RL du 7/4 : Metz : un art à défendre.
Publié : 07 avr. 2014, 06:48
Leader solide et meilleure défense du championnat, le promu messin veut poursuivre son chef d’œuvre ce soir, face à Istres. Un succès, pour ponctuer cette journée, le rendrait presque intouchable.

Métanire et Metz attendent Istres, ce soir, avec de vraies garanties défensives. Comme toujours cette saison. Photo Pascal BROCARD
Il revient encore une fois à Metz le privilège de boucler une journée de Ligue 2 et le baisser de rideau de cette 31e levée pourrait considérablement dégager son paysage. En cas de victoire, face à Istres ce soir, le leader prendrait la poudre d’escampette comme jamais : 14 points d’avance le sépareraient alors de Caen, le quatrième au classement et premier empêcheur de monter en rond avec son match en retard. Quatorze points, un gouffre ou, selon le point de vue, un bond de géant vers la L1.
Encore faut-il gagner. Ce n’est plus si simple en 2014. Metz a beau affronter la pire défense de L2 (54 buts encaissés), l’environnement du championnat a changé. « Au début, c’était plus ouvert , explique Albert Cartier. Nos adversaires pouvaient s’exposer mais, maintenant, c’est fini. Ils serrent le jeu. » Les Mosellans n’en finissent plus de le constater. Ils ne marquent plus autant. Alors qu’ils affichaient une moyenne de 1,74 but par sortie à l’issue des matches aller, ils se contentent de moitié moins (0,82) sur la phase retour, soit 9 buts en 11 sorties. « Cela montre aussi que les autres ont lu notre jeu, notre système, poursuit l’entraîneur. On est obligé de chercher des variantes mais c’est aussi ça la Ligue 2. Les derniers matches sont tous des combats. »
« L’âme d’une équipe »
Heureuse nouvelle : le FC Metz est armé dans ce domaine. Ce groupe issu du National fait même référence en matière de défense, avec seulement 24 buts encaissés et déjà 18 matches sans en concéder un seul. C’est le meilleur atout grenat cette saison. « Une tradition aussi , remarque Albert Cartier. Déjà, qu and je jouais, on était tout le temps dans les cinq meilleures défenses. »
L’ancien axial a prolongé cette culture sous son mandat d’entraîneur. « J’aimerais même que la défense devienne un art à Metz, quelque chose de beau, propre, élégant, précise-t- i l . En match ou à l’entraînement, je ne veux pas de cartons, pas de faute, ni de tirage de maillot. Car, pour moi, l’âme d’une équipe se voit dans sa capacité à récupérer le ballon. Après, seulement, on peut l’exploiter, amorcer quelque chose. »
Face à des Istréens réputés joueurs et sans doute remontés par la menace d’une descente, les Grenats devront justement perpétuer leurs bonnes habitudes défensives. Sachant que la recherche d’hermétisme n’empêche pas l’ambition. Cartier non plus d’ailleurs : « Pour moi, dit-il, ce match va se gagner sur les attitudes. Il ne faut pas imaginer qu’on joue le 17e mais il faut mettre de l’intensité, de la rigueur et du jeu également, parce qu’on est à domicile. Cela ne veut pas dire qu’il faut faire 50 passes mais plutôt r éussir les combinaisons, varier les sorties de balle, les attaques rapides ou placées… Parce que je réclame aussi qu’on ait toujours plus d’occasions et de tirs cadrés que l’adversaire. »
L’entraîneur, pour finir, a admis un espoir plus secondaire, plus symbolique : voir les premiers buts lorrains de Kashi et Milan. La défense généreuse d’Istres comblera-t-elle toutes les attentes messines ce soir ?
Christian JOUGLEUX.
Métanire et Kashi sont aptes
Quelques incertitudes avaient entouré les participations de Romain Métanire (ischio-jambiers) et d’Ahmed Kashi (adducteurs) à la réception d’Istres, ce soir, mais les deux garçons figurent bien dans le groupe retenu par Albert Cartier. Le premier tiendra logiquement sa place dans le couloir droit. Faute de rythme, le second devrait, en revanche, céder sa chasuble de titulaire à Mayoro N’Doye, qui reste sur des intérims convaincants au milieu de terrain.
« Pas de problème » avec Fauvergue
Le jeu de la concurrence est, cette fois, défavorable à Romain Inez, qui sort du groupe, ainsi qu’à Nicolas Fauvergue, qui a été invité à jouer en réserve pour un deuxième week-end consécutif. L’attaquant n’est pas sanctionné, insiste Albert Cartier hier. Qui précise : « Il n’y a pas de problème avec Nicolas, c’est un souci de rotation. Je n’aime pas que les garçons restent trop longtemps sur le banc et je ne vois pas non plus d’intérêt de les faire disputer un match de CFA 2 de temps en temps. Je préfère qu’ils enchaînent pour qu’ils puissent garder du rythme et qu’ils soient tout de suite opérationnels quand j’aurai besoin d’eux. Parce que j’aurai besoin de tout le monde jusqu’à la fin de saison. » Thibaut Vion et Bouna Sarr seront les deux remplaçants sur les postes offensifs. Yeni Ngbakoto pète la forme, quand Lejeune, Sakho et Eduardo semblent aussi intouchables.
Jérémy Choplin devrait, enfin, s’asseoir sur le banc. L’Argentin Guido Milan lui sera vraisemblablement préféré dans l’axe de la défense au côté du capitaine Sylvain Marchal.
Ch. J.

Métanire et Metz attendent Istres, ce soir, avec de vraies garanties défensives. Comme toujours cette saison. Photo Pascal BROCARD
Il revient encore une fois à Metz le privilège de boucler une journée de Ligue 2 et le baisser de rideau de cette 31e levée pourrait considérablement dégager son paysage. En cas de victoire, face à Istres ce soir, le leader prendrait la poudre d’escampette comme jamais : 14 points d’avance le sépareraient alors de Caen, le quatrième au classement et premier empêcheur de monter en rond avec son match en retard. Quatorze points, un gouffre ou, selon le point de vue, un bond de géant vers la L1.
Encore faut-il gagner. Ce n’est plus si simple en 2014. Metz a beau affronter la pire défense de L2 (54 buts encaissés), l’environnement du championnat a changé. « Au début, c’était plus ouvert , explique Albert Cartier. Nos adversaires pouvaient s’exposer mais, maintenant, c’est fini. Ils serrent le jeu. » Les Mosellans n’en finissent plus de le constater. Ils ne marquent plus autant. Alors qu’ils affichaient une moyenne de 1,74 but par sortie à l’issue des matches aller, ils se contentent de moitié moins (0,82) sur la phase retour, soit 9 buts en 11 sorties. « Cela montre aussi que les autres ont lu notre jeu, notre système, poursuit l’entraîneur. On est obligé de chercher des variantes mais c’est aussi ça la Ligue 2. Les derniers matches sont tous des combats. »
« L’âme d’une équipe »
Heureuse nouvelle : le FC Metz est armé dans ce domaine. Ce groupe issu du National fait même référence en matière de défense, avec seulement 24 buts encaissés et déjà 18 matches sans en concéder un seul. C’est le meilleur atout grenat cette saison. « Une tradition aussi , remarque Albert Cartier. Déjà, qu and je jouais, on était tout le temps dans les cinq meilleures défenses. »
L’ancien axial a prolongé cette culture sous son mandat d’entraîneur. « J’aimerais même que la défense devienne un art à Metz, quelque chose de beau, propre, élégant, précise-t- i l . En match ou à l’entraînement, je ne veux pas de cartons, pas de faute, ni de tirage de maillot. Car, pour moi, l’âme d’une équipe se voit dans sa capacité à récupérer le ballon. Après, seulement, on peut l’exploiter, amorcer quelque chose. »
Face à des Istréens réputés joueurs et sans doute remontés par la menace d’une descente, les Grenats devront justement perpétuer leurs bonnes habitudes défensives. Sachant que la recherche d’hermétisme n’empêche pas l’ambition. Cartier non plus d’ailleurs : « Pour moi, dit-il, ce match va se gagner sur les attitudes. Il ne faut pas imaginer qu’on joue le 17e mais il faut mettre de l’intensité, de la rigueur et du jeu également, parce qu’on est à domicile. Cela ne veut pas dire qu’il faut faire 50 passes mais plutôt r éussir les combinaisons, varier les sorties de balle, les attaques rapides ou placées… Parce que je réclame aussi qu’on ait toujours plus d’occasions et de tirs cadrés que l’adversaire. »
L’entraîneur, pour finir, a admis un espoir plus secondaire, plus symbolique : voir les premiers buts lorrains de Kashi et Milan. La défense généreuse d’Istres comblera-t-elle toutes les attentes messines ce soir ?
Christian JOUGLEUX.
Métanire et Kashi sont aptes
Quelques incertitudes avaient entouré les participations de Romain Métanire (ischio-jambiers) et d’Ahmed Kashi (adducteurs) à la réception d’Istres, ce soir, mais les deux garçons figurent bien dans le groupe retenu par Albert Cartier. Le premier tiendra logiquement sa place dans le couloir droit. Faute de rythme, le second devrait, en revanche, céder sa chasuble de titulaire à Mayoro N’Doye, qui reste sur des intérims convaincants au milieu de terrain.
« Pas de problème » avec Fauvergue
Le jeu de la concurrence est, cette fois, défavorable à Romain Inez, qui sort du groupe, ainsi qu’à Nicolas Fauvergue, qui a été invité à jouer en réserve pour un deuxième week-end consécutif. L’attaquant n’est pas sanctionné, insiste Albert Cartier hier. Qui précise : « Il n’y a pas de problème avec Nicolas, c’est un souci de rotation. Je n’aime pas que les garçons restent trop longtemps sur le banc et je ne vois pas non plus d’intérêt de les faire disputer un match de CFA 2 de temps en temps. Je préfère qu’ils enchaînent pour qu’ils puissent garder du rythme et qu’ils soient tout de suite opérationnels quand j’aurai besoin d’eux. Parce que j’aurai besoin de tout le monde jusqu’à la fin de saison. » Thibaut Vion et Bouna Sarr seront les deux remplaçants sur les postes offensifs. Yeni Ngbakoto pète la forme, quand Lejeune, Sakho et Eduardo semblent aussi intouchables.
Jérémy Choplin devrait, enfin, s’asseoir sur le banc. L’Argentin Guido Milan lui sera vraisemblablement préféré dans l’axe de la défense au côté du capitaine Sylvain Marchal.
Ch. J.