RL du 14/4 : Metz maintient le cap.
Publié : 14 avr. 2014, 07:19
En déplacement à Dijon, ce soir, chez un adversaire solide sur ses bases, le FC Metz veut continuer sa pêche aux points. Pour glisser rapidement la montée dans ses filets.

Fauvergue et Sakho pourraient reformer leur duo gagnant du début de saison. Photo Pascal BROCARD
Perché sur le plus haut balcon de Ligue 2, le FC Metz a encore suivi de loin les débats qui ont fait rage sous sa fenêtre. Les résultats de la 32e journée ont d’ailleurs inspiré cette réflexion à Albert Cartier : « On est entré dans le sprint final. Les grosses équipes sont en train d’avancer. Maintenant, les ex de Ligue 1 raflent tout. » L’entraîneur pensait à « l’ASNL et Caen » mais le constat valait aussi, a posteriori, pour le RC Lens, l’autre grand vainqueur du week-end.
Sous le trône messin, la foire d’empoigne donc. Le dauphin nordiste émerge sensiblement (56 points) et quatre clubs (Caen, Nancy, Niort, Angers) sont flashés à 50 unités. Si la troisième place est un volcan et la suite du feuilleton promise à de terribles éruptions, aucune flamme ne risque, pour l’heure, de brûler les fesses mosellanes. Avec un matelas de onze points d’avance sur les premiers empêcheurs de monter en rond, le leader peut dormir tranquille. Or, l’oisiveté ne fait pas spécialement partie des habitudes de la maison. Au contraire. Le même Cartier apprécie chaque jour le comportement des siens à l’entraînement : « Samedi matin , dit-il, ça pétait dans tous les sens ! C’était tonique, agressif ! » En un mot : déterminé.
Aucun relâchement
C’est un signe encourageant. Leader indiscutable et indiscuté depuis le 25 octobre, Metz ne s’autorise aucun relâchement. Pour reprendre un discours cher à son entraîneur, l’altitude n’a pas modifié l’attitude. Le promu trace sa route le plus sérieusement du monde avec, pour seul aiguillon, « l’envie de concrétiser rapidement l’objectif ». Le plus tôt sera le mieux. Quand la montée en L1 ne sera plus une quasi-certitude mais une réalité mathématique, ce groupe pourra alors s’amuser avec des challenges annexes. Comme devenir champion, décrocher le titre de meilleur buteur (Sakho) ou de meilleure défense. Les loisirs ne manqueront pas !
Pour l’heure, Metz n’a pas envie de musarder en chemin. A Dijon, ce soir, il espère tout simplement « prendre des points ». Un nul lui ferait déjà plaisir. Car les vainqueurs étrangers sont rares, cette saison, au stade Gaston-Gérard. « Dijon n’a perdu que deux fois à domicile », rappelle Albert Cartier. L’intéressé s’attend à rencontrer une équipe « au jeu direct, assez athlétique et généreuse dans l’impact ».
Le DFCO n’a peut-être pas l’habitude de perdre chez lui mais il a aussi perdu la clef du succès. Incapable de s’imposer depuis sept journées (trois nuls, quatre défaites), Dijon semble décroché de la course à la montée. Sans un réveil ce soir et une fin de saison exemplaire, cette équipe n’aura plus grand-chose à jouer. Côté bourguignon, l’enjeu est là. « Je pense qu’il suffit d’une victoire pour relancer la dynamique », imagine Brian Babit, le Mosellan de l’étape.
Metz devra composer avec l’esprit revanchard de son hôte et avec un groupe diminué par les absences de Métanire et Eduardo notamment, mais le promu a d’autres ressources. Voici 31 journées, déjà, qu’il ne cesse de le prouver.
Christian JOUGLEUX.
Avec Inez et Fauvergue ?
La réception d’Istres, lundi dernier, et la semaine d’entraînement ont laissé des traces dans l’effectif messin. Romain Métanire, qui souffre des adducteurs, et Eduardo, touché au genou, ont été contraints de faire l’impasse sur le déplacement à Dijon. Sylvain Marchal et Thibaut Vion étaient pour leur part incertains. Le premier a reçu un coup à la hanche, mais il devrait être en mesure de tenir son rang, ce soir. Le second, en revanche, devrait observer l’affaire en tribune, à cause d’une béquille reçue samedi.
Albert Cartier va donc devoir modifier sensiblement ses plans mais les recours s’imposent logiquement : Romain Inez est pressenti au poste d’arrière droit quand Nicolas Fauvergue devrait reformer un duo d’attaque avec Diafra Sakho. Ahmed Kashi, enfin, est attendu au milieu, à la place de Mayoro N’Doye qui a assuré des intérims convaincants.
Côté dijonnais, il manquera l’expérience de Cédric Varrault (pubalgie) et de garçons comme Grégory Thil ou Zakaria Diallo, absents du groupe. De fait, Olivier Dall’Oglio ne dispose que de quatre défenseurs de métier. Aux dernières informations, l’entraîneur ne jouera pas, non plus, sur la fibre régionale au coup d’envoi. Brian Babit, le natif de Saint-Avold passé par le FC Metz, est annoncé chez les remplaçants.

Fauvergue et Sakho pourraient reformer leur duo gagnant du début de saison. Photo Pascal BROCARD
Perché sur le plus haut balcon de Ligue 2, le FC Metz a encore suivi de loin les débats qui ont fait rage sous sa fenêtre. Les résultats de la 32e journée ont d’ailleurs inspiré cette réflexion à Albert Cartier : « On est entré dans le sprint final. Les grosses équipes sont en train d’avancer. Maintenant, les ex de Ligue 1 raflent tout. » L’entraîneur pensait à « l’ASNL et Caen » mais le constat valait aussi, a posteriori, pour le RC Lens, l’autre grand vainqueur du week-end.
Sous le trône messin, la foire d’empoigne donc. Le dauphin nordiste émerge sensiblement (56 points) et quatre clubs (Caen, Nancy, Niort, Angers) sont flashés à 50 unités. Si la troisième place est un volcan et la suite du feuilleton promise à de terribles éruptions, aucune flamme ne risque, pour l’heure, de brûler les fesses mosellanes. Avec un matelas de onze points d’avance sur les premiers empêcheurs de monter en rond, le leader peut dormir tranquille. Or, l’oisiveté ne fait pas spécialement partie des habitudes de la maison. Au contraire. Le même Cartier apprécie chaque jour le comportement des siens à l’entraînement : « Samedi matin , dit-il, ça pétait dans tous les sens ! C’était tonique, agressif ! » En un mot : déterminé.
Aucun relâchement
C’est un signe encourageant. Leader indiscutable et indiscuté depuis le 25 octobre, Metz ne s’autorise aucun relâchement. Pour reprendre un discours cher à son entraîneur, l’altitude n’a pas modifié l’attitude. Le promu trace sa route le plus sérieusement du monde avec, pour seul aiguillon, « l’envie de concrétiser rapidement l’objectif ». Le plus tôt sera le mieux. Quand la montée en L1 ne sera plus une quasi-certitude mais une réalité mathématique, ce groupe pourra alors s’amuser avec des challenges annexes. Comme devenir champion, décrocher le titre de meilleur buteur (Sakho) ou de meilleure défense. Les loisirs ne manqueront pas !
Pour l’heure, Metz n’a pas envie de musarder en chemin. A Dijon, ce soir, il espère tout simplement « prendre des points ». Un nul lui ferait déjà plaisir. Car les vainqueurs étrangers sont rares, cette saison, au stade Gaston-Gérard. « Dijon n’a perdu que deux fois à domicile », rappelle Albert Cartier. L’intéressé s’attend à rencontrer une équipe « au jeu direct, assez athlétique et généreuse dans l’impact ».
Le DFCO n’a peut-être pas l’habitude de perdre chez lui mais il a aussi perdu la clef du succès. Incapable de s’imposer depuis sept journées (trois nuls, quatre défaites), Dijon semble décroché de la course à la montée. Sans un réveil ce soir et une fin de saison exemplaire, cette équipe n’aura plus grand-chose à jouer. Côté bourguignon, l’enjeu est là. « Je pense qu’il suffit d’une victoire pour relancer la dynamique », imagine Brian Babit, le Mosellan de l’étape.
Metz devra composer avec l’esprit revanchard de son hôte et avec un groupe diminué par les absences de Métanire et Eduardo notamment, mais le promu a d’autres ressources. Voici 31 journées, déjà, qu’il ne cesse de le prouver.
Christian JOUGLEUX.
Avec Inez et Fauvergue ?
La réception d’Istres, lundi dernier, et la semaine d’entraînement ont laissé des traces dans l’effectif messin. Romain Métanire, qui souffre des adducteurs, et Eduardo, touché au genou, ont été contraints de faire l’impasse sur le déplacement à Dijon. Sylvain Marchal et Thibaut Vion étaient pour leur part incertains. Le premier a reçu un coup à la hanche, mais il devrait être en mesure de tenir son rang, ce soir. Le second, en revanche, devrait observer l’affaire en tribune, à cause d’une béquille reçue samedi.
Albert Cartier va donc devoir modifier sensiblement ses plans mais les recours s’imposent logiquement : Romain Inez est pressenti au poste d’arrière droit quand Nicolas Fauvergue devrait reformer un duo d’attaque avec Diafra Sakho. Ahmed Kashi, enfin, est attendu au milieu, à la place de Mayoro N’Doye qui a assuré des intérims convaincants.
Côté dijonnais, il manquera l’expérience de Cédric Varrault (pubalgie) et de garçons comme Grégory Thil ou Zakaria Diallo, absents du groupe. De fait, Olivier Dall’Oglio ne dispose que de quatre défenseurs de métier. Aux dernières informations, l’entraîneur ne jouera pas, non plus, sur la fibre régionale au coup d’envoi. Brian Babit, le natif de Saint-Avold passé par le FC Metz, est annoncé chez les remplaçants.