RL 5/4 Marichez : « Le parallèle ? L’état d’esprit »
Publié : 05 avr. 2014, 12:54
Christophe Marichez a vécu la dernière montée en Ligue 1 du FC Metz en 2007. Il en était le gardien et le capitaine. Aujourd’hui membre du staff technique, il espère regoûter à « cette joie si particulière ».
q uels souvenirs gardez-vous de la montée en Ligue 1 à l’issue de la saison 2006-2007 ? « Forcément de très bons souvenirs. C’était la première fois que j’étais acteur d’une accession en Ligue 1. Le club était alors en pleine reconstruction, nous repartions dans l’inconnu avec de jeunes joueurs (Béria, Obraniak, Papiss Cissé, Babacar et Cheikh Gueye) et quelques joueurs d’expérience (Cardy, François…). Dès le début de saison, le groupe s’est révélé très travailleur et rempli d’humilité. Nous avions accroché la tête très rapidement, notamment grâce à une défense de fer. L’envie de réussir habitait chacun d’entre nous. Je me souviens qu’à l’entraînement, le moindre petit jeu était disputé avec énormément d’intensité. Il n’était pas question de perdre. »
• Qu’avez-vous ressenti le 20 avril 2007 sur la pelouse d’Amiens après avoir validé votre ticket pour l’élite ? « Je me souviens surtout de la sérénité qui régnait dans le groupe. Notre principal souci était alors d’entériner la montée le plus vite possible, même si cela devait se jouer à l’extérieur. C’est ce qu’on a fait ( victoire 2-0, doublé de Papiss Cissé ). Au fur à mesure que le temps passait, tout le monde, sur le terrain, prenait conscience que l’objectif était acquis. Ce fut beaucoup de joie, du soulagement, une immense fierté et surtout le sentiment du travail accompli. »
• Cette sérénité que vous évoquez n’est-elle pas également d’actualité cette saison ? « Tout à fait. C’était d’ailleurs très frappant après notre victoire face à Brest ( 1-0, le 24 mars dernier ). Les joueurs étaient joyeux, évidemment, mais surtout très calmes. C’était déjà le cas à Châteauroux. Après l’exclusion de Romain Rocchi, personne n’a paniqué. La défaite face à Lens nous avait un peu secoués. Personnellement, elle m’a fait mal. Mais les joueurs et le staff ont su rebondir immédiatement grâce à beaucoup d’intelligence et avec les armes que sont, comme en 2006-2007, le travail et l’humilité. »
« Leur propre histoire »
• C ela semble être le trait d’union entre les deux générations... « Il se dégage en effet beaucoup de confiance. Sans que cela n’entraîne d’exubérance ou d’arrogance. Cet état d’esprit est effectivement un parallèle pertinent. Le plaisir de se retrouver ensemble tous les jours aussi. Dès le début de saison, j’ai senti cette cohésion. En Autriche, lors du stage de préparation, la bonne humeur – à l’image des nombreuses batailles d’eau improvisées – s’est immédiatement mêlée au très grand sérieux des séances de travail. C’est toujours le cas : mercredi, à l’occasion de la sortie paintball, l’esprit de groupe et de compétition, malgré l’aspect ludique, était au rendez-vous. »
• En revanche, en termes de philosophie de jeu, la comparaison ne semble pas forcément pertinente… « En tant que gardien, j’étais très content de pouvoir me reposer sur une défense à cinq… Mais je ne veux pas rentrer dans ce jeu des comparaisons, d’autant que le profil des joueurs d’alors n’est pas forcément le même qu’aujourd’hui. Même si je reste persuadé que pour parvenir à jouer la montée, il est indispensable de posséder la meilleure défense possible. Ce fut le cas en 2007. C’est le cas également aujourd’hui. Cela ne signifie pas, pour autant, que le FC Metz est une équipe frileuse. La défense, c’est l’affaire de seize joueurs et l’attaque également. »
• Vous arrive-t-il d’évoquer la montée de 2007 avec les joueurs et notamment les gardiens ? « Pas particulièrement, même s’il est déjà arrivé qu’on y fasse référence ensemble. Je ne suis plus joueur et je n’appréhende plus les matches de la même manière. Au coup d’envoi, les dés sont jetés. Aujourd’hui, je vis les événements différemment et c’est aux acteurs d’écrire leur propre histoire sur le terrain. »
Jean-Sébastien GALLOIS
fcmetz express
Tableau de bord. Hier : repos. Aujourd’hui : une séance d’entraînement à 10 h. Demain: une séance à 16 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Angers - Metz (30e journée de Ligue 2), samedi 29 mars : 2-2. Prochain match : Metz - Istres (31e journée de Ligue 2), lundi 7 avril à 20h30. À suivre : Dijon - Metz (32e journée de Ligue 2), lundi 14 avril à
20h30 ; Metz - CA Bastia (33e journée de Ligue 2), vendredi 18 avril à 20 h.
À l’infirmerie. Romain Métanire (ischio-jambiers) et Ahmed Kashi (adducteurs) ont effectué un travail individuel hier. Ils devraient reprendre l’entraînement collectif aujourd’hui et vraisemblablement postuler pour une place dans le groupe
qui affrontera Istres, lundi. Luciano Teixeira va être opéré du tendon d’Achille ce matin et devrait être absent pour une période de deux à trois semaines. Enfin, tandisque Thibaut Bourgeois (genou) poursuit son travail progressif de reprise, Abdallah
N’Dour (pubalgie) reste à l’arrêt, tout comme Kwame Nsor (péroné), dont la saisonest terminée.
Suspendu. Aucun
cfa 2
Avec Fauvergue pour le sommet
Le groupe : Didillon, Barret –Deher, Martin, Philipps, Udol –Lancina, Quemener, Nouvier,Saliu, Sido – Moukam, Pierrot,
Diallo, Angani, Fauvergue.
Troyes - FC Metz (16h)
q uels souvenirs gardez-vous de la montée en Ligue 1 à l’issue de la saison 2006-2007 ? « Forcément de très bons souvenirs. C’était la première fois que j’étais acteur d’une accession en Ligue 1. Le club était alors en pleine reconstruction, nous repartions dans l’inconnu avec de jeunes joueurs (Béria, Obraniak, Papiss Cissé, Babacar et Cheikh Gueye) et quelques joueurs d’expérience (Cardy, François…). Dès le début de saison, le groupe s’est révélé très travailleur et rempli d’humilité. Nous avions accroché la tête très rapidement, notamment grâce à une défense de fer. L’envie de réussir habitait chacun d’entre nous. Je me souviens qu’à l’entraînement, le moindre petit jeu était disputé avec énormément d’intensité. Il n’était pas question de perdre. »
• Qu’avez-vous ressenti le 20 avril 2007 sur la pelouse d’Amiens après avoir validé votre ticket pour l’élite ? « Je me souviens surtout de la sérénité qui régnait dans le groupe. Notre principal souci était alors d’entériner la montée le plus vite possible, même si cela devait se jouer à l’extérieur. C’est ce qu’on a fait ( victoire 2-0, doublé de Papiss Cissé ). Au fur à mesure que le temps passait, tout le monde, sur le terrain, prenait conscience que l’objectif était acquis. Ce fut beaucoup de joie, du soulagement, une immense fierté et surtout le sentiment du travail accompli. »
• Cette sérénité que vous évoquez n’est-elle pas également d’actualité cette saison ? « Tout à fait. C’était d’ailleurs très frappant après notre victoire face à Brest ( 1-0, le 24 mars dernier ). Les joueurs étaient joyeux, évidemment, mais surtout très calmes. C’était déjà le cas à Châteauroux. Après l’exclusion de Romain Rocchi, personne n’a paniqué. La défaite face à Lens nous avait un peu secoués. Personnellement, elle m’a fait mal. Mais les joueurs et le staff ont su rebondir immédiatement grâce à beaucoup d’intelligence et avec les armes que sont, comme en 2006-2007, le travail et l’humilité. »
« Leur propre histoire »
• C ela semble être le trait d’union entre les deux générations... « Il se dégage en effet beaucoup de confiance. Sans que cela n’entraîne d’exubérance ou d’arrogance. Cet état d’esprit est effectivement un parallèle pertinent. Le plaisir de se retrouver ensemble tous les jours aussi. Dès le début de saison, j’ai senti cette cohésion. En Autriche, lors du stage de préparation, la bonne humeur – à l’image des nombreuses batailles d’eau improvisées – s’est immédiatement mêlée au très grand sérieux des séances de travail. C’est toujours le cas : mercredi, à l’occasion de la sortie paintball, l’esprit de groupe et de compétition, malgré l’aspect ludique, était au rendez-vous. »
• En revanche, en termes de philosophie de jeu, la comparaison ne semble pas forcément pertinente… « En tant que gardien, j’étais très content de pouvoir me reposer sur une défense à cinq… Mais je ne veux pas rentrer dans ce jeu des comparaisons, d’autant que le profil des joueurs d’alors n’est pas forcément le même qu’aujourd’hui. Même si je reste persuadé que pour parvenir à jouer la montée, il est indispensable de posséder la meilleure défense possible. Ce fut le cas en 2007. C’est le cas également aujourd’hui. Cela ne signifie pas, pour autant, que le FC Metz est une équipe frileuse. La défense, c’est l’affaire de seize joueurs et l’attaque également. »
• Vous arrive-t-il d’évoquer la montée de 2007 avec les joueurs et notamment les gardiens ? « Pas particulièrement, même s’il est déjà arrivé qu’on y fasse référence ensemble. Je ne suis plus joueur et je n’appréhende plus les matches de la même manière. Au coup d’envoi, les dés sont jetés. Aujourd’hui, je vis les événements différemment et c’est aux acteurs d’écrire leur propre histoire sur le terrain. »
Jean-Sébastien GALLOIS
fcmetz express
Tableau de bord. Hier : repos. Aujourd’hui : une séance d’entraînement à 10 h. Demain: une séance à 16 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Angers - Metz (30e journée de Ligue 2), samedi 29 mars : 2-2. Prochain match : Metz - Istres (31e journée de Ligue 2), lundi 7 avril à 20h30. À suivre : Dijon - Metz (32e journée de Ligue 2), lundi 14 avril à
20h30 ; Metz - CA Bastia (33e journée de Ligue 2), vendredi 18 avril à 20 h.
À l’infirmerie. Romain Métanire (ischio-jambiers) et Ahmed Kashi (adducteurs) ont effectué un travail individuel hier. Ils devraient reprendre l’entraînement collectif aujourd’hui et vraisemblablement postuler pour une place dans le groupe
qui affrontera Istres, lundi. Luciano Teixeira va être opéré du tendon d’Achille ce matin et devrait être absent pour une période de deux à trois semaines. Enfin, tandisque Thibaut Bourgeois (genou) poursuit son travail progressif de reprise, Abdallah
N’Dour (pubalgie) reste à l’arrêt, tout comme Kwame Nsor (péroné), dont la saisonest terminée.
Suspendu. Aucun
cfa 2
Avec Fauvergue pour le sommet
Le groupe : Didillon, Barret –Deher, Martin, Philipps, Udol –Lancina, Quemener, Nouvier,Saliu, Sido – Moukam, Pierrot,
Diallo, Angani, Fauvergue.
Troyes - FC Metz (16h)
