RL 18/4: Un devoir à la maison
Publié : 18 avr. 2014, 07:35
Pour son antépénultième rendez-vous à Saint-Symphorien, le FC Metz accueille, ce soir, la lanterne rouge bastiaise. Un exercice à la portée du leader messin qui compte désormais les heures avant l’officialisation de sa montée.
Voici près d’un an, les hommes d’Albert Cartier accueillaient le CA Bastia avec, au bout du couloir, les portes d’un ascenseur grandes ouvertes. S’ils n’étaient pas parvenus à faire tomber les guerriers corses (1-1), les Messins avaient tout de même pu appuyer sur le bouton les propulsant au deuxième étage. Quelques jours plus tard, à la surprise générale, ces mêmes Bastiais emboîtaient le pas des Lorrains.
Ce soir, les deux promus de National ont à nouveau rendez-vous sur la pelouse de Saint-Symphorien. Mais si l’un a continué à tracer sa route, l’autre s’est totalement perdu en chemin. Résultat : c’est dans la peau d’un leader incontesté – et jusqu’ici incontestable – que le FC Metz donnera l’hospitalité à la lanterne rouge de Ligue 2. Sur le papier, l’affaire ne devrait donc souffrir d’aucune contestation. D’autant que le liftier de l’élite attend sagement que Sylvain Marchal et ses partenaires lui donnent (enfin) l’ordre de pousser sur le bouton "1er étage".
Ce ne sera pas pour aujourd’hui, quoi qu’il arrive, mais un succès – le dix-neuvième de la saison – permettrait aux Messins d’envisager une possible (heureuse) issue à leur projet dès la semaine prochaine à Auxerre. Reste la sacro-sainte vérité du terrain. « On s’attend à un match délicat et difficile , assure ainsi Johann Carrasso. Même si on gagne et que tout le monde perd, ce ne sera pas fait pour la montée. »
C’est un fait. Mais Bastia a-t-il vraiment les moyens d’effriter le roc messin ? Les hommes de Stéphane Rossi possèdent tout de même la pire attaque du championnat (16 buts), la dix-septième défense de Ligue 2 (50) et n’ont, jusqu’ici, récolté que huit malheureux petits points loin de l’Île de Beauté (2 victoires, 2 nuls, 12 défaites).
Et, pour enfoncer un peu plus le clou, le CAB compte 41 points de retard sur son adversaire du soir… « On connaît parfaitement l’écart au classement. Cela ne nous empêche pas d’être prudents », poursuit le gardien grenat.
Une histoire de mini-jupes…
Son entraîneur, lui, juge qu’il ne s’agit finalement « que des chiffres. Les statistiques, c’est comme les mini-jupes : ça donne des idées, mais ça cache l’essentiel ». Le (coquin) technicien lorrain devine également que les Bastiais « profiteront d’un contexte porteur pour tenter de faire chuter le leader sur son terrain. Cette équipe n’a rien à voir avec celle du match aller. Elle a recruté cinq éléments cet hiver et s’avère très joueuse. Offensivement, elle est très intéressante ». Mais peu efficace donc. D’autant que Romain Pastorelli, sa meilleure gâchette (avec 3 buts…), est actuellement à l’infirmerie.
Devant son public et à seulement quelques heures du "happy end", le FC Metz n’a cependant pas le droit d’offrir autre chose qu’un scénario cousu de fil blanc : une victoire. Jusqu’ici l’élève messin a fait preuve de beaucoup de sérieux, même dans des moments un peu plus délicats. Studieux, il doit le rester jusqu’au bout. C’est un devoir. Un devoir à la maison.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Choplin ne jouera pas
Bien qu’ayant lui-même plaidé sa cause devant la Commission de discipline de LFP, Jérémy Choplin, exclu lundi
à Dijon, devra bien passer son tour, ce soir, face à Bastia. Romain Métanire, lui, est forfait.
Accompagné de Philippe Gaillot, le directeur général adjoint du FC Metz, Jérémy Choplin s’est rendu, hier après-midi, à Paris. Au programme des deux hommes, un passage devant la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel qui devait statuer sur les suites à donner à l’exclusion du défenseur messin, lundi, à Dijon. Une exclusion jugée inappropriée par le clan grenat (les images télé démontrant que le Lorrain n’avait pas touché le Dijonnais Bérenguer).
Résultat des courses, ladite Commission,dans sa grande largesse d’esprit (sic), n’a pas jugé recevable la requête du club à la
Croix de Lorraine ! Jérémy Choplin a ainsi écopé de deux matches de suspension dont un avec sursis… Ce dernier manquera donc
la réception du CA Bastia, ce soir, mais sera à la disposition d’Albert Cartier, samedi prochain, pour le déplacement à Auxerre.
Une rencontre à laquelle ne participeront pas Sylvain Marchal, Guido Milan et Mayoro N’Doye, suspendus pour une rencontre
à la suite d’un troisième avertissement dans une période incluant dix rencontres officielles.
"Un nom inscrit à l’avant du maillot"
En attendant, les trois joueurs figurent bien dans le groupe retenu pour la réception de la lanterne rouge bastiaise. Contrairement à Romain Métanire. Légèrement touché à un genou, le défenseur a été contraint de déclarer forfait. Du coup, avec les absences conjuguées de Choplin et Métanire, Romain Inez devrait logiquement prendre place dans le couloir droit au sein d’une défense composée de Sylvain Marchal, Guido Milan et Gaëtan Bussmann.
Devant ce quatuor, Romain Rocchi, remplaçant à Dijon, devrait faire son retour aux côtés d’Ahmed Kashi. Un jeu de turnover
qui ferait alors débuter Mayoro N’Doye sur le banc. Sur les côtés, Yeni Ngbakoto et Kévin Lejeune seront chargés de l’animation
offensive et d’alimenter le duo d’attaque sans aucun doute composé de Thibaut Vion et Diafra Sakho. Le Sénégalais, un
temps incertain en raison d’une inflammation d’un ménisque, tiendra bien sa place.
En revanche, Nicolas Fauvergue, retenu et entré en jeu lundi dernier, est à nouveau absent, Maxwel Cornet lui ayant été préféré.
« Mon rôle est de gérer un groupe de trente joueurs en tenant compte uniquement du nom inscrit à l’avant du maillot : le FC
Metz. Et pas du nom que l’on peut lire derrière », s’est simplement justifié Albert Cartier à propos du cas de l’attaquant prêté
par le Stade de Reims. « Il en va ainsi pour
Nicolas Fauvergue comme tous les autres… »
Voici près d’un an, les hommes d’Albert Cartier accueillaient le CA Bastia avec, au bout du couloir, les portes d’un ascenseur grandes ouvertes. S’ils n’étaient pas parvenus à faire tomber les guerriers corses (1-1), les Messins avaient tout de même pu appuyer sur le bouton les propulsant au deuxième étage. Quelques jours plus tard, à la surprise générale, ces mêmes Bastiais emboîtaient le pas des Lorrains.
Ce soir, les deux promus de National ont à nouveau rendez-vous sur la pelouse de Saint-Symphorien. Mais si l’un a continué à tracer sa route, l’autre s’est totalement perdu en chemin. Résultat : c’est dans la peau d’un leader incontesté – et jusqu’ici incontestable – que le FC Metz donnera l’hospitalité à la lanterne rouge de Ligue 2. Sur le papier, l’affaire ne devrait donc souffrir d’aucune contestation. D’autant que le liftier de l’élite attend sagement que Sylvain Marchal et ses partenaires lui donnent (enfin) l’ordre de pousser sur le bouton "1er étage".
Ce ne sera pas pour aujourd’hui, quoi qu’il arrive, mais un succès – le dix-neuvième de la saison – permettrait aux Messins d’envisager une possible (heureuse) issue à leur projet dès la semaine prochaine à Auxerre. Reste la sacro-sainte vérité du terrain. « On s’attend à un match délicat et difficile , assure ainsi Johann Carrasso. Même si on gagne et que tout le monde perd, ce ne sera pas fait pour la montée. »
C’est un fait. Mais Bastia a-t-il vraiment les moyens d’effriter le roc messin ? Les hommes de Stéphane Rossi possèdent tout de même la pire attaque du championnat (16 buts), la dix-septième défense de Ligue 2 (50) et n’ont, jusqu’ici, récolté que huit malheureux petits points loin de l’Île de Beauté (2 victoires, 2 nuls, 12 défaites).
Et, pour enfoncer un peu plus le clou, le CAB compte 41 points de retard sur son adversaire du soir… « On connaît parfaitement l’écart au classement. Cela ne nous empêche pas d’être prudents », poursuit le gardien grenat.
Une histoire de mini-jupes…
Son entraîneur, lui, juge qu’il ne s’agit finalement « que des chiffres. Les statistiques, c’est comme les mini-jupes : ça donne des idées, mais ça cache l’essentiel ». Le (coquin) technicien lorrain devine également que les Bastiais « profiteront d’un contexte porteur pour tenter de faire chuter le leader sur son terrain. Cette équipe n’a rien à voir avec celle du match aller. Elle a recruté cinq éléments cet hiver et s’avère très joueuse. Offensivement, elle est très intéressante ». Mais peu efficace donc. D’autant que Romain Pastorelli, sa meilleure gâchette (avec 3 buts…), est actuellement à l’infirmerie.
Devant son public et à seulement quelques heures du "happy end", le FC Metz n’a cependant pas le droit d’offrir autre chose qu’un scénario cousu de fil blanc : une victoire. Jusqu’ici l’élève messin a fait preuve de beaucoup de sérieux, même dans des moments un peu plus délicats. Studieux, il doit le rester jusqu’au bout. C’est un devoir. Un devoir à la maison.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Choplin ne jouera pas
Bien qu’ayant lui-même plaidé sa cause devant la Commission de discipline de LFP, Jérémy Choplin, exclu lundi
à Dijon, devra bien passer son tour, ce soir, face à Bastia. Romain Métanire, lui, est forfait.
Accompagné de Philippe Gaillot, le directeur général adjoint du FC Metz, Jérémy Choplin s’est rendu, hier après-midi, à Paris. Au programme des deux hommes, un passage devant la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel qui devait statuer sur les suites à donner à l’exclusion du défenseur messin, lundi, à Dijon. Une exclusion jugée inappropriée par le clan grenat (les images télé démontrant que le Lorrain n’avait pas touché le Dijonnais Bérenguer).
Résultat des courses, ladite Commission,dans sa grande largesse d’esprit (sic), n’a pas jugé recevable la requête du club à la
Croix de Lorraine ! Jérémy Choplin a ainsi écopé de deux matches de suspension dont un avec sursis… Ce dernier manquera donc
la réception du CA Bastia, ce soir, mais sera à la disposition d’Albert Cartier, samedi prochain, pour le déplacement à Auxerre.
Une rencontre à laquelle ne participeront pas Sylvain Marchal, Guido Milan et Mayoro N’Doye, suspendus pour une rencontre
à la suite d’un troisième avertissement dans une période incluant dix rencontres officielles.
"Un nom inscrit à l’avant du maillot"
En attendant, les trois joueurs figurent bien dans le groupe retenu pour la réception de la lanterne rouge bastiaise. Contrairement à Romain Métanire. Légèrement touché à un genou, le défenseur a été contraint de déclarer forfait. Du coup, avec les absences conjuguées de Choplin et Métanire, Romain Inez devrait logiquement prendre place dans le couloir droit au sein d’une défense composée de Sylvain Marchal, Guido Milan et Gaëtan Bussmann.
Devant ce quatuor, Romain Rocchi, remplaçant à Dijon, devrait faire son retour aux côtés d’Ahmed Kashi. Un jeu de turnover
qui ferait alors débuter Mayoro N’Doye sur le banc. Sur les côtés, Yeni Ngbakoto et Kévin Lejeune seront chargés de l’animation
offensive et d’alimenter le duo d’attaque sans aucun doute composé de Thibaut Vion et Diafra Sakho. Le Sénégalais, un
temps incertain en raison d’une inflammation d’un ménisque, tiendra bien sa place.
En revanche, Nicolas Fauvergue, retenu et entré en jeu lundi dernier, est à nouveau absent, Maxwel Cornet lui ayant été préféré.
« Mon rôle est de gérer un groupe de trente joueurs en tenant compte uniquement du nom inscrit à l’avant du maillot : le FC
Metz. Et pas du nom que l’on peut lire derrière », s’est simplement justifié Albert Cartier à propos du cas de l’attaquant prêté
par le Stade de Reims. « Il en va ainsi pour
Nicolas Fauvergue comme tous les autres… »