RL 26/3 Ahmed Kashi : « Ça sent vraiment bon »
Publié : 26 mars 2014, 12:06
Après son succès face à Brest (1-0), lundi, le FC Metz avance en ordre de bataille vers la Ligue 1. Le débriefing avec le milieu de terrain Ahmed Kashi, auteur d’une nouvelle prestation aboutie malgré des adducteurs douloureux.
Q uelle était l’ambiance dans les vestiaires après ce dix-septième succès de la saison ? « Beaucoup de joie mêlée à une grande sérénité. Nous avançons vers notre objectif, même si nous avons bien conscience que tout n’est pas parfait. Tous les matches sont compliqués, ce qui nous permet de garder la tête froide. »
• Globalement, vous avez maîtrisé la rencontre face à Brest et ce malgré le changement tactique rapidement opéré par votre adversaire… « Nous avions prévu de renverser le jeu le plus souvent possible afin de les épuiser. Même si nous avons, parfois, manqué de verticalité, je crois que cela a plutôt bien fonctionné. Après un peu plus d’une demi-heure de jeu, les Brestois sont passés d’un 4-4-2 en losange à un 4-4-2 à plat. Il a fallu s’adapter. Du coup, Eduardo et revenu sur la même ligne que Diafra ( Sakho ) pendant que Mayoro ( N’Doye ) et moi avons avancé d’un cran. Ensuite, après l’ouverture du score, nous avons fait preuve d’une grosse solidarité. Sur le terrain, on avait vraiment le sentiment que Brest ne marquerait jamais. »
• À titre personnel, vous avez une nouvelle fois rendu une copie très propre, avec une grande implication (et application) dans le jeu. Satisfait ? « Même si c’est forcément compliqué de reproduire ce qu’il fait, il fallait pallier l’absence de Romain ( Rocchi, suspendu lundi soir ). J’ai pris conscience qu’il était nécessaire que je progresse dans ce domaine, que je sois plus concentré tout en faisant preuve de plus de simplicité. C’est d’ailleurs ce que me demande le coach. »
• Un mot sur votre association avec Mayoro N’Doye ? « Cela s’est très bien passé. C’est un super joueur qui, aujourd’hui, est récompensé de l’énorme travail qu’il fournit quotidiennement. Mayoro a sans doute été l’un des meilleurs sur le terrain lundi. Il nous met la pression, à Romain ( Rocchi ) et à moi. C’est bien, cela prouve que même les joueurs ayant moins de temps de jeu se fondent complètement dans le collectif. Bouna Sarr est également un bel exemple. Comme il l’a dit lui-même, il veut exploser. Et il en a toutes les qualités. Il l’a démontré face à Brest. »
« On n’est pas le Barça »
• À neuf journées de la fin, le FC Metz compte onze points d’avance sur le quatrième. La Ligue 1 se rapproche ? « Oui, petit à petit, nous avançons vers notre objectif. On le ressent vraiment. Il nous manque peu de points désormais, mais il s’agit de rester concentré car rien ne sera facile. D’autant que la plupart des équipes veulent marquer des points, soit dans l’optique de la montée, soit pour le maintien. Ça sent vraiment bon, mais restons calmes. »
• Vous êtes leader depuis la 12e journée. Le titre est-il également devenu un objectif ? « Franchement, ce serait tout de même rageant de se faire doubler alors qu’on mène la course depuis si longtemps. Cela nous tient donc tous à cœur de jouer le coup à fond. Même de Ligue 2, un titre de champion ne se refuse pas ! D’autant qu’on a une petite revanche à prendre sur des Lensois qui nous ont battus deux fois cette saison. Mais assurons déjà la montée. Après, il sera grand temps de mettre la cerise sur le gâteau. »
• Enfin, que répondez-vous aux critiques sur le jeu messin après le déplacement à Châteauroux ? « Chacun a son point de vue. La critique sert à avancer, même si je n’ai pas le sentiment que nous avons été si mauvais que ça à Châteauroux… On aimerait bien, mais on n’est pas le Barça ! Dans ce championnat compliqué, il faut se battre à chaque match. Nous le faisons. N’oublions pas que nous venons de National et que nous sommes en passe de monter en Ligue 1. C’est le plus important, et c’est ce que les gens retiendront. »
Jean-Sébastien GALLOIS
Milan: deux ans de plus
Après avoir prolongé les contrats d’Ahmed Kashi à l’automne puis ceux de Yeni Ngbakoto et Kévin Lejeune cet hiver, les dirigeants du FC Metz ont profité de l’arrivée du printemps pour s’attacher les services de Guido Milan (26 ans) pour les deux prochaines saisons. Le bail du défenseur italo-argentin, qui arrivait à échéance en juin prochain, court désormais jusqu’en 2016. « Pour qu’une prolongation soit possible, il faut la confiance d’un club vis-à-vis du joueur, explique Philippe Gaillot, mais aussi la confiance du joueur dans l’avenir du club. Avec Guido, nous sommes dans ce schéma. » « Depuis son arrivée (en juillet 2012 en provenance de l’Atletico Atlanta, 2e division argentine), il a évolué d’une façon remarquable d’un point de vue sportif, poursuit le directeur général adjoint messin. Il fait partie des joueurs les plus réguliers et les plus performants. En plus, il occupe désormais une
grande place dans le groupe. »
Titularisé à 28 reprises en National, Guido Milan a disputé 12 matches cette saison en Ligue 2. « Il est appliqué et impliqué, souligne
Albert Cartier. C’est un joueur qui a désormais confiance en lui. Une confiance qui l’a amené à prendre conscience de ses qualités techniques et qui lui a permis de s’adapter à l’exigence de la Ligue 2. Il ne lui reste plus qu’à être plus efficace dans le jeu de tête offensif. Car, autrement, c’est un coéquipier disponible, exemplaire sur et en dehors du terrain. »
L’intéressé, lui, n’a pas caché sa satisfaction de prolonger l’aventure. « C’est magnifique de rester ici, à Metz, a-t-il expliqué dans un français parfait. Quand je suis arrivé, personne ne me connaissait, je ne parlais pas la langue. Le club et le coach m’ont fait confiance. Cette volonté d’aller toujours vers l’avant et les valeurs du club, tout cela me correspond parfaitement. J’ai trouvé une autre famille… »
J.-S. G.
Q uelle était l’ambiance dans les vestiaires après ce dix-septième succès de la saison ? « Beaucoup de joie mêlée à une grande sérénité. Nous avançons vers notre objectif, même si nous avons bien conscience que tout n’est pas parfait. Tous les matches sont compliqués, ce qui nous permet de garder la tête froide. »
• Globalement, vous avez maîtrisé la rencontre face à Brest et ce malgré le changement tactique rapidement opéré par votre adversaire… « Nous avions prévu de renverser le jeu le plus souvent possible afin de les épuiser. Même si nous avons, parfois, manqué de verticalité, je crois que cela a plutôt bien fonctionné. Après un peu plus d’une demi-heure de jeu, les Brestois sont passés d’un 4-4-2 en losange à un 4-4-2 à plat. Il a fallu s’adapter. Du coup, Eduardo et revenu sur la même ligne que Diafra ( Sakho ) pendant que Mayoro ( N’Doye ) et moi avons avancé d’un cran. Ensuite, après l’ouverture du score, nous avons fait preuve d’une grosse solidarité. Sur le terrain, on avait vraiment le sentiment que Brest ne marquerait jamais. »
• À titre personnel, vous avez une nouvelle fois rendu une copie très propre, avec une grande implication (et application) dans le jeu. Satisfait ? « Même si c’est forcément compliqué de reproduire ce qu’il fait, il fallait pallier l’absence de Romain ( Rocchi, suspendu lundi soir ). J’ai pris conscience qu’il était nécessaire que je progresse dans ce domaine, que je sois plus concentré tout en faisant preuve de plus de simplicité. C’est d’ailleurs ce que me demande le coach. »
• Un mot sur votre association avec Mayoro N’Doye ? « Cela s’est très bien passé. C’est un super joueur qui, aujourd’hui, est récompensé de l’énorme travail qu’il fournit quotidiennement. Mayoro a sans doute été l’un des meilleurs sur le terrain lundi. Il nous met la pression, à Romain ( Rocchi ) et à moi. C’est bien, cela prouve que même les joueurs ayant moins de temps de jeu se fondent complètement dans le collectif. Bouna Sarr est également un bel exemple. Comme il l’a dit lui-même, il veut exploser. Et il en a toutes les qualités. Il l’a démontré face à Brest. »
« On n’est pas le Barça »
• À neuf journées de la fin, le FC Metz compte onze points d’avance sur le quatrième. La Ligue 1 se rapproche ? « Oui, petit à petit, nous avançons vers notre objectif. On le ressent vraiment. Il nous manque peu de points désormais, mais il s’agit de rester concentré car rien ne sera facile. D’autant que la plupart des équipes veulent marquer des points, soit dans l’optique de la montée, soit pour le maintien. Ça sent vraiment bon, mais restons calmes. »
• Vous êtes leader depuis la 12e journée. Le titre est-il également devenu un objectif ? « Franchement, ce serait tout de même rageant de se faire doubler alors qu’on mène la course depuis si longtemps. Cela nous tient donc tous à cœur de jouer le coup à fond. Même de Ligue 2, un titre de champion ne se refuse pas ! D’autant qu’on a une petite revanche à prendre sur des Lensois qui nous ont battus deux fois cette saison. Mais assurons déjà la montée. Après, il sera grand temps de mettre la cerise sur le gâteau. »
• Enfin, que répondez-vous aux critiques sur le jeu messin après le déplacement à Châteauroux ? « Chacun a son point de vue. La critique sert à avancer, même si je n’ai pas le sentiment que nous avons été si mauvais que ça à Châteauroux… On aimerait bien, mais on n’est pas le Barça ! Dans ce championnat compliqué, il faut se battre à chaque match. Nous le faisons. N’oublions pas que nous venons de National et que nous sommes en passe de monter en Ligue 1. C’est le plus important, et c’est ce que les gens retiendront. »
Jean-Sébastien GALLOIS
Milan: deux ans de plus
Après avoir prolongé les contrats d’Ahmed Kashi à l’automne puis ceux de Yeni Ngbakoto et Kévin Lejeune cet hiver, les dirigeants du FC Metz ont profité de l’arrivée du printemps pour s’attacher les services de Guido Milan (26 ans) pour les deux prochaines saisons. Le bail du défenseur italo-argentin, qui arrivait à échéance en juin prochain, court désormais jusqu’en 2016. « Pour qu’une prolongation soit possible, il faut la confiance d’un club vis-à-vis du joueur, explique Philippe Gaillot, mais aussi la confiance du joueur dans l’avenir du club. Avec Guido, nous sommes dans ce schéma. » « Depuis son arrivée (en juillet 2012 en provenance de l’Atletico Atlanta, 2e division argentine), il a évolué d’une façon remarquable d’un point de vue sportif, poursuit le directeur général adjoint messin. Il fait partie des joueurs les plus réguliers et les plus performants. En plus, il occupe désormais une
grande place dans le groupe. »
Titularisé à 28 reprises en National, Guido Milan a disputé 12 matches cette saison en Ligue 2. « Il est appliqué et impliqué, souligne
Albert Cartier. C’est un joueur qui a désormais confiance en lui. Une confiance qui l’a amené à prendre conscience de ses qualités techniques et qui lui a permis de s’adapter à l’exigence de la Ligue 2. Il ne lui reste plus qu’à être plus efficace dans le jeu de tête offensif. Car, autrement, c’est un coéquipier disponible, exemplaire sur et en dehors du terrain. »
L’intéressé, lui, n’a pas caché sa satisfaction de prolonger l’aventure. « C’est magnifique de rester ici, à Metz, a-t-il expliqué dans un français parfait. Quand je suis arrivé, personne ne me connaissait, je ne parlais pas la langue. Le club et le coach m’ont fait confiance. Cette volonté d’aller toujours vers l’avant et les valeurs du club, tout cela me correspond parfaitement. J’ai trouvé une autre famille… »
J.-S. G.