RL 13/1: Nancy-Metz: huis clos total, partiel ou annulé ?
Publié : 13 févr. 2014, 07:28
La commission supérieure d’appel de la Fédération française de football rendra, aujourd’hui, sa décision sur le match Nancy-Metz du 1er mars. Le huis clos sera-t-il maintenu, partiel ou annulé à Marcel-Picot ?
L’information, erronée, a mis le feu dans les couloirs du FC Metz et chez ses supporters. « Le club n’a jamais demandé aux autorités d’interdire leur déplacement à Marcel-Picot », insiste la maison grenat. La précision s’imposait mais la question, de toute façon, reste en suspens. Car le match retour du 1er mars, entre Nancy et son voisin, est toujours frappé d’un huis clos total. Pour le moment…
Les deux clubs et leurs supporters sauront vite à quelle sauce cette rencontre sera cuisinée. La commission supérieure d’appel de la FFF doit officialiser sa décision aujourd’hui. Elle a entendu toutes les parties hier. Le FC Metz était représenté par son président Bernard Serin, son avocat et le responsable de la sécurité, Jean-François Girard mais le club se refuse à commenter cet épineux dossier. Il n’est pas impossible, par exemple, que la commission supérieure décide d’un huis clos partiel. Saint-Etienne a été puni de la sorte pour les débordements de ses fidèles à Nice. Une tribune de Geoffroy-Guichard devra été fermée pour un match à déterminer.
Un manque à gagner
Pour rappel, la commission de discipline avait infligé à Metz une amende de 20 000 € et décrété le huis clos total pour le match retour à Nancy. Le premier a été condamné en qualité de club organisateur. L’ASNL paie, de son côté, le comportement des supporters qui avaient pris à partie leurs voisins mosellans dès leur arrivée en tribune, envoyé des projectiles dans leur direction et provoqué l’interruption de la rencontre en jetant un pétard sur le terrain.
Les deux clubs et les services de police ont procédé au décryptage des images de vidéosurveillance. A Metz, onze supporters ont été interpellés et mis en cause car ils avaient riposté aux Meurthe-et-Mosellans. Dans le sud lorrain, trois frères, archiconnus du milieu et accessoirement indépendants, ont été inquiétés. Les autres fauteurs de trouble nancéiens n’étaient manifestement pas identifiables.
L’amende messine a été prélevée directement par les instances. Le club n’a pas fait appel de cette décision. La sanction du huis clos, en revanche, est nettement moins digeste pour Nancy car elle est lourde financièrement et gênante sportivement. L’ASNL attend naturellement la recette rondelette de ce rendez-vous comme le soutien de ses supporters à l’heure où elle opère un retour d’enfer au classement.
Ch. J.
Zvunka : « Je parie sur un match nul »
Limogé en décembre, le Messin Victor Zvunka n’entraîne plus Nîmes. Il en parle malgré tout, avant la venue des Grenats, ce vendredi.
V ictor Zvunka, serez-vous en tribunes, demain ? « Non, je ne pourrai pas venir. »
• On ose vous demander quelle équipe vous auriez soutenue à Nîmes ? « Metz, obligé ! »
• Aviez-vous vu venir votre limogeage, en décembre ? « Non. Mon équipe restait sur deux prestations intéressantes contre Brest et Dijon. Malheureusement, deux maladresses de joueurs nous ont empêchés de gagner. On savait aussi que Vincent Gragnic allait revenir et on connaît l’importance de ce garçon dans notre équilibre. »
« De la rancœur »
• Certains joueurs vous auraient donc lâché ? « Je ne pense pas. Il est clair qu’on a pu chercher des choses à droite à gauche pour justifier ma mise à l’écart mais je pense plutôt que c’était prémédité par le président (Jean-Louis Gazeau). Il me disait que je faisais du bon travail et je me demande même s’il n’avait pas peur que je fasse des résultats avec les retours des blessés. »
• Que vous inspire cet épisode aujourd’hui ? « De la rancœur. On ne peut pas te complimenter sur ton travail et te mettre à l’écart ensuite. Tout le monde savait que le retour de Gragnic allait arranger les choses, nous rendre un équilibre. On m’a aussi reproché de titulariser certains joueurs mais le nouvel entraîneur fait jouer les mêmes gars que moi. »
• Comment vous occupez-vous depuis ? « J’en profite, je vais voir plein de matches et c’est un plaisir. J’ai encore mes entrées à l’OM par exemple, mais je vais aussi voir Istres, Arles, Fréjus, Martigues, Marseille-Consolat… »
• Pensez-vous déjà à retrouver un club ? « Oui, le plus vite possible. »
• Quel match faut-il prévoir demain entre Nîmes et Metz ? « Ce sera serré. Le FC Metz a toujours besoin de points, Nîmes aussi. Ce sera un combat jusqu’à la fin. Je parie sur un match nul. »
• Que vous inspirent les Messins aujourd’hui ? « Je me suis fait beaucoup de souci pour eux après Arles-Avignon (1-0). Avant la sortie de (Diafra) Sakho, je pensais qu’ils allaient gagner mais, sans lui, c’était une autre équipe, impuissante. Je les ai vus exploser à Niort et, contre Créteil (1-1), je ne leur trouvais pas le même rendement non plus, avec beaucoup de jeu direct alors que l’équipe est plus technique d’habitude et aime bien passer sur les côtés. Heureusement, ils se sont bien rattrapés contre Caen (2-1). »
• Pensez-vous toujours que Metz va monter ? « Oui, parce que le club s’est renforcé. C’était obligatoire. »
Ch. J.
l’info
Eduardo blessé et forfait !
Le FC Metz n’en finit plus de garnir son infirmerie. Après les blessures de Guido Milan, Chris Phillips et Thibaut Vion,
c’est au tour d’Eduardo de se mêler au bataillon des invalides. L’attaquant brésilien a interrompu son entraînement hier
pour une lésion musculaire aux ischiojambiers.
La recrue hivernale doit passer des examens aujourd’hui pour évaluer l’ampleur du mal et fixer son indisponibilité.
Eduardo est déjà forfait pour le déplacement à Nîmes demain.
fcmetz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance à 15 h. Demain: départ pour Nîmes en avion dans la matinée. Samedi : une séance à 11 h. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Caen (23e journée de L2), vendredi 7 février : 2-1. Prochain match : Nîmes - Metz (24e journée de L2), vendredi 14 février à 20h. À suivre : Metz - Clermont (25e journée de L2), samedi 22 février à 14 h ;Nancy - Metz (26e journée de L2), samedi 1re mars à 14 h.
À l’infirmerie. Guido Milan (adducteurs) sera absent pour une durée estimée à trois semaines par le staff médical. Chris Philipps(ischio-jambiers) dont la blessure n’est toujours pas cicatrisée doit, quant à lui, patienter au moins une semaine avant
de retrouver le terrain. Sont également à l’arrêt, Daniel O’Shaughnessy (cheville), Thibaut Vion (quadriceps), Luciano Teixeira (tendinite du tendon d’Achille), Abdallah N’Dour (pubalgie), Thibaut Bourgeois (genou) et Kwame Nsor (genou).
Suspendu. Aucun
L’information, erronée, a mis le feu dans les couloirs du FC Metz et chez ses supporters. « Le club n’a jamais demandé aux autorités d’interdire leur déplacement à Marcel-Picot », insiste la maison grenat. La précision s’imposait mais la question, de toute façon, reste en suspens. Car le match retour du 1er mars, entre Nancy et son voisin, est toujours frappé d’un huis clos total. Pour le moment…
Les deux clubs et leurs supporters sauront vite à quelle sauce cette rencontre sera cuisinée. La commission supérieure d’appel de la FFF doit officialiser sa décision aujourd’hui. Elle a entendu toutes les parties hier. Le FC Metz était représenté par son président Bernard Serin, son avocat et le responsable de la sécurité, Jean-François Girard mais le club se refuse à commenter cet épineux dossier. Il n’est pas impossible, par exemple, que la commission supérieure décide d’un huis clos partiel. Saint-Etienne a été puni de la sorte pour les débordements de ses fidèles à Nice. Une tribune de Geoffroy-Guichard devra été fermée pour un match à déterminer.
Un manque à gagner
Pour rappel, la commission de discipline avait infligé à Metz une amende de 20 000 € et décrété le huis clos total pour le match retour à Nancy. Le premier a été condamné en qualité de club organisateur. L’ASNL paie, de son côté, le comportement des supporters qui avaient pris à partie leurs voisins mosellans dès leur arrivée en tribune, envoyé des projectiles dans leur direction et provoqué l’interruption de la rencontre en jetant un pétard sur le terrain.
Les deux clubs et les services de police ont procédé au décryptage des images de vidéosurveillance. A Metz, onze supporters ont été interpellés et mis en cause car ils avaient riposté aux Meurthe-et-Mosellans. Dans le sud lorrain, trois frères, archiconnus du milieu et accessoirement indépendants, ont été inquiétés. Les autres fauteurs de trouble nancéiens n’étaient manifestement pas identifiables.
L’amende messine a été prélevée directement par les instances. Le club n’a pas fait appel de cette décision. La sanction du huis clos, en revanche, est nettement moins digeste pour Nancy car elle est lourde financièrement et gênante sportivement. L’ASNL attend naturellement la recette rondelette de ce rendez-vous comme le soutien de ses supporters à l’heure où elle opère un retour d’enfer au classement.
Ch. J.
Zvunka : « Je parie sur un match nul »
Limogé en décembre, le Messin Victor Zvunka n’entraîne plus Nîmes. Il en parle malgré tout, avant la venue des Grenats, ce vendredi.
V ictor Zvunka, serez-vous en tribunes, demain ? « Non, je ne pourrai pas venir. »
• On ose vous demander quelle équipe vous auriez soutenue à Nîmes ? « Metz, obligé ! »
• Aviez-vous vu venir votre limogeage, en décembre ? « Non. Mon équipe restait sur deux prestations intéressantes contre Brest et Dijon. Malheureusement, deux maladresses de joueurs nous ont empêchés de gagner. On savait aussi que Vincent Gragnic allait revenir et on connaît l’importance de ce garçon dans notre équilibre. »
« De la rancœur »
• Certains joueurs vous auraient donc lâché ? « Je ne pense pas. Il est clair qu’on a pu chercher des choses à droite à gauche pour justifier ma mise à l’écart mais je pense plutôt que c’était prémédité par le président (Jean-Louis Gazeau). Il me disait que je faisais du bon travail et je me demande même s’il n’avait pas peur que je fasse des résultats avec les retours des blessés. »
• Que vous inspire cet épisode aujourd’hui ? « De la rancœur. On ne peut pas te complimenter sur ton travail et te mettre à l’écart ensuite. Tout le monde savait que le retour de Gragnic allait arranger les choses, nous rendre un équilibre. On m’a aussi reproché de titulariser certains joueurs mais le nouvel entraîneur fait jouer les mêmes gars que moi. »
• Comment vous occupez-vous depuis ? « J’en profite, je vais voir plein de matches et c’est un plaisir. J’ai encore mes entrées à l’OM par exemple, mais je vais aussi voir Istres, Arles, Fréjus, Martigues, Marseille-Consolat… »
• Pensez-vous déjà à retrouver un club ? « Oui, le plus vite possible. »
• Quel match faut-il prévoir demain entre Nîmes et Metz ? « Ce sera serré. Le FC Metz a toujours besoin de points, Nîmes aussi. Ce sera un combat jusqu’à la fin. Je parie sur un match nul. »
• Que vous inspirent les Messins aujourd’hui ? « Je me suis fait beaucoup de souci pour eux après Arles-Avignon (1-0). Avant la sortie de (Diafra) Sakho, je pensais qu’ils allaient gagner mais, sans lui, c’était une autre équipe, impuissante. Je les ai vus exploser à Niort et, contre Créteil (1-1), je ne leur trouvais pas le même rendement non plus, avec beaucoup de jeu direct alors que l’équipe est plus technique d’habitude et aime bien passer sur les côtés. Heureusement, ils se sont bien rattrapés contre Caen (2-1). »
• Pensez-vous toujours que Metz va monter ? « Oui, parce que le club s’est renforcé. C’était obligatoire. »
Ch. J.
l’info
Eduardo blessé et forfait !
Le FC Metz n’en finit plus de garnir son infirmerie. Après les blessures de Guido Milan, Chris Phillips et Thibaut Vion,
c’est au tour d’Eduardo de se mêler au bataillon des invalides. L’attaquant brésilien a interrompu son entraînement hier
pour une lésion musculaire aux ischiojambiers.
La recrue hivernale doit passer des examens aujourd’hui pour évaluer l’ampleur du mal et fixer son indisponibilité.
Eduardo est déjà forfait pour le déplacement à Nîmes demain.
fcmetz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance à 15 h. Demain: départ pour Nîmes en avion dans la matinée. Samedi : une séance à 11 h. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Caen (23e journée de L2), vendredi 7 février : 2-1. Prochain match : Nîmes - Metz (24e journée de L2), vendredi 14 février à 20h. À suivre : Metz - Clermont (25e journée de L2), samedi 22 février à 14 h ;Nancy - Metz (26e journée de L2), samedi 1re mars à 14 h.
À l’infirmerie. Guido Milan (adducteurs) sera absent pour une durée estimée à trois semaines par le staff médical. Chris Philipps(ischio-jambiers) dont la blessure n’est toujours pas cicatrisée doit, quant à lui, patienter au moins une semaine avant
de retrouver le terrain. Sont également à l’arrêt, Daniel O’Shaughnessy (cheville), Thibaut Vion (quadriceps), Luciano Teixeira (tendinite du tendon d’Achille), Abdallah N’Dour (pubalgie), Thibaut Bourgeois (genou) et Kwame Nsor (genou).
Suspendu. Aucun