y a encore beaucoup de matches à jouer et ce ne sont pas deux nuls et une défaite qui vont tout remettre en question. Il n’y a pas le feu dans le vestiaire. »
• Que préconisez-vous pour le déplacement à Niort, ce vendredi ? « Il va falloir mettre le bleu de chauffe et tout faire pour ne pas prendre de but. Bref, rester solide et solidaire. »
Christian JOUGLEUX.
Metz attend le Brésilien Eduardo
L’attaquant brésilien d’Ajaccio devrait arriver en Moselle et boucler le marché d’hiver messin.
Le FC Metz n’avait pas officialisé l’affaire hier, mais son issue laissait assez peu de place au suspense. Sauf énorme retournement de situation, le Brésilien Eduardo viendra bien renforcer le secteur offensif mosellan. Peu utilisé par la lanterne rouge de Ligue 1, l’attaquant aurait été séduit par la perspective de retrouver rapidement l’élite et, plus globalement, par le projet du club messin. Il a d’ailleurs eu tout le loisir de parler Moselle avec son entraîneur de l’AC Ajaccio, Christian Bracconi, qui avait remporté la Coupe de France avec les Grenats en 1988.
Le mercato s’arrêtera là
Prêt avec option d’achat ou transfert sec, la question restait en suspens hier. Un contrat de 18 mois aurait été proposé au Brésilien qui avait déjà failli venir en Lorraine, après son passage à Guingamp (2007/2009). A l’époque, Nancy avait redoublé d’efforts pour recruter Eduardo mais il avait finalement opté pour Lens. Après Nicolas Fauvergue, Metz continue donc d’attirer des attaquants qui plaisaient autrefois à son voisin…
Les équipes du président Bernard Serin concentraient leurs recherches, depuis plusieurs jours, sur ce seul secteur offensif, déjà fragilisé par les absences au long cours de Thibaut Bourgeois et Kwame Nsor, blessés au genou. L’alerte aux adducteurs, ressentie par Diafra Sakho contre Arles-Avignon, n’était pas, non plus, de nature à rassurer un staff qui a donc redoublé d’efforts pour densifier l’attaque grenat.
Son intégration devrait s’opérer sans mal car Eduardo est francophone. Agé de 33 ans, le natif de São João do Piauí (1,78 m pour 70 kg) présente l‘avantage de pouvoir évoluer en pointe de l’attaque ou sur une aile. Il ne rechigne pas, non plus, aux tâches défensives. Surtout, il viendra avec de l’expérience dans ses bagages, ce qui ne sera pas un luxe dans l’emballage final. Le Brésilien, qui bénéficie aussi d’un passeport helvète, a fréquenté la Ligue 2 durant quatre saisons avec Guingamp puis Lens, et l’étage supérieur pendant cinq ans. Auparavant, il avait affolé les compteurs du championnat suisse, avec ses coéquipiers du Grasshopper Zurich (84 buts en 143 matches). Cette saison, l’attaquant a été moins utilisé à Ajaccio. Il a tout de même pris le temps d’inscrire trois buts en sept titularisations.
Son arrivée doit clore le marché messin.
Ch. J.
Quelles nouvelles de Belgique ?
Les tractations sont toujours en cours, en Belgique, pour ramener le club de Seraing, propriété du FC Metz, dans une division professionnelle. Actuellement en championnat de Province, le RFC Sérésien souhaite racheter le matricule d’un club
de niveau supérieur, comme l’autorise le règlement belge, pour évoluer à sa place en D2. L’idée,en Lorraine, consisterait entre autres à bénéficier d’un club satellite outre-Quiévrain pour permettre à de jeunes éléments de s’aguerrir.
Il fut longtemps question du rachat de Boussu Dour mais la tendance, aujourd’hui, désignerait plus vraisemblablement le club de Verviers, qui est géographiquement plus proche de Seraing. Cette équipe est bien positionnée pour accéder en D2 belge mais Verviers souffre aussi d’un endettement lourd et de retards de paiements. L’hypothèse de perdre sa place à un niveau professionnel se heurte certes à des oppositions locales et politiques, mais « il y a sept chances sur dix »d’aboutir à un accord, dit Mario Franchi, le président de Seraing, dans les colonnes de L’Avenir.
Le quotidien belge annonce d’ailleurs deux dates clefs dans ce dossier : le 10 février, une dernière réunion entre les deux parties pourrait avoir lieu. Surtout, les clubs qui souhaitent obtenir la licence 2014/2015 pour la D2 doivent déposer
leur dossier, au plus tard, le 19 février
Bussmann et Métanire suspendus, Albert Cartier va innover à Niort vendredi. L’entraîneur messin prévoit une charnière Marchal-Milan et surtout d’aligner Jérémy Choplin à droite et Romain Inez à gauche. Avec seulement quatre matches de Ligue 2 à son compteur, cette saison, l’ancien Castelroussin entend bien profiter de cette opportunité. Il s’en explique.
• Romain Inez, avez-vous déjà occupé un poste d’arrière gauche dans votre carrière ? « Je l’ai même fait pour mon premier match professionnel, avec Caen. Cela m’est aussi arrivé avec Châteauroux, il y a deux ans. Gauche ou droite, ce n’est pas un poste ou c’est très embêtant de toute façon. Tout est inversé mais on s’adapte vite. »
• Comment appréhendez-vous ce retour à la compétition ? « Ce n’est pas encore fait ! Pour le moment, je postule à une place de titulaire. Si c’est le cas, à moi d’en profiter et de prendre du temps de jeu. »
• Pas d’impatience ? « Si, bien sûr. C’est toujours difficile de s’entraîner et de ne pas jouer le week-end ou de partir en CFA2. »
• Comment avez-vous géré ces deux matches avec l’équipe réserve ? « Avec un sentiment partagé. D’un côté, tu n’es pas joyeux parce que cela signifie que tu n’as pas été retenu dans le groupe pro. Alors, évidemment, tu ne peux pas sauter au plafond. Finalement, il faut y aller avec l’envie de garder le rythme et ne pas perdre de vue que tu auras 90 minutes de jeu dans les jambes. »
« Il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme »
• Sauriez-vous expliquer les raisons de faible temps de jeu ? « Un groupe est mis en place. Le coach fait ses choix. Il a sorti ses onze joueurs mais une saison ne tient pas qu’à onze titulaires. C’est pour ça que je me suis bien mis dans l’esprit qu’il fallait vraiment répondre présent si on faisait appel à moi. »
• Avez-vous songé à un départ cet hiver ? « Non. Il faut bien comprendre cette notion de groupe et pas seulement onze mecs. Nous sommes tous soudés. Je ne considère pas que le coach m’a mis à l’écart. Je sais qu’il a du respect pour moi, qu’il me considère et lui, il sait qu’il peut compter sur moi. C’est pour ça que j’ai envie de lui rendre la pareille. Je me souviens aussi que j’étais le n°3 au poste d’arrière droit à Caen. Finalement, j’ai joué plus de vingt matches de Ligue 1 là-bas. »
• Votre contrat, qui s’achève cet été, ne vous fait-il pas réfléchir à votre avenir ? « Je ne suis pas du tout dans cette réflexion. J’aime bien ce club, je me sens bien ici et ma famille aussi. J’ai vu que Metz avait déjà prolongé les cadres de l’équipe et j’aimerais bien moi aussi. Je n’ai peut-être pas le temps de jeu que je souhaite mais j’ai envie de me battre pour rester. »
• Comment analysez-vous le ralentissement actuel de Metz ? « Il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme. Il y a encore beaucoup de matches à jouer et ce ne sont pas deux nuls et une défaite qui vont tout remettre en question. Il n’y a pas le feu dans le vestiaire. »
• Que préconisez-vous pour le déplacement à Niort, ce vendredi ? « Il va falloir mettre le bleu de chauffe et tout faire pour ne pas prendre de but. Bref, rester solide et solidaire. »
Christian JOUGLEUX.
Metz attend le Brésilien Eduardo
L’attaquant brésilien d’Ajaccio devrait arriver en Moselle et boucler le marché d’hiver messin.
Le FC Metz n’avait pas officialisé l’affaire hier, mais son issue laissait assez peu de place au suspense. Sauf énorme retournement de situation, le Brésilien Eduardo viendra bien renforcer le secteur offensif mosellan. Peu utilisé par la lanterne rouge de Ligue 1, l’attaquant aurait été séduit par la perspective de retrouver rapidement l’élite et, plus globalement, par le projet du club messin. Il a d’ailleurs eu tout le loisir de parler Moselle avec son entraîneur de l’AC Ajaccio, Christian Bracconi, qui avait remporté la Coupe de France avec les Grenats en 1988.
Le mercato s’arrêtera là
Prêt avec option d’achat ou transfert sec, la question restait en suspens hier. Un contrat de 18 mois aurait été proposé au Brésilien qui avait déjà failli venir en Lorraine, après son passage à Guingamp (2007/2009). A l’époque, Nancy avait redoublé d’efforts pour recruter Eduardo mais il avait finalement opté pour Lens. Après Nicolas Fauvergue, Metz continue donc d’attirer des attaquants qui plaisaient autrefois à son voisin…
Les équipes du président Bernard Serin concentraient leurs recherches, depuis plusieurs jours, sur ce seul secteur offensif, déjà fragilisé par les absences au long cours de Thibaut Bourgeois et Kwame Nsor, blessés au genou. L’alerte aux adducteurs, ressentie par Diafra Sakho contre Arles-Avignon, n’était pas, non plus, de nature à rassurer un staff qui a donc redoublé d’efforts pour densifier l’attaque grenat.
Son intégration devrait s’opérer sans mal car Eduardo est francophone. Agé de 33 ans, le natif de São João do Piauí (1,78 m pour 70 kg) présente l‘avantage de pouvoir évoluer en pointe de l’attaque ou sur une aile. Il ne rechigne pas, non plus, aux tâches défensives. Surtout, il viendra avec de l’expérience dans ses bagages, ce qui ne sera pas un luxe dans l’emballage final. Le Brésilien, qui bénéficie aussi d’un passeport helvète, a fréquenté la Ligue 2 durant quatre saisons avec Guingamp puis Lens, et l’étage supérieur pendant cinq ans. Auparavant, il avait affolé les compteurs du championnat suisse, avec ses coéquipiers du Grasshopper Zurich (84 buts en 143 matches). Cette saison, l’attaquant a été moins utilisé à Ajaccio. Il a tout de même pris le temps d’inscrire trois buts en sept titularisations.
Son arrivée doit clore le marché messin.
Ch. J.
Quelles nouvelles de Belgique ?
Les tractations sont toujours en cours, en Belgique, pour ramener le club de Seraing, propriété du FC Metz, dans une division professionnelle. Actuellement en championnat de Province, le RFC Sérésien souhaite racheter le matricule d’un club
de niveau supérieur, comme l’autorise le règlement belge, pour évoluer à sa place en D2. L’idée,en Lorraine, consisterait entre autres à bénéficier d’un club satellite outre-Quiévrain pour permettre à de jeunes éléments de s’aguerrir.
Il fut longtemps question du rachat de Boussu Dour mais la tendance, aujourd’hui, désignerait plus vraisemblablement le club de Verviers, qui est géographiquement plus proche de Seraing. Cette équipe est bien positionnée pour accéder en D2 belge mais Verviers souffre aussi d’un endettement lourd et de retards de paiements. L’hypothèse de perdre sa place à un niveau professionnel se heurte certes à des oppositions locales et politiques, mais « il y a sept chances sur dix »d’aboutir à un accord, dit Mario Franchi, le président de Seraing, dans les colonnes de L’Avenir.
Le quotidien belge annonce d’ailleurs deux dates clefs dans ce dossier : le 10 février, une dernière réunion entre les deux parties pourrait avoir lieu. Surtout, les clubs qui souhaitent obtenir la licence 2014/2015 pour la D2 doivent déposer
leur dossier, au plus tard, le 19 février