RL 24/3 Metz : enfoncer le clou
Publié : 24 mars 2014, 08:19
En accueillant Brest ce soir à Saint-Symphorien, en clôture de la 29e journée, les Messins ont l’occasion de repousser à onze unités le quatrième, Angers. Et donc de faire un pas supplémentaire vers la Ligue 1.
Certes, ils n’ont emballé personne, vendredi dernier, sur la pelouse synthétique de Châteauroux. Mais les hommes d’Albert Cartier se sont imposés (0-1) pour la seizième fois de la saison face à une équipe leur ayant opposé l’énergie d’un certain désespoir. Un service minimum synonyme de gain maximum. « Nous ne sommes pas là pour fignoler , tranche l’entraîneur du FC Metz. À cette période de la saison, toutes les équipes veulent être dans l’efficacité, ce qui signifie prendre des points. Être efficace et réaliste, c’est aussi ce que nous recherchons. »
À dix étapes de la ligne d’arrivée, le leader messin compte huit points d’avance sur Angers, quatrième et futur hôte des Lorrains. Si tout se passe bien ce soir, ces derniers pourraient préparer ce rendez-vous au stade Jean-Bouin, samedi, confortablement installés sur un matelas garni de onze unités de plus que les Angevins. L’addition laisse rêveur.
« Le contexte n’est plus le même »
Un calcul de probabilités dans un coin de leur tête, Sylvain Marchal et ses partenaires doivent surtout mesurer la nature précise des efforts à fournir pour triompher de Brest. Une équipe qui reste sur une impressionnante série de six matches sans défaite, dont cinq victoires. Évidemment, absolument rien n’empêche les Messins de sortir le grand jeu. Mais ce qui intéresse avant tout Albert Cartier aujourd’hui, c’est que sa formation trouve les leviers nécessaires » pour faire aboutir le projet de tout un club. « Tout le monde n’a pas forcément été très bon (à Châteauroux), insiste le technicien. Mais tous ont finalement fait ce qu’on leur avait demandé. »
Le FC Metz, grâce au premier but en Grenat d’Eduardo, est ainsi parvenu à atténuer la déception née de la première défaite à domicile face à Lens (0-1) une semaine plus tôt, en même temps qu’il a rééquilibré ses comptes. Ce soir, il s’agira évidemment de toucher les dividendes de ce succès dans l’Indre. Mais aussi de porter ses efforts sur la reconquête de Saint-Symphorien.
Une certaine idée de revanche qu’auront également à l’esprit les Brestois qui n’ont sans doute pas oublié la gifle (0-3) reçue sous la bruine bretonne malgré une équipe messine amoindrie. « Le contexte n’est plus le même , nuance leur entraîneur, Alex Dupont. Metz m’avait fait très forte impression mais avait rencontré une équipe alors très vulnérable. »
Depuis, Bruno Grougi et les siens ont « retrouvé une assise, une structure de jeu , décortique Albert Cartier. Ils sont à nouveau efficaces défensivement et réalistes devant le but. »
Reste enfin une statistique que les troupes du président Serin aimeraient prolonger : jamais le Stade Brestois, en quatorze déplacements en Lorraine, n’est parvenu à s’imposer (6 défaites, 8 nuls).
Sur le palier de la Ligue 1, Metz doit donc enfoncer le clou ce soir. Pour pousser une porte qui pourrait rapidement sortir de ses gonds…
Jean-Sébastien GALLOIS.
Milan de retour dans l’axe
À l’heure d’aborder le sprint final, Albert Cartier assure qu’« aucune pression particulière » ne s’est sournoisement engouffrée dans le vestiaire messin. Pas plus que le technicien n’a changé ses habitudes ou son discours. « L’entraînement de ce dimanche
après-midi n’a pas été différent du premier de la saison, explique-t-il. L’exigence est la même, bien que nous ayons, entre-temps, réajusté nos objectifs. »
C’est précisément cette exigence, associée au goût prononcé pour le travail qui rythme le quotidien de Saint-Symphorien, qui offre à Bouna Sarr une nouvelle chance de s’exprimer, ce soir, face à Brest. Kévin Lejeune suspendu, le jeune milieu de
terrain honorera ainsi sa neuvième titularisation d’une saison qu’il a, jusqu’ici, traversée avec difficulté.
« C’est sous le vent qu’on devient solide, souligne son entraîneur. Ce que fait Bouna à l’entraînement depuis quelques semaines est très positif. »
Autre retour dans le onze de départ, celui du héros de Marcel-Picot, Mayoro N’Doye (5e titularisation), aligné aux côtés d’Ahmed Kashi devant la défense en lieu et place de Romain Rocchi, également suspendu. Enfin, Guido Milan, qui a suppléé Sylvain Marchal (blessé) à Châteauroux, a été préféré à Jérémy Choplin dans l’axe de la défense.
Un choix qui répond, selon Albert Cartier, à une logique « de concurrence, de remise en question, d’exigence » à un poste qu’il « connaît très bien ».
Pour le reste, aucune révolution. À noter toutefois les réapparitions dans le groupe d’Anthony M’Fa et Thibaut Vion qui ’étaient pas du voyage à Châteauroux.
À Metz «pour prendre des points»
Côté brestois, Alex Dupont doit se passer des services de Manuel Perez (adducteurs), mais enregistre les retours de Coulibaly et Makonda, absents mardi dernier face à Angers (1-0), et devrait pouvoir compter sur Bruno Grougi, longtemps incertain en
raison de douleurs aux adducteurs. L’entraîneur breton, qui estime que son équipe est aujourd’hui « à flot après avoir essuyé quelques tempêtes », a prévenu qu’il venait à Metz, « le futur champion », « pour prendre des points ». La confiance est à
nouveau à l’ordre du jour dans les rangs finistériens.
J.-S. G
Certes, ils n’ont emballé personne, vendredi dernier, sur la pelouse synthétique de Châteauroux. Mais les hommes d’Albert Cartier se sont imposés (0-1) pour la seizième fois de la saison face à une équipe leur ayant opposé l’énergie d’un certain désespoir. Un service minimum synonyme de gain maximum. « Nous ne sommes pas là pour fignoler , tranche l’entraîneur du FC Metz. À cette période de la saison, toutes les équipes veulent être dans l’efficacité, ce qui signifie prendre des points. Être efficace et réaliste, c’est aussi ce que nous recherchons. »
À dix étapes de la ligne d’arrivée, le leader messin compte huit points d’avance sur Angers, quatrième et futur hôte des Lorrains. Si tout se passe bien ce soir, ces derniers pourraient préparer ce rendez-vous au stade Jean-Bouin, samedi, confortablement installés sur un matelas garni de onze unités de plus que les Angevins. L’addition laisse rêveur.
« Le contexte n’est plus le même »
Un calcul de probabilités dans un coin de leur tête, Sylvain Marchal et ses partenaires doivent surtout mesurer la nature précise des efforts à fournir pour triompher de Brest. Une équipe qui reste sur une impressionnante série de six matches sans défaite, dont cinq victoires. Évidemment, absolument rien n’empêche les Messins de sortir le grand jeu. Mais ce qui intéresse avant tout Albert Cartier aujourd’hui, c’est que sa formation trouve les leviers nécessaires » pour faire aboutir le projet de tout un club. « Tout le monde n’a pas forcément été très bon (à Châteauroux), insiste le technicien. Mais tous ont finalement fait ce qu’on leur avait demandé. »
Le FC Metz, grâce au premier but en Grenat d’Eduardo, est ainsi parvenu à atténuer la déception née de la première défaite à domicile face à Lens (0-1) une semaine plus tôt, en même temps qu’il a rééquilibré ses comptes. Ce soir, il s’agira évidemment de toucher les dividendes de ce succès dans l’Indre. Mais aussi de porter ses efforts sur la reconquête de Saint-Symphorien.
Une certaine idée de revanche qu’auront également à l’esprit les Brestois qui n’ont sans doute pas oublié la gifle (0-3) reçue sous la bruine bretonne malgré une équipe messine amoindrie. « Le contexte n’est plus le même , nuance leur entraîneur, Alex Dupont. Metz m’avait fait très forte impression mais avait rencontré une équipe alors très vulnérable. »
Depuis, Bruno Grougi et les siens ont « retrouvé une assise, une structure de jeu , décortique Albert Cartier. Ils sont à nouveau efficaces défensivement et réalistes devant le but. »
Reste enfin une statistique que les troupes du président Serin aimeraient prolonger : jamais le Stade Brestois, en quatorze déplacements en Lorraine, n’est parvenu à s’imposer (6 défaites, 8 nuls).
Sur le palier de la Ligue 1, Metz doit donc enfoncer le clou ce soir. Pour pousser une porte qui pourrait rapidement sortir de ses gonds…
Jean-Sébastien GALLOIS.
Milan de retour dans l’axe
À l’heure d’aborder le sprint final, Albert Cartier assure qu’« aucune pression particulière » ne s’est sournoisement engouffrée dans le vestiaire messin. Pas plus que le technicien n’a changé ses habitudes ou son discours. « L’entraînement de ce dimanche
après-midi n’a pas été différent du premier de la saison, explique-t-il. L’exigence est la même, bien que nous ayons, entre-temps, réajusté nos objectifs. »
C’est précisément cette exigence, associée au goût prononcé pour le travail qui rythme le quotidien de Saint-Symphorien, qui offre à Bouna Sarr une nouvelle chance de s’exprimer, ce soir, face à Brest. Kévin Lejeune suspendu, le jeune milieu de
terrain honorera ainsi sa neuvième titularisation d’une saison qu’il a, jusqu’ici, traversée avec difficulté.
« C’est sous le vent qu’on devient solide, souligne son entraîneur. Ce que fait Bouna à l’entraînement depuis quelques semaines est très positif. »
Autre retour dans le onze de départ, celui du héros de Marcel-Picot, Mayoro N’Doye (5e titularisation), aligné aux côtés d’Ahmed Kashi devant la défense en lieu et place de Romain Rocchi, également suspendu. Enfin, Guido Milan, qui a suppléé Sylvain Marchal (blessé) à Châteauroux, a été préféré à Jérémy Choplin dans l’axe de la défense.
Un choix qui répond, selon Albert Cartier, à une logique « de concurrence, de remise en question, d’exigence » à un poste qu’il « connaît très bien ».
Pour le reste, aucune révolution. À noter toutefois les réapparitions dans le groupe d’Anthony M’Fa et Thibaut Vion qui ’étaient pas du voyage à Châteauroux.
À Metz «pour prendre des points»
Côté brestois, Alex Dupont doit se passer des services de Manuel Perez (adducteurs), mais enregistre les retours de Coulibaly et Makonda, absents mardi dernier face à Angers (1-0), et devrait pouvoir compter sur Bruno Grougi, longtemps incertain en
raison de douleurs aux adducteurs. L’entraîneur breton, qui estime que son équipe est aujourd’hui « à flot après avoir essuyé quelques tempêtes », a prévenu qu’il venait à Metz, « le futur champion », « pour prendre des points ». La confiance est à
nouveau à l’ordre du jour dans les rangs finistériens.
J.-S. G